Mots-clés : INFORMATION, LEXIQUE
Sommaire
A- ABSTRAIT
- ACADEMIE
- ACADEMIQUE
- ACADEMISME
- ACHROME
- ACCUMULATION
- ACTION
- ACTION PAINTING - Peinture gestuelle
- AGGLUTINANT
- ALL OVER
- ALLEGORIE
- AMASSETTE
- ANAMORPHOSE
- ANGLE DE VUE
- ANTHROPOMETRIE (du grec antrôpos = humain)
- ANTHROPOMORPHE
- APLAT
- APPRET
- APPROPRIATION
- APPUI-MAIN
- AQUARELLE
- AQUATINTE
- ARABESQUE
- ARRACHAGE (du latin radix, radicis = racine)
- ARDOISE
- ARRIERE-PLAN
- ART
- ART BRUT
- ART CINETIQUE (Grec Kinésis, mouvement)
- ART CONCEPTUEL
- ARTE POVERA
- ARTISTIQUE
- ARTS APPLIQUES
- ASSEMBLAGE
- ATELIER
- ATTRIBUTION
- AVANT-GARDE
- AVANT-PLAN
- B
- BAROQUE
- BAS-RELIEF
- BAUHAUS
- BEAU
- BESTIAIRE
- BIDIMENTIONNEL
- BISTRE
- BITUME
- BLAIREAU
- BOIS GRAVE
- BOISERIES PEINTES
- BOL
- BORD
- BOZZETO
- BROSSE
- BROYAGE
- BRUNIR
- BRUNISSOIR
- BURIN
- C
- CABINET
- CADAVRE EXQUIS
- CADRAGE
- CADRE
- CADRER
- CALLIGRAMME
- CALLIGRAPHIE
- CAMAIEU
- CAMOUFLAGE
- CANON
- CARICATURE (du latin carricare : charger)
- CARREAU (Mise au)
- CARTE
- CARTELLINO
- CARTOUCHE
- CATEGORIE
- CERNER
- CAUTERE
- CERAMIQUE
- CERCLE CHROMATIQUE
- CHAMP
- CHANCI
- CHASSIS
- CHEVALET
- CIMAISE
- CINABRE
- CINETISME
- CIRCULATION
- CIRE
- CITATION
- CLAIR-OBSCUR
- CLASSIQUE
- CLIVAGE
- COBALT
- COBRA (de Copenhague Bruxelles Amsterdam)
- COHERENCE PLASTIQUE
- COLLAGE
- COLLE
- COMBINATOIRE
- COMBINE-PAINTING
- COMPOSITE
- COMPOSITION
- COMPRESSION
- CONCEPT
- CONCEPTUEL
- CONNOTATION
- CONSTITUANTS PLASTIQUES
- CONSTRUCTION
- CONSTRUIT
- CONTEXTE
- CONTOUR
- CONTRASTE
- CONTRE-JOUR
- CONTRE-PLONGEE
- COOP HIMMELBLAU
- COPIER
- COPISTE
- CORPS
- COUCHE PICTURALE
- COULEUR
- COULURE
- COUTEAU
- CRAIE
- CRAYONS GRAPHITE
- CRAYONS DE COULEUR
- CREER
- CROQUIS
- CUBISME
- CROUTE
- CUIVRE
- CYCLE
- D
- DADA ou DADAÏSME
- DECALCOMANIE
- DECORATIF
- DECONSTRUIT
- DECOUPAGE
- DEFORMATION
- DEGRADE
- DELIMITER
- DENOTATION
- DEMARCHE
- DEMI-TEINTES
- DESIGN
- DESSIN
- DESSOUS
- DETACHEMENT
- DETAIL
- DETOURNEMENT
- DETOURNER
- DETREMPE
- DIEGESE
- DILUANT
- DILUTIF
- DILUTION (latin diluere: détremper)
- DIORAMA
- DIPTYQUE
- DISPOSITIF
- DISPROPORTION
- DISSOLVANT
- DRIPPING
- E
- EAU FORTE
- ÉBAUCHE
- ECAILLEMENT
- ECHAPPEE
- ÉCHELLE
- ECORCHE
- ECRAN
- ECRITURE
- EFFACEMENT
- EFFET
- ÉLEVATION
- ELLIPSE
- EMBOITER
- EMBU
- EMPATEMENT
- EMPATER
- EMPREINTE
- EMULSION
- ENCADREMENT
- ENCADRER
- ENCAUSTIQUE
- ENCOLLAGE
- ENCRE
- ENDUIT
- ENLUMINURE
- ENTOILAGE DES CHASSIS
- ENVELOPPE
- ENVIRONNEMENT
- EPHEMERE
- EPIDERMURE
- ÉPREUVE
- EPURE
- EQUILIBRE
- ESPACE
- ESPACE TRIDIMENSIONNEL
- ESQUISSE
- ESQUISSER
- ESSENCE
- ESTAMPE
- ESTHETIQUE (du grec aisthanesthai = sentir)
- ESTOMPE
- ESTOMPER
- ÉTENDUE
- ÉTUDE
- EVIDEMENT
- EXPOSER
- EXPOSITION
- F
- FABRICATION (latin: fabricare, faber, artisan)
- FAÇONNAGE
- FACTURE
- FAÏENCAGE
- FIGURATIF
- FIGURATION
- FIGURATION LIBRE
- FIGURE
- FIXE SOUS VERRE
- FLOCHETAGE
- FLOU
- FLUIDITE
- FOCALISER
- FOND
- FONDU
- FORMAT
- FORMATS FRANCAIS
- FORMATS INTERNATIONAUX
- FORMATS AMERICAIN
- FORME
- FRACTALE
- FRESQUE
- FRISE
- FRISURES
- FROTTIS
- FUSAIN
- FUTURISME
- FUYANTES
- G
- GALERIE
- GAMME
- GENRE
- GERCURE
- GESSO ou GYPSE
- GESTES
- GLACIS
- GOMME ARABIQUE
- GOUACHE
- GRAIN
- GRAPHIQUE
- GRAPHISME
- GRAFFITI
- GRATICULAGE
- GRAVURE
- GRISAILLE
- GROS PLAN
- H
- HACHURES
- HAPPENING
- HAPTIQUE (grec haptein, saisir)
- HAUT-RELIEF
- HELIOGRAVURE
- HETEROGENE
- HOLOGRAMME
- HORS CHAMP
- HUILE (peinture à l'huile)
- I
- ICONE
- IDENTITE
- ILLUSTRATIF
- IMAGE
- IMAGIER
- IMBRICATION
- IMITATION
- IMPRESSION
- IMPRIMATURA
- INFOGRAPHIE
- IN SITU
- INSTANTANE
- INSTRUMENTS
- INTEGRATION
- INTERNET
- INTERVENTION
- ISOLANT
- J
- K
- L
- LAND ART
- LAQUE
- LAVIS
- LIANT
- LIGNE
- LIMITE
- LIGNE DE FUITE
- LINO ou LINOGRAVURE
- LITHARGE
- LITHOGRAPHIE
- LOGO (ou LOGOTYPE)
- LUMIERE
- M
- MAIL ART OU ART POSTAL
- MALLEABILITE
- MANIERE NOIRE
- MARINE
- MAROUFLAGE
- MARQUE
- MARQUETERIE
- MASQUER
- MATERIALITE
- MATERIAU
- MATIERE
- MECENE
- MEDIUM(Média au pluriel).
- MENTIONS de PRESENTATION de certaines œuvres, lors de Ventes aux Enchères, ou figurant dans des catalogues…
- MINE DE PLOMB
- MINIATURE
- MINIMALISME
- MISE EN ABYME
- MISE EN SCENE
- MOBILE
- MODELAGE
- MODELE
- MODELE
- MODULATION
- MODULE (du latin modulus, mesure)
- MOLETTE
- MONOCHROME
- MONOGRAMME
- MONOTYPE
- MORPHOLOGIE (DE L'IMAGE)
- MOSAÏQUE
- MOTIF
- MOUVEMENT
- MOUVEMENT ARTISTIQUE
- MULTIPLE
- N
- NARRATIF
- NARRATION
- NATURALISME
- NATURE MORTE
- NEGATIF
- NON-FIGURATIF
- NOIR
- NOMBRE D'OR
- NOUVELLE
- NOUVEAU REALISME
- NUANCES
- NU
- O
- OBJET
- ŒUVRE
- ŒUVRE CONCEPTUELLE
- ŒUVRE INTERACTIVE
- OMBRE
- ORGANISATION
- ORIGINAL
- ORNEMENT
- ORNEMENTATION
- OUTIL
- P
- PALETTE
- PANTOGRAPHE
- PAPIER HUILE
- PAPIER MAROUFLE
- PAPIER REPORT
- PARCHEMIN
- PASSAGE
- PASTEL
- LE PASTEL TENDRE
- PASTEL DUR
- CRAYONS PASTEL
- PASTEL GRAS (A L'HUILE)
- PASTICHE
- PATINE
- PAYSAGE
- PAYSAGISTE
- PEINDRE
- PEINTURE
- PEINTURE AU COUTEAU
- PEINTURE METAPHYSIQUE
- PELLICULE COLOREE
- PENETRABLE
- PERFORMANCE
- PERSPECTIVE
- PERSPECTIVE ATMOSPHERIQUE
- PERSPECTIVE LINEAIRE
- PHOTOGRAPHIE
- PHOTOGRAMME
- PHOTOMONTAGE
- PICTOGRAMME
- PICTURAL (XIXe du latin pictura "peinture")
- PIEDESTAL
- PIERRE NOIRE ou PIERRE D’ITALIE
- PIGMENTS
- PINCELIER
- PINXIT ou PINGEBAT
- PIQUER
- PISTOLET
- PLANEITE
- PLAN
- PLAN (photo & cinéma)
- PLASTICIEN
- PLASTIQUE
- PLATRE
- PLEIN
- PLONGEE
- POCHADE
- POCHOIR
- POINT DE FUITE
- POINT DE VUE
- POINTE D'ARGENT
- POINTE DE PLOMB
- POINTE SECHE
- POLYCHROMIE
- POLYPTYQUE
- PONCIF
- PORTRAIT
- POP ART
- POSTURE
- PREDELLE
- PREPARATION
- PRESENTATION
- PRESENTER
- PRIMAIREX (couleurs)
- PRISE DE VUE
- PROFONDEUR
- PROFONDEUR DE CHAMP
- PROGRAMME
- PROJECTION
- PROPORTIONS
- PUTTO
- R
- RACCOURCI
- READY-MADE
- REALISME
- RECHAMPIR
- RECOUVREMENT
- REDUIRE
- REFERENT
- REHAUSSER
- RELIEF
- RELIQUAIRE
- RENOVATEUR
- REPENTIR
- REPETITION
- REPOS
- REPOUSSER
- REPRESENTATION
- REPRODUCTION
- REPRODUIRE
- RESERVE
- RESERVER
- RESINE
- RESSEMBLANCE
- RETABLE
- RETOUCHE
- ROME (Prix de)
- RONDE-BOSSE
- RYTHME
- S
- SANGUINE
- SATURATION
- SCHEMA
- SCHEMATISER
- SCULPTURE
- SECCO
- SEPIA
- SEQUENCE
- SERIE
- SERIGRAPHIE
- SFUMATO
- SGRAFFITE
- SHAPED CANVAS
- SICCATIF
- SIGNE
- SILHOUETTE
- SIMPLIFICATION FORMELLE
- SINOPIA
- SOCLE
- SOLVANT
- SOULEVEMENT
- SPALTER
- SPATULE
- STABILE
- STAFF
- STATUE
- STATUT DE L'IMAGE
- STRATIFICATION
- STRUCTURE
- STYLE
- STYLET
- STYLISATION
- SUBJECTILE
- SUITE (du latin: secutus, ayant suivi)
- SUJET
- SUPERFLU
- SUPPORT
- SUPPORT-SURFACE
- SUREXPOSITION
- SURFACE
- SURPEINT
- SURREALISME
- SOUS-EXPOSITION
- SYMBOLE
- SYMBOLISER
- SYMETRIE (grec sun et metron, avec mesure).
- T
- TAILLE DIRECTE Voir sculpture.
- TABLEAU
- TABLETTE
- TACHISME
- TACTILE
- TAILLE-DOUCE
- TARSIA Mot italien. En français : marqueterie.
- TECHNIQUE
- TECHNIQUE MIXTE
- TEINTE
- TEMPERA
- TENSION
- TERRASSE
- TERRE
- TEXTURE
- TIRAGE
- TITRE
- TOILE
- TON
- TON LOCAL
- TONALITE
- TONDO
- TOUCHE
- TRACE
- TRACE
- TRAIT
- TRAME (du latin trama, chaine d'un tissu)
- TRANSITION
- TRANSLUCIDE
- TRANSPARENCE
- TRANSPOSER
- TRIDIMENSIONNEL
- TRIPTYQUE
- TROMPE-L’OEIL
- V
- VALEUR
- VARIATION
- VARIANTE
- VELATURA
- VERDACCIO
- VERMILLON
- VERNIS
- VERNISSAGE
- VERRE
- VERTICALITE (du latin: verticis = sommet)
- VIDE
- VIDEO
- VISION FRONTALE
- VIRTUEL
- VOLUME
- X
- Z
A
ABSTRAIT
Désigne ce qui n'a pas de réalité physique perceptible, ce qui n'existe que sous forme d'idée
Se dit d’une œuvre qui ne représente rien du réel perceptible par les sens de la vue et du toucher ou ne fait pas référence à une réalité extérieure à l'œuvre. Une œuvre abstraite, ou non-figurative, ne représente rien que l'on puisse reconnaître. L’abstraction apparaît au début du XXe siècle, avec l'art contemporain. L'abstraction géométrique qui utilise des formes d'apparence géométrique (Albers, Barré) se distingue de l'abstraction lyrique qui privilégie le geste spontané et la tache (Hartung,Mathieu,Pollock).
ACADEMIE
(Du nom du jardin "Akademos" où le philosophe grec Platon enseignait) Avec une majuscule, il désigne une société constituée par des gens représentant un domaine d'expression, de recherche ou garants de certaines valeurs.
Avec une minuscule, l'académie désigne le lieu où s'exerce un art mais également toutes personnes dessinées, peintes ou sculptées d'après un modèle vivant et nu. ("Nu académique" ou plus simplement "académie").
ACADEMIQUE
Conventionnel, qui correspond à des normes établies et stables. (Contraire : avant-gardiste, original)
ACADEMISME
Désigne le respect des règles énoncées par l' Académie;
Entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle, les arts n'échappent pas aux traditions rigoureuses prônées par l'Académie, c'est le classicisme. Par extension, le terme désigne un manque d'originalité et de personnalité.
Entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle, les arts n'échappent pas aux traditions rigoureuses prônées par l'Académie, c'est le classicisme. Par extension, le terme désigne un manque d'originalité et de personnalité.
ACHROME
ACCUMULATION
Entassement ou regroupement d'objets de même nature ou différents. Le mot est le plus souvent associé à certaines œuvres des nouveaux réalistes (Arman).
ACTION
Terme apparu dans le courant post-dadaïste à partir des années 1960, utilisé pour nommer certaines manifestations où sont pris en compte le geste, l'action, l'implication de l’artiste. Par leur caractère souvent provocant, les actions visent à faire prendre conscience au spectateur de questions culturelles, sexuelles ou plus généralement politiques. Dans les années 1950, l'action prenait la forme de happening ; elle prend actuellement plutôt celle d'évent, de performance.
ACTION PAINTING - Peinture gestuelle
Ce terme, proposé en 1951 par le critique américain Harold Rosenberg, désigne une attitude artistique qui privilégie l'acte physique de peindre, souvent la rapidité d’exécution, l'engagement physique du peintre, la gestualité, éliminant toute suggestion figurative. "Ce qui devait passer sur la toile n’était pas une image, mais un fait, une action."
AGGLUTINANT
Liquide gras et incolore dont la propriété est de lier entre elles les particules de couleur et de les faire adhérer à la préparation. On en distingue trois sortes :
• Les agglutinants aqueux (ou colles de peau)
• Les émulsions (ou mélange d'œufs, d'huile siccative ou de résine et d'eau)
• Les huiles siccatives proprement dites (huile de pavot, huile d'œillette).
Il est fréquent qu'un tableau soit peint avec des agglutinants différents selon les couches
• Les émulsions (ou mélange d'œufs, d'huile siccative ou de résine et d'eau)
• Les huiles siccatives proprement dites (huile de pavot, huile d'œillette).
Il est fréquent qu'un tableau soit peint avec des agglutinants différents selon les couches
ALL OVER
Procédé qui conduit à une répartition uniforme des éléments picturaux sur la surface totale du tableau qui semble se prolonger au-delà des bords, éliminant ainsi le problème du champ. (Terme apparu avec l'Action Painting et Pollock aspergeant la toile posée à plat sur le sol)
ALLEGORIE
Personnification d'une idée abstraite (la liberté, l'amour..) sous les traits d'un personnage ou d'un animal auquel sont associés des éléments symboliques. Exemple : La mort est souvent représentée sous forme d'un personnage squelettique, tenant à la main une faux avec laquelle il est censé faucher les vies.
AMASSETTE
Outil de bois ou fine lamelle de corne ou d'ivoire qu'utilisaient les peintres lorsqu'ils broyaient les couleurs pour les amasser sur la palette.
ANAMORPHOSE
C'est une image volontairement déformée de manière à ce qu'elle ne soit comprise que lorsqu’on la regarde sous un angle particulier ou à l'aide d'un miroir. L’anamorphose la plus célèbre est certainement celle qui apparaît dans le tableau d'Hans Holbein (1497-1543), Les Ambassadeurs, 1533 (National Gallery, Londres).
ANGLE DE VUE
Direction du regard (ou de la caméra) par rapport au sujet.
1. Angle de vue horizontal : on se trouve au même niveau que le sujet regardé.
2. Plongée: le sujet est plus bas que le niveau des yeux, on regarde vers le bas.
3. Contre-plongée: le sujet placé plus haut que le niveau des yeux, on regarde vers le haut.
1. Angle de vue horizontal : on se trouve au même niveau que le sujet regardé.
2. Plongée: le sujet est plus bas que le niveau des yeux, on regarde vers le bas.
3. Contre-plongée: le sujet placé plus haut que le niveau des yeux, on regarde vers le haut.
ANTHROPOMETRIE (du grec antrôpos = humain)
1. Technique de mensuration du corps humain.
2. Terme choisi par le critique Pierre Restany pour désigner les empreintes de corps dans l’œuvre d’Yves Klein.
2. Terme choisi par le critique Pierre Restany pour désigner les empreintes de corps dans l’œuvre d’Yves Klein.
ANTHROPOMORPHE
Se dit d'une forme qui rappelle celle d'un être humain.
APLAT
APPRET
La couche d'apprêt, solution très diluée de colle, est appliquée sur le support de toile ou de bois afin de réduire son pouvoir absorbant et sa porosité, afin d'augmenter l'adhérence des enduits de préparation et celle de la peinture.
Cet encollage est particulièrement recommandé, car il isole les fibres de la toile de l'action néfaste de l'huile.
Cet encollage est particulièrement recommandé, car il isole les fibres de la toile de l'action néfaste de l'huile.
APPROPRIATION
Procédé qui consiste à utiliser une œuvre existante ou un objet, voire à les citer dans une création. "Le geste d’appropriation est l’agent absolu de la métamorphose, le catalyseur de la révolution du regard" (Pierre Restany).
APPUI-MAIN
Baguette en bois léger se terminant par une petite boule revêtue de peau ou d'un chiffon, sur laquelle les peintres appuient la main qui tient le pinceau.
AQUARELLE
Peinture à la détrempe dans laquelle les couleurs, solubles dans l'eau additionnée de gomme arabique ou d'une substance chimique en tenant lieu, sont appliquées sur un support de papier ou de carton. A la différence des couleurs de la gouache, qui sont opaques, celles de l'aquarelle sont transparentes. Etendues à l'aide d'un gros pinceau à poils souples, les couleurs très délayées constituent des fonds clairs, laissant transparaître le blanc du papier, qui joue ainsi le rôle d'une véritable couleur.
AQUATINTE
Procédé de gravure apparenté à l'eau forte et destiné à obtenir des effets de teinte en aplat, comparable à ceux du lavis pour le dessin.
ARABESQUE
Désigne une ligne sinueuse formée de courbes, mais aussi un motif ornemental végétal ou géométrique, plus ou moins stylisé, et représenté de manière symétrique.
Ornements composés de figures géométriques (réseaux de losanges, champs d'étoiles), de motifs végétaux généralement stylisés (guirlandes de fleurs, branches, palmettes, volutes, entrelacs, rinceaux) et de divers autres motifs (rubans entrelacés, draperies) à l'exclusion de la figure humaine et de la représentation animale.
Ornements composés de figures géométriques (réseaux de losanges, champs d'étoiles), de motifs végétaux généralement stylisés (guirlandes de fleurs, branches, palmettes, volutes, entrelacs, rinceaux) et de divers autres motifs (rubans entrelacés, draperies) à l'exclusion de la figure humaine et de la représentation animale.
ARRACHAGE (du latin radix, radicis = racine)
Action de détacher avec un effort plus ou moins grand une partie souvent superficielle accrochée sur une autre en la déchirant.
Mot utilisé pour décrire la technique des "affichistes" (Dufrêne, Hains, Villeglé)
ARDOISE
Support utilisé parfois pour des tableaux de petite taille, en général au XVII° siècle.
ARRIERE-PLAN
Plan qui se trouve le plus en arrière dans un paysage réel ou dans une reproduction. C'est aussi ce qui apparaît derrière le sujet principal.
ART
1. Moyen d'obtenir un résultat par l'effet de ses aptitudes (adresse, habileté)
2. Démarche qui conduit à la création d'œuvres humaines singulières, expression d'un idéal esthétique.
3. Désigne aussi ces œuvres elles-mêmes et l'ensemble des œuvres d'une époque, d'un mouvement ou d'un lieu (art grec, art classique, art océanien).
2. Démarche qui conduit à la création d'œuvres humaines singulières, expression d'un idéal esthétique.
3. Désigne aussi ces œuvres elles-mêmes et l'ensemble des œuvres d'une époque, d'un mouvement ou d'un lieu (art grec, art classique, art océanien).
ART BRUT
Se caractérise par l'utilisation fréquente de matériaux à priori non artistiques. Art exprimant la spontanéité, proche de l'art des marginaux, des productions des enfants avant l'apprentissage des codes de représentation (Chaissac, Dubuffet).
ART CINETIQUE (Grec Kinésis, mouvement)
Mouvement artistique des années 70 souvent proche d'une abstraction géométrique. Il privilégie le mouvement virtuel ou rétinien (op'art ou Optical art) ou le mouvement réel (animation des œuvres par moteurs ou manipulation des spectateurs). Le GRAV (Groupe de Recherche d'Art Visuel) regroupe des artistes comme Agam, Cruz-Diez, Soto, Vasarely, etc., tandis que Tinguely construit ses machines animées par des moteurs.
ART CONCEPTUEL
Courant artistique des années 1960 issu de l’art minimal. L'objet d’art n'est pas considéré pour sa forme, mais pour ce qu’il signifie; le discours devient matériau de la pratique (Beuys, Kosuth).
ARTE POVERA
Mouvement artistique né en Italie dans les années 1960.
Les artistes (Anselmo, Kounellis, Merz, Penone, etc.) ont souvent recours à des matériaux d’origine naturelle (verre, bois, terre, minéraux, textile, etc.) et adoptent une posture contestataire, libératrice et antimoderne avec un parti pris de dénuement.
Les artistes (Anselmo, Kounellis, Merz, Penone, etc.) ont souvent recours à des matériaux d’origine naturelle (verre, bois, terre, minéraux, textile, etc.) et adoptent une posture contestataire, libératrice et antimoderne avec un parti pris de dénuement.
ARTISTIQUE
"Notion complexe et en construction qui ne se définit pas de manière univoque" :
1. Production inscrite dans le champ des arts qui exprime un point de vue singulier chargé de sens sur le réel ou l'ego de l'artiste. Elle donne forme à son rapport au monde (production artistique).
2. Ce qui fait entrer une conception ou un matériau usuel dans le champ reconnu de l'art et de ses pratiques (démarche artistique).
1. Production inscrite dans le champ des arts qui exprime un point de vue singulier chargé de sens sur le réel ou l'ego de l'artiste. Elle donne forme à son rapport au monde (production artistique).
2. Ce qui fait entrer une conception ou un matériau usuel dans le champ reconnu de l'art et de ses pratiques (démarche artistique).
ARTS APPLIQUES
On considère dans les arts appliqués :
- les métiers d'art (vitrail, bijoux, céramique, etc.)
- le design d'espace (architecture, décoration, décors, stands, création d'espaces provisoires ou non...)
- le design de mode (vêtement, haute couture, costume, tenues spécialisées, accessoires : sacs, chaussures, chapeaux...)
- le design de produit (mobilier, objets industriels...)
- le design de communication (graphisme, pub, multimédia...)
ASSEMBLAGE
Equivalent tridimensionnel du collage.
Désigne une œuvre constituée d’éléments initialement distincts souvent de natures différentes rendus solidaires (objets ou fragments d’objets, naturels ou manufacturés, formes façonnées, etc.).
Un assemblage consiste à réunir de manière solidaire différents éléments (matériaux bruts ou d'objets de récupération) pour former un tout.
Les artistes cubistes ou dadaïstes ont popularisé ce mode de création. D'autres en ont fait le principe même de leur mode de création. Kurt Schwitters invente le terme de "Merz" pour désigner ses assemblages. Robert Rauschenberg qualifie ses assemblages de "Combine painting" et Daniel Spoerri crée ses "tableaux-pièges".
Dans chacun des cas, ces assemblages très différents obéissent à une démarche artistique précise.
Les artistes cubistes ou dadaïstes ont popularisé ce mode de création. D'autres en ont fait le principe même de leur mode de création. Kurt Schwitters invente le terme de "Merz" pour désigner ses assemblages. Robert Rauschenberg qualifie ses assemblages de "Combine painting" et Daniel Spoerri crée ses "tableaux-pièges".
Dans chacun des cas, ces assemblages très différents obéissent à une démarche artistique précise.
ATELIER
C'est le lieu privilégié où l'artiste crée. Qu’il soit sculpteur, peintre ou graveur, il concentre généralement en ce lieu des œuvres anciennes et d'autres en devenir.
ATTRIBUTION
Acte consistant à reconnaître qu'une œuvre d'art a été exécutée par un artiste déterminé.
AVANT-GARDE
Courant artistique novateur et contestataire de presque tout le XX° siècle. Il s'affirme en rupture avec les codes établis. Premières avant-gardes apparaissent au début du XX° siècle : cubisme, fauvisme, futurisme, orphisme, rayonnisme, Dada…
AVANT-PLAN
C'est le premier plan d'un paysage ou d'une reproduction quelconque, c'est aussi un ou plusieurs éléments qui apparaissent avant le premier plan et qui se trouvent en partie hors champ.
B
BAROQUE
C'est un style originaire d'Italie qui touche l'ensemble des disciplines artistiques (peinture, sculpture, architecture, musique...) mais également la littérature. Il va se répandre dans une grande partie de l'Europe et de l'Amérique latine durant les XVIIe et XVIIIe siècles. L’art baroque cherche à étonner, à séduire, jouant sur la courbe, les effets de mouvements, les compositions compliquées, les contrastes lumineux et parfois la surabondance de détails. Le mot baroque peut aussi être un adjectif qualificatif synonyme d’alambiqué, d’exagérément décoratif, de bizarre, d'original ou d'excentrique.
BAS-RELIEF
BAUHAUS
Ecole d'art et d'architecture allemande fondée par Walter Gropius en 1919, fermée en 1933, dans laquelle le rationalisme et le fonctionnalisme servirent de principe aux arts appliqués. De nombreux artistes et architectes y ont enseigné (Malevitch, Klee, Kandinsky…).
BEAU
Ce qui fait éprouver une émotion esthétique. "Les règles du beau sont éternelles, immuables et les formes en sont variables" (Delacroix) Le beau est donc une notion qui peut varier selon les civilisations, les modes et les époques.
BESTIAIRE
Représentations d'animaux réels ou imaginaires dans une œuvre ou un groupe d’œuvres d'un même auteur ou d'une même époque. Les bestiaires étaient très courants au Moyen Age.
BIDIMENTIONNEL
Qui ne possède que deux dimensions, qui se déploie sur un plan (la troisième étant considérée comme négligeable). C'est le cas des images, peintures ou photos, par exemple.
BISTRE
Couleur brune obtenue en faisant bouillir de la suie dans de l'eau additionné de gomme. Le bistre a été utilisé dès le XIV° siècle en Italie dans des manuscrits. A partir du XIX° siècle, on lui préféra la sépia.
BITUME
Corps riche en carbone, de consistance variable, que l'on mélange à chaud avec de l'huile de lin et de la cire vierge, pour obtenir une couleur brune très brillante, dont les peintres tirent des effets de transparence.
BLAIREAU
Pinceau de poils doux, plat, large ou cylindrique, mais jamais pointus, dont les poils s'écartent vers les extrémités.
Les peintres l'utilisent pour éliminer les traces laissées dans les pâtes par des brosses plus dures. Cette opération s'appelle le blaireautage.
BOIS GRAVE
Le bois gravé est le plus ancien procédé de l'estampe. Le bois est utilisé comme matière de gravure en relief, dite aussi taille d'épargne.
On distingue:
• Le bois gravé, dit aussi bois de fil, le fil étant parallèle à la surface de la planche
• La gravure sur bois, dite aussi bois debout, le fil étant perpendiculaire à la surface de la planche.
BOISERIES PEINTES
Ornementation recouvrant les murs intérieurs des demeures, des palais, et éventuellement des édifices religieux. Les boiseries sont généralement sculptées, rarement peintes, et lorsque la couleur intervient, elle se contente de rehausser les parties sculptées et les moulures.
BOL
Variété d'argile contenant de l'oxyde de fer jaune ou rouge
BORD
Désigne le pourtour, la partie située à la limite, au contour, ou encore à l'extrémité d'une surface ou d'un objet.
BOZZETO
Nom donné à une esquisse peinte ou sculptée de petites dimensions, par opposition à une œuvre achevée ou exécutée avec soin.
BROSSE
La brosse est une sorte de pinceau généralement assez large, de forme plate ou ronde, formé de poils ou de fils plus ou moins flexibles et d'égale longueur. Selon les matériaux utilisés et la nature de son travail, le peintre emploie différents types de brosses.
BROYAGE
Action de concasser et de réduire en poudre les couleurs sèches, puis de les amalgamer à l'huile, à l'eau, ou à tout autre liant.
BRUNIR
Opération pratiquée spécialement à l'époque médiévale, qui consiste à polir et à rendre brillantes les feuilles d'or ou d'argent qui forment les fonds de certains tableaux, en écrasant les aspérités de la surface.
BRUNISSOIR
En peinture, outil formé d'une pierre lisse emmanchée (agate, hématite) ou d'un bloc d'acier sans arêtes, que l'on frotte à plat sur les fonds d'or et d'argent pour leur donner du poli.
BURIN
La gravure au burin a longtemps été considérée comme la part la plus noble de l'art de l'estampe. Elle permet beaucoup de netteté et de force dans le trait, des nuances délicates et un ton varié.
Le burin est un instrument composé d'une tige d'acier dur en forme de carré ou de losange.
Le burin est un instrument composé d'une tige d'acier dur en forme de carré ou de losange.
C
CABINET
Nom donné à une pièce où l'on conserve une collection, publique ou privée, de tableaux, de dessins, d'estampes, de pierres gravées...
CADAVRE EXQUIS
Inventé par les surréalistes, cette expérience consiste à écrire ou dessiner à plusieurs sur un même support. Chacun leur tour, les protagonistes écrivent ou dessinent sans savoir ce qui a été réalisé auparavant.
CADRAGE
Désigne l'action de choisir avec précision ce qui sera présenté au regard du public (cadrer). Le cadrage a une conséquence directe sur le plan de l'image (gros plan, plan d'ensemble, etc.). Tout ce qui se trouve à l'intérieur du cadre est dit dans le champ, que tout ce qui n'est pas dans le cadre est dit hors champ. Par extrapolation, ce terme peut être utilisé pour une peinture ou un dessin.
CADRE
Bord matériel qui isole le champ de l'œuvre bidimensionnelle de l'espace environnant. Ce mot désigne souvent la bordure de bois ou de métal qui entoure un tableau et contribue à sa présentation mais il désigne aussi plus généralement ce qui limite le champ d'une image. Exemple : tour ou bordure d’un tableau, case d'une vignette de bande dessinée, tour d'une photographie ou d'un bas-relief…
CADRER
CALLIGRAMME
Texte le plus souvent poétique dont les lettres ou les mots forment aussi un dessin. Ce dessin est une illustration du texte. L’écrivain Guillaume Apollinaire (1880-1918) est l'un des grands spécialistes du genre.
CALLIGRAPHIE
Art de bien former les lettres de l'écriture. Les pays musulmans et asiatiques ont particulièrement développé cet art.
CAMAIEU
Le camaïeu est une manière de peindre avec les valeurs d'une seule couleur. On obtient ainsi différentes nuances ou valeurs.
Peinture monochrome dont le modelé est rendu par le jeu des tons, allant du clair au foncé d'une même couleur, mélangée à du blanc.
Par analogie, ce terme fut appliqué aux peintures qui, par léger modelé ou l'impression de trompe l'œil, donne l'illusion d'un relief sculpté.
Par analogie, ce terme fut appliqué aux peintures qui, par léger modelé ou l'impression de trompe l'œil, donne l'illusion d'un relief sculpté.
CAMOUFLAGE
Action de dissimuler, de déguiser ou de transformer avec l'intention de soustraire à l'attention et à la vue.
CANON
C'est l'ensemble des règles qui déterminent les proportions du corps humain à une époque donnée et selon des critères esthétiques propres à chaque culture. Par extension, un canon est un modèle aux proportions idéales. Les canons de la beauté servent de référence pour toutes les créations du même type. L'Apollon du Belvédère (Statue du Musée du Vatican) a été considéré depuis la Renaissance comme le canon de beauté masculine hérité de la Grèce ancienne.
CARICATURE (du latin carricare : charger)
Déformation exagérée des traits d'une personne dans un portrait. C'est le dessin humoristique ou satirique d'un personnage. Il en donne une vision déformée, exagérant les défauts, les particularités physiques ou morales.
CARREAU (Mise au)
Procédé permettant de reproduire à la même échelle ou à une échelle différente un modèle original, peint ou dessiné. On trace (à la sanguine, au charbon) des lignes verticales et horizontales, régulièrement espacées et se coupant à angle droit, sur toute la surface du modèle et on reproduit les divisions ainsi obtenues sur le support destiné à la copie.
CARTE
Ornement destiné à décorer un cadre et la bordure d'un tableau. Par extension, étiquette fixé sur le cadre d'un tableau, ou à côté et sur laquelle sont inscrits le nom et les dates de l'auteur et le titre de l'œuvre.
CARTELLINO
Feuille de papier, tablette ou cartouche de marbre figuré en trompe l'œil dans un tableau et sur lequel est inscrite la signature du peintre, et parfois la date de l'œuvre. Le Cartellino peut être associé à un portrait d'artiste, mais il est le plus souvent autonome.
CARTOUCHE
Ornement formant le cadre d'une inscription, d'une devise ou d'armoiries
CATEGORIE
Ensemble d'éléments de même nature ; genre selon une classification traditionnelle : le portrait, le paysage, la nature morte, la peinture d'histoire…
CERNER
En peinture, cerner est une opération qui consiste à marquer plus ou moins fortement un contour, celui d'un personnage ou d'une forme.
CAUTERE
Sorte de petit fer qui, chauffé, sert à obtenir des effets d'estompe dans le procédé de la peinture à l'encaustique.
CERAMIQUE
La peinture est l'une des manières de décorer la céramique, à côté de l'impression, de la gravure et du relief.
CERCLE CHROMATIQUE
Le cercle chromatique présente l'enchaînement des couleurs primaires, secondaires et tertiaires autour d'un cercle.
Cette harmonie a été étudiée de tous temps par les arts. Le cercle chromatique du chimiste* Eugène Chevreul (1786-1889), qui fut à l'origine de la peinture impressionniste est considéré comme le document de référence.
(Chevreul était un chimiste qui travaillait pour l'industrie de la teinture pour tissus à la Manufacture des Gobelins)
Cette harmonie a été étudiée de tous temps par les arts. Le cercle chromatique du chimiste* Eugène Chevreul (1786-1889), qui fut à l'origine de la peinture impressionniste est considéré comme le document de référence.
(Chevreul était un chimiste qui travaillait pour l'industrie de la teinture pour tissus à la Manufacture des Gobelins)
La roue chromatique est identique en synthèse additive et soustractive: ce sont les rôles des couleurs représentées qui changent (les couleurs primaires deviennent les couleurs secondaires et inversement). Pour ne pas les mélanger, on place au centre ce que donne le mélange des trois couleurs primaires : blanc en synthèse additive (lumière), noir en synthèse soustractive (matière).
Quel que soit le cercle chromatique représenté, on observe toujours les règles suivantes :
• les trois couleurs primaires sont placées en gros et sont situées à 120 ° les unes des autres
• les trois couleurs secondaires sont placées exactement au milieu de deux couleurs primaires
Les couleurs du cercle chromatique peuvent être classées en couleurs chaudes (qui évoquent le feu, le soleil) et couleurs froides (qui évoquent l'eau, la glace).
Les couleurs limites (le vert-jaune, le violet) seront classés chaud ou froid par contraste avec leur environnement : à côté d'un bleu, le violet paraîtra chaud. Inversement, on le trouvera froid à côté d'un orange.
• les trois couleurs primaires sont placées en gros et sont situées à 120 ° les unes des autres
• les trois couleurs secondaires sont placées exactement au milieu de deux couleurs primaires
Les couleurs du cercle chromatique peuvent être classées en couleurs chaudes (qui évoquent le feu, le soleil) et couleurs froides (qui évoquent l'eau, la glace).
Les couleurs limites (le vert-jaune, le violet) seront classés chaud ou froid par contraste avec leur environnement : à côté d'un bleu, le violet paraîtra chaud. Inversement, on le trouvera froid à côté d'un orange.
CHAMP
Désigne l’espace ou la surface limitée par le cadre. Le champ d'un appareil photographique désigne la portion d'espace qui sera photographiée. On parle aussi de champ de vision pour désigner ce qui s'offre à notre regard. Le contre-champ désigne à la fois la disposition de la caméra opposée à celle du plan précédent et le plan qui sera filmé sous cet angle de vue et ce cadrage.
CHANCI
Altération du vernis d'un tableau sous forme de moisissures blanches et farineuses dues à l'action de l'humidité sur certains vernis, qu'elle décompose en superficie ou en profondeur. Le chanci forme une sorte de voile blanchâtre plus ou moins opaque sur la surface picturale.
CHASSIS
Assemblage de pièces de bois ou d'autres matières sur lequel est tendue et fixée une toile à peindre.
CHEVALET
CIMAISE
Corniche sur lequel on accroche ou on pose des tableaux dans les musées et les galeries. Au XIX° siècle, on disait d'un peintre qui exposait dans les Salons qu'il avait obtenu les "honneurs de la cimaise" s'il était parvenu à faire accrocher son tableau bien en vue.
CINABRE
Sulfure rouge naturel de mercure.
CINETISME
Mouvement artistique dont les œuvres sont caractérisées par l’utilisation du mouvement réel (Calder, Tinguely, Pol Bury, Sotto).
CIRCULATION
CIRE
Substance d'origine animale, végétale ou minérale de couleur jaune ou blanche qui sert de liant agglutinant dans certaines peintures ou vernis.
CITATION
Dans une œuvre plastique, une citation est une référence directe à une autre œuvre, dans sa totalité ou pour partie.
CLAIR-OBSCUR
Procédé technique qui consiste à jouer sur la diffusion de la lumière dans une peinture représentant le plus souvent des scènes d'intérieurs nocturnes. Les effets de lumière sont très puissants à certains endroits du tableau et inexistants à d'autres. C'est une peinture de contraste dans laquelle excelle Caravage (1571-1610) et Georges de La Tour (1593-1652).
CLASSIQUE
En arts plastiques, désigne ce qui appartient à l'Antiquité gréco-romaine ou les œuvres et artistes qui s'inspirent de cette période à partir du XVe siècle. Le terme est également synonyme de traditionnel.
CLIVAGE
Séparation qui se produit entre deux couches superposées d'une peinture. Cette perte d'adhérence est provoquée par différents facteurs: altération des éléments constitutifs de la matière picturale, dilatation et contraction du support, contraction des vernis.
COBALT
Métal blanc proche du fer et du nickel, qui désigne le bleu en général.
COBRA (de Copenhague Bruxelles Amsterdam)
De 1948 à 1951 ce mouvement artistique a privilégié toutes les formes d'art non officiel : art brut, arts populaires, arts primitifs, dessins d'enfants… (Alechinsky, Appel, Jorn…).
COHERENCE PLASTIQUE
C'est la logique qui se dégage de l'ensemble d'une œuvre, même si les éléments qui la composent sont hétérogènes. Une œuvre est cohérente lorsque les relations entre les différentes parties entretiennent entre elles un lien particulier et concourent aussi à créer un tout.
COLLAGE
Procédé apparu au début du XXe siècle consistant à fixer sur un support des fragments de matériaux initialement hétérogènes, en particulier des papiers découpés, des photographies et des petits objets voisinant ou non avec de la matière picturale. L'un des premiers « collages» est une œuvre de Pablo Picasso, "Nature morte à la chaise cannée" de 1912, dans laquelle il colle un morceau de toile cirée imprimée d'un motif de cannage pour figurer le dessus d'une chaise.
Ce geste est fondamental dans l'art du XX° siècle ; il est également utilisé dans d’autres domaines (musique, littérature) et remis en avant par l’infographie.
Une de ses pratiques insiste sur le rapprochement, la juxtaposition des images (Surréalistes dont Max Ernst) ; une autre insiste davantage sur la violence d’impact du matériau et sur les possibilités poétiques et formelles qu’elle libère (Arp, Chaissac, Dubuffet, Schwitters…).
Ce geste est fondamental dans l'art du XX° siècle ; il est également utilisé dans d’autres domaines (musique, littérature) et remis en avant par l’infographie.
Une de ses pratiques insiste sur le rapprochement, la juxtaposition des images (Surréalistes dont Max Ernst) ; une autre insiste davantage sur la violence d’impact du matériau et sur les possibilités poétiques et formelles qu’elle libère (Arp, Chaissac, Dubuffet, Schwitters…).
COLLE
Substance agglutinante, d'origine végétale ou animale, entrant dans la composition des préparations, des enduits, de certaines émulsions et peinture à la détrempe.
COMBINATOIRE
Qui concerne les différentes possibilités d'arrangement, de combinaison et de permutations des éléments d'un tout.
COMBINE-PAINTING
Mot américain qui désigne la peinture de certains artistes incluant des objets divers et inattendus comme dans les œuvres de Robert Rauschenberg à qui l'on doit l'utilisation de ce mot.
COMPOSITE
Se dit d'une œuvre formée d’éléments hétérogènes (différents, disparates).
Organisation hiérarchisée d'un espace bi ou tridimensionnel qui tient compte du format dans lequel elle s'inscrit (différent en cela de la structure) et dont le tout est davantage que la somme des compositions parties qui la constituent.
Elle désigne la position des différents éléments qui sont représentés dans une œuvre.
Le choix de cette position est très important pour la signification de l'ensemble.
A l'aide de croquis et de dessins préparatoires, l'artiste passe souvent beaucoup de temps à rechercher la meilleure composition possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser l'ensemble de l’œuvre avant même d'entreprendre la réalisation partie par partie.
Organisation hiérarchisée d'un espace bi ou tridimensionnel qui tient compte du format dans lequel elle s'inscrit (différent en cela de la structure) et dont le tout est davantage que la somme des compositions parties qui la constituent.
Elle désigne la position des différents éléments qui sont représentés dans une œuvre.
Le choix de cette position est très important pour la signification de l'ensemble.
A l'aide de croquis et de dessins préparatoires, l'artiste passe souvent beaucoup de temps à rechercher la meilleure composition possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser l'ensemble de l’œuvre avant même d'entreprendre la réalisation partie par partie.
COMPOSITION
Organisation hiérarchisée d'un espace bi ou tridimensionnel qui tient compte du format dans lequel elle s'inscrit (différent en cela de la structure) et dont le tout est davantage que la somme des parties qui la constituent. Elle désigne la position des différents éléments qui sont représentés dans une œuvre. Le choix de cette position est très important pour la signification de l'ensemble. À l'aide de croquis et de dessins préparatoires, l'artiste passe souvent beaucoup de temps à rechercher la meilleure composition possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser l'ensemble de l’œuvre avant même d'entreprendre la réalisation partie par partie.
COMPRESSION
Désigne une œuvre obtenue grâce à cette technique; le terme est le plus souvent associé au travail du sculpteur César.
CONCEPT
Représentation mentale, générale et abstraite d'un objet (c'est l'idée générale).
CONCEPTUEL
Qui fait référence à une réflexion de l'esprit, aux idées, au concept et non à la nature physique de quelque chose.
CONNOTATION
En analyse d'image rechercher les connotations c'est déduire de ce que l'on voit ce qui n'est pas directement montré, mais suggéré par les codes plastiques, les moyens d'expression utilisés qu'il convient donc de savoir décoder.
CONSTITUANTS PLASTIQUES
Désigne l'ensemble des éléments plastiques d'une œuvre (formes, couleurs, matières, rythmes, etc.) et leurs interactions qui produisent le sens.
CONSTRUCTION
1. Action d'édifier, de bâtir, d'assembler les différentes parties d'un tout
2. Résultat de la construction
3. Elaboration ou conception d'un projet.
2. Résultat de la construction
3. Elaboration ou conception d'un projet.
CONSTRUIT
CONTEXTE
Ensemble de ce qui constitue l'environnement et les circonstances dans lesquels s'est produit un événement, une création, etc. Le contexte peut permettre d'en préciser le sens, la valeur.
CONTOUR
C'est la ligne virtuelle ou dessinée qui marque le tour d'un corps, d'un objet ou d'une figure. Le contour est une limite.
CONTRASTE
Antagonisme entre deux aspects d'un système. C'est une opposition importante et remarquable entre deux couleurs, deux formes, etc. Le noir contraste fortement avec le blanc.
Ainsi dans une œuvre : l'opposition de couleurs, de valeurs, de dimensions, de formes, de matières, etc. se font ressortir l’une l’autre.
Ainsi dans une œuvre : l'opposition de couleurs, de valeurs, de dimensions, de formes, de matières, etc. se font ressortir l’une l’autre.
CONTRE-JOUR
Phénomène optique dû à la présence d'un éclairage situé derrière l'objet ou la personne que l'on regarde. Ce dernier, ou cette dernière, devient totalement sombre et l'on ne distingue aucun ou très peu de détails.
CONTRE-PLONGEE
Terme cinématographique et photographique qui indique que le sujet que l'on observe est placé plus haut que le niveau de nos yeux.
COOP HIMMELBLAU
Fondé en 1968 en Autriche par trois architectes ce groupe s'est constitué autour d'une idée : "…rendre l'architecture aussi légère et variable qu'un nuage en sollicitant l'imagination". "Construire le bleu du ciel" pour libérer l'architecture, la rendre ouverte en repoussant sans cesse les limites, tel est le défi d'une démarche singulière et radicale.
COPIER
Reproduire à un ou plusieurs exemplaires.
COPISTE
Artiste peintre spécialisé dans la reproduction d'œuvres originales de maîtres. Par extension, le terme désigne les peintres qui, dans les galeries des musées, reproduisent les tableaux exposés.
CORPS
Le corps humain, tantôt sujet (figuré ou en acte), tantôt objet (pinceau vivant dans une anthropométrie de Klein) joue un rôle primordial dans l'art du XX° siècle. Au cours de l'acte pictural, l'action du corps de l'artiste, sa gestualité, est privilégiée dans de nombreux mouvements artistiques (Action Painting, expressionnisme, abstrait, tachisme…), parfois au contraire rejetée à dessein (hyperréalisme). On parle aussi du corps de la peinture, de sa matérialité expressive.
COUCHE PICTURALE
Elle est formée par l'ensemble des couches de peinture superposées qui se situent entre la préparation et le vernis protecteur. On distingue généralement les couches suivantes:
• La couche de l'esquisse, ou premier tracé
• La couche du premier modelé (monochrome et à base de colle)
• Une ou deux couches intermédiaires, localement colorisées (à l'œuf, à la colle, en détrempe)
• La couche en modelé finale (à l'huile)
Cet ordre n'est pas toujours respecté. Dans certaines techniques, l'application des couches et leur composition sont très différentes: peinture à l'encaustique, aquarelle, gouache. La peinture moderne "alla prima" s'exécute directement en une seule couche.
• La couche de l'esquisse, ou premier tracé
• La couche du premier modelé (monochrome et à base de colle)
• Une ou deux couches intermédiaires, localement colorisées (à l'œuf, à la colle, en détrempe)
• La couche en modelé finale (à l'huile)
Cet ordre n'est pas toujours respecté. Dans certaines techniques, l'application des couches et leur composition sont très différentes: peinture à l'encaustique, aquarelle, gouache. La peinture moderne "alla prima" s'exécute directement en une seule couche.
COULEUR
« la couleur est la matière première de la peinture» (T. Van Doesburg, 1930). Chaque artiste lui voue un intérêt particulier et lui attribue une fonction précise. Fernand Léger, par exemple, se sert de la couleur comme d'un moyen de structurer l'espace plastique alors que Georges Braque affirme: «La couleur vint plus tard. Il fallait bien créer un espace avant de le meubler. Mais une fois créé, il devait être meublé »
Matériellement, on obtient la couleur grâce à des pigments.
Il existe trois couleurs primaires pigment : magenta, jaune (yellow) et cyan. Ce sont des couleurs pures impossibles à obtenir en mélangeant d'autres couleurs. Lorsque l'on mélange deux couleurs primaires, on obtient les couleurs complémentaires : orange (jaune + magenta), vert (jaune + cyan), violet (cyan + magenta).
Grâce aux couleurs primaires, on peut obtenir par mélange toutes les autres couleurs possibles et imaginables. Par exemple, on obtient du marron en mélangeant du jaune et du rouge en proportions identiques, puis en ajoutant un peu de noir ou de bleu. Le blanc correspond à l'absence totale de couleur alors que le noir est le résultat du mélange des trois couleurs primaires dans des proportions absolument identiques (synthèse soustractive).
En physique (synthèse additive), pour la vidéo ou la télévision, le noir est l'absence de lumière, le blanc est la lumière. Les couleurs primaires lumière sont alors le bleu, le rouge et le vert. Lorsque l'on fait converger trois sources de lumière, une bleue, une rouge et une verte, on obtient une lumière blanche. Chacune de ces trois couleurs primaires contient une part de blanc qui ne peut être obtenu que par addition des deux autres.
Matériellement, on obtient la couleur grâce à des pigments.
Il existe trois couleurs primaires pigment : magenta, jaune (yellow) et cyan. Ce sont des couleurs pures impossibles à obtenir en mélangeant d'autres couleurs. Lorsque l'on mélange deux couleurs primaires, on obtient les couleurs complémentaires : orange (jaune + magenta), vert (jaune + cyan), violet (cyan + magenta).
Grâce aux couleurs primaires, on peut obtenir par mélange toutes les autres couleurs possibles et imaginables. Par exemple, on obtient du marron en mélangeant du jaune et du rouge en proportions identiques, puis en ajoutant un peu de noir ou de bleu. Le blanc correspond à l'absence totale de couleur alors que le noir est le résultat du mélange des trois couleurs primaires dans des proportions absolument identiques (synthèse soustractive).
En physique (synthèse additive), pour la vidéo ou la télévision, le noir est l'absence de lumière, le blanc est la lumière. Les couleurs primaires lumière sont alors le bleu, le rouge et le vert. Lorsque l'on fait converger trois sources de lumière, une bleue, une rouge et une verte, on obtient une lumière blanche. Chacune de ces trois couleurs primaires contient une part de blanc qui ne peut être obtenu que par addition des deux autres.
COULURE
COUTEAU
Lame d'acier, en forme de truelle, plus ou moins large, longue ou flexible, dont les peintres se servent pour manipuler les couleurs sur la palette.
Le couteau sert aussi à enlever les impuretés de la toile, ou à la décharger de couleur. Depuis le XIX° siècle, les peintres préfèrent parfois le couteau au pinceau pour poser les couleurs sur la toile et les travailler, tels Courbet et les impressionnistes.
Le couteau sert aussi à enlever les impuretés de la toile, ou à la décharger de couleur. Depuis le XIX° siècle, les peintres préfèrent parfois le couteau au pinceau pour poser les couleurs sur la toile et les travailler, tels Courbet et les impressionnistes.
CRAIE
Calcaire blanc, qui entre dans la composition des préparations et des enduits à l'eau et à la colle.
CRAYONS GRAPHITE
Le degré de dureté des mines de crayons est défini par l'échelle suivante :
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9H
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8H
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7H
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6H
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5H
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4H
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3H
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2H
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H
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F
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HB
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B
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2B
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3B
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4B
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5B
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6B
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7B
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8B
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9B
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Dure
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→
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Moyenne
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→
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Tendre
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- H (hard) : dure (ou sèche);
- B (black) : tendre (ou grasse) ;
- HB (hard black) : moyenne ;
- F (fine point) : fine. Il s'agit du milieu de l'échelle, HB étant un peu plus tendre.
Ils possèdent différents degrés de dureté ou de tendreté de 10H jusqu'à 10B.
Le crayon basique de dureté moyenne est le crayon HB.
Plus vous allez vers les H (2H, 4H, 6H etc.), plus votre mine sera dure. le tracé sera d'un gris très clair et si vous appuyez sur le papier, vous le graverez car la pointe est extrêmement dure. On utilise surtout ces mines en dessin technique ou sur calque car ils permettent un tracé très propre sans bavures. Ils sont peu utilisés en dessin artistique sauf pour des rendus très clairs.
Les crayons B, 2B, 4B etc. sont au contraire de plus en plus tendres : le tracé sera bien noir et très gras. On les utilise surtout pour modeler des ombres et des contrastes. Il est essentiel de fixer le dessin sous peine de bavures et de salissures. L'utilisation dans un même dessin des différentes gradations le rendra plus riche et plus intéressant.
Plus vous allez vers les H (2H, 4H, 6H etc.), plus votre mine sera dure. le tracé sera d'un gris très clair et si vous appuyez sur le papier, vous le graverez car la pointe est extrêmement dure. On utilise surtout ces mines en dessin technique ou sur calque car ils permettent un tracé très propre sans bavures. Ils sont peu utilisés en dessin artistique sauf pour des rendus très clairs.
Les crayons B, 2B, 4B etc. sont au contraire de plus en plus tendres : le tracé sera bien noir et très gras. On les utilise surtout pour modeler des ombres et des contrastes. Il est essentiel de fixer le dessin sous peine de bavures et de salissures. L'utilisation dans un même dessin des différentes gradations le rendra plus riche et plus intéressant.
CRAYONS DE COULEUR
Les crayons de couleur utilisent des mines faites de pigments mélangés à de l'argile et de la gomme ou de la résine. Ils sont apparus au début du XXe siècle et leur emploi s'est généralisé dans la seconde moitié du siècle. Les crayons decouleur de qualité sont largement utilisés par les professionnels. Ils présentent une large gamme de couleurs et de nuances. Ils sont généralement équipés de mines de type gras : selon les fabrications, il existe cependant divers degrés de dureté, mais qui ne sont pas indiqués, contrairement à leurs équivalents graphite.
CREER
Inventer, transformer ou réorganiser en fonction d'une nouvelle conception, apportant ainsi une nouvelle perception.
CROQUIS
C'est un dessin rapide à main levée destiné à noter graphiquement une idée ou une observation et qui n'a pas obligatoirement une destination ou une dimension artistique.
CUBISME
Mouvement artistique qui, entre les années 1910 et 1930, se proposait de représenter les objets décomposés en éléments géométriques simples (Picasso, Braque, Juan Gris)
CROUTE
CUIVRE
Métal jaune ou rouge parfois utilisé en plaque ou en panneaux, pour servir de support à une peinture.
CYCLE
DADA ou DADAÏSME
Mouvement artistique né pendant la première guerre mondiale (1916) caractérisé par une remise en question de l'idée de Beau en Art et une provocation non dénuée d'humour (Arp, Hausmann, Man Ray, Picabia, Schwitters, Tzara...)
DECALCOMANIE
Procédé qui permet de transporter les images coloriées sur la porcelaine, le verre ou le papier.
Ce terme désigne également le procédé découvert par Oscar Dominguez: "Etendez au moyen d'un gros pinceau de la gouache noire plus ou moins diluée par places sur une feuille de papier blanc satiné que vous recouvrez aussitôt d'une semblable sur laquelle vous exercerez une pression moyenne. Soulevez sans hâte cette seconde feuille".
Ce terme désigne également le procédé découvert par Oscar Dominguez: "Etendez au moyen d'un gros pinceau de la gouache noire plus ou moins diluée par places sur une feuille de papier blanc satiné que vous recouvrez aussitôt d'une semblable sur laquelle vous exercerez une pression moyenne. Soulevez sans hâte cette seconde feuille".
DECORATIF
Se dit d'éléments qui n'ont d'autre fonction que l'agrément et l'embellissement.
Péjorativement: sans réelle importance, sans intérêt.
Péjorativement: sans réelle importance, sans intérêt.
DECONSTRUIT
Résultat d’une déconstruction, c'est-à-dire de la décomposition organisée d'un système élaboré. (voir : construit)
DECOUPAGE
Action d'extraire un élément en le taillant selon son contour ou action de morceler un ensemble. Désigne aussi la présentation d'un récit (scénario) en division (plans ou séquences) comportant toutes les indications techniques nécessaires à sa réalisation (film, BD...)
DEFORMATION
DEGRADE
Affaiblissement progressif et continu d’une couleur ou d’une valeur. Il désigne le passage d'une couleur à une autre, ou d'une valeur à une autre avec une transition où les deux se confondent.
DELIMITER
Circonscrire, fixer et marquer les limites, les frontières.
DENOTATION
En analyse d'image, faire la dénotation c'est décrire tout ce qui est de l'ordre du représenté, repérer toutes les informations, contenue dans l'image en opérant une hiérarchie.
DEMARCHE
C'est une manière de conduire un raisonnement, une méthode. La démarche artistique est la manière dont un artiste effectue son itinéraire de création par rapport à des choix (thème, engagement, support, format, technique, etc.) voire même en travaillant avec le hasard. La démarche est très importante, elle détermine et singularise l’œuvre, elle caractérise l'artiste.
DEMI-TEINTES
On appelle demi-teintes les teintes dont la valeur est à mi-chemin entre le clair et le foncé.
DESIGN
Discipline artistique tournée vers la conception d'objets usuels. Outre l'aspect esthétique de ces objets, le design doit respecter des contraintes fonctionnelles et des impératifs de production.
DESSIN
Ensemble de traits ou de lignes qui représentent. Le dessin est une technique et un art. C'est également le contour d'un objet, d'une personne, etc. Le dessin préparatoire est exécuté pour étudier la composition, la construction de l'espace ou les traits d'un personnage, avant la réalisation d'une œuvre. Le dessin technique est un dessin dont la destination est essentiellement fonctionnelle. Il doit être d'une exécution précise, porter des dimensions (des cotes) ou une échelle de grandeur. Il sert de base à la réalisation de toutes sortes d'objets.
DESSOUS
Couches d'impression que le peintre applique sur la préparation pour mettre en valeur les couches ultérieures et les faire jouer par transparence.
DETACHEMENT
Séparation de la couche picturale d'une fresque, ou d'une peinture murale, du mur auquel elle adhérait.
DETAIL
Le détail peut désigner une petite partie d’une figure, d’un objet ou d’un ensemble. "En détail" signifie avec précision, sans exclure la moindre partie ou le moindre aspect.
DETOURNEMENT
Procédé artistique qui consiste à s'approprier une œuvre ou un objet et à l'utiliser pour un usage ou une représentation différente de l'usage ou la représentation d'origine.
DETOURNER
En arts plastiques, c'est utiliser une œuvre ou un objet existant en modifiant son sens original ou sa fonction.
DETREMPE
Technique de peinture qui utilise des pigments additionnés d'une matière coagulante (œuf, colle, etc.). Désigne aussi l’œuvre réalisée avec cette technique.
Technique picturale où les couleurs sont broyées à l'eau, puis délayées ou détrempées au moment de peindre avec, selon les procédés, de la colle de peau tiède ou de la gomme. C'est sans doute le plus ancien procédé de peinture connu. Quel que soit le support auquel elle s'applique, la peinture à la détrempe exige une préparation soignée et une grande rapidité d'exécution. Séchant très rapidement, les couleurs ne peuvent être reprises facilement. De plus, les procédés de la détrempe offrent moins de souplesse que la peinture
Technique picturale où les couleurs sont broyées à l'eau, puis délayées ou détrempées au moment de peindre avec, selon les procédés, de la colle de peau tiède ou de la gomme. C'est sans doute le plus ancien procédé de peinture connu. Quel que soit le support auquel elle s'applique, la peinture à la détrempe exige une préparation soignée et une grande rapidité d'exécution. Séchant très rapidement, les couleurs ne peuvent être reprises facilement. De plus, les procédés de la détrempe offrent moins de souplesse que la peinture
DIEGESE
Univers fictif (temps et lieu) dans lequel l'action d'un récit se déroule.
DILUANT
Liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non solvant du constituant filmogène essentiel, miscible au milieu de suspension, ajouté aux solvants propres pour améliorer les caractéristiques d'application. L'eau est le diluant normalement employé pour les colles, les émulsions et les mortiers; l'essence de térébenthine est le diluant des peintures à l'huile, des peintures vernissées et des vernis gras...
DILUTIF
Liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non solvant du constituant filmogène essentiel, miscible au milieu de suspension, ajouté à une peinture pour lui donner ou lui conserver la consistance requise pour la pose des couleurs.
DILUTION (latin diluere: détremper)
Action d'ajouter de l'eau ou un liquide à un autre liquide, pour le rendre plus fluide ou en modifier les caractéristiques.
DIORAMA
Tableau de grandes dimensions, peints sur une toile sans bord visible, que l'on soumet à des jeux d'éclairage, tandis que l'observateur est dans l'obscurité.
DIPTYQUE
Œuvre composée de deux parties pouvant éventuellement se refermer l'une sur l'autre. (Voir aussi triptyque)
Tableau, généralement de petites dimensions, formées de deux volets joints par des charnières.
Tableau, généralement de petites dimensions, formées de deux volets joints par des charnières.
DISPOSITIF
Ensemble des composantes de toutes natures (temporelle, spatiale, instrumentale…) choisies pour produire une œuvre d'art.
DISPROPORTION
Défaut de proportion, volontaire ou non.
DISSOLVANT
Constituant liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non filmogène et utilisé pour disperser le liant des vernis et des peintures. Principaux dissolvants: acétone, alcool, acide phénique, benzol.
DRIPPING
Technique de peinture associée au peintre Jackson Pollock (1912-1956) et qui consiste à projeter la peinture sur une toile avec un pinceau ou tout autre instrument. L'artiste déroule sa toile sur le sol et, au lieu d’utiliser des pinceaux, déplace des bidons de peinture percés au-dessus du support. En projetant par gestes la peinture, il laisse ainsi des traces et des traînées.
EAU FORTE
Procédé de gravure sur métal s'effectuant par l'intermédiaire d'un acide. Le mot s'applique à la fois à la technique, au mordant et à l'estampe elle-même.
ÉBAUCHE
C'est le premier stade d'exécution d'une œuvre picturale ou sculpturale. A ce moment, la structure générale ou la composition est déjà visible.
ECAILLEMENT
Altération de la couche picturale caractérisée par un manque partiel d'adhérence de celle-ci au support ou à la préparation.
ECHAPPEE
Vue éloignée dans un paysage ou dans une composition.
Echappée de lumière: lumière qui passe entre plusieurs corps et qui éclaire une partie du tableau.
Echappée de lumière: lumière qui passe entre plusieurs corps et qui éclaire une partie du tableau.
ÉCHELLE
Rapport entre les dimensions réelles d'un objet (bâtiment, paysage) et celles de sa représentation (carte, plan, maquette). Ce qui permet, par comparaison, d'évaluer un ordre de grandeur. Pour réaliser le plan d'une maison, on pourra réduire toutes les dimensions, de manière proportionnelle. Sur le plan, par exemple, un centimètre représentera un mètre.
ECORCHE
Représentation d'un homme ou d'un animal dépouillé de sa peau. Modèle sur lequel les peintres et les sculpteurs peuvent étudier le jeu des muscles et des nerfs sous la peau.
ECRAN
Toile blanche tendue sur un châssis et servant à tamiser la lumière dans les ateliers de peintres et de graveurs. Dans une composition, ce terme désigne également la bande irrégulière de couleur sombre se détachant sur un fond plus clair et suggérant par contraste une profondeur.
ECRITURE
Ensemble des éléments caractéristiques qui contribuent à définir la manière personnelle d'un peintre: dessin, maniement du pinceau, touche.
EFFACEMENT
Action de faire disparaître en frottant, en grattant, en gommant… Caractère de ce qui s’affaiblit, disparaît ou se retire.
EFFET
Impression esthétique recherchée par l'emploi de certaines techniques.
ÉLEVATION
C'est un moyen physique (socle, piédestal, etc.) qui permet de présenter quelque chose en hauteur, généralement au niveau du regard d'un observateur.
ELLIPSE
Désigne des événements du récit qui ne sont pas montrés mais que des indices permettent d'imaginer.
EMBOITER
Technique d'assemblage où les éléments pénètrent les uns dans les autres. L'emboîtage permet de travailler en trois dimensions en assurant une certaine solidité à l'ensemble.
EMBU
Se dit d'une toile qui s’emboit, c'est-à-dire dont les couleurs sont devenues ternes et mates parce que le support, ou la préparation, insuffisamment séchés, ont absorbé l'huile. Ces plaques apparaissent au cours du séchage.
EMPATEMENT
C'est le relief que produit la peinture lorsqu'elle est utilisée en épaisseur.
L'empâtement, par opposition au glacis, est une manière de peindre consistant à donner de l'épaisseur à la couche picturale, qui présente un relief uniforme et d'aspect maçonné, ou irrégulier avec des crêtes et des creux sur lesquels jouent l'ombre et la lumière.
L'empâtement, par opposition au glacis, est une manière de peindre consistant à donner de l'épaisseur à la couche picturale, qui présente un relief uniforme et d'aspect maçonné, ou irrégulier avec des crêtes et des creux sur lesquels jouent l'ombre et la lumière.
EMPATER
C'est un moyen de produire des effets de matière grâce à la peinture utilisée en surépaisseur.
Le premier résultat d'un empâtement peut être une diminution de la lisibilité du sujet représenté. Le second est l'introduction des traces de gestes ou d'instruments. Ce sont des éléments extérieurs à la représentation mais liés au processus de création auquel ils participent.
Le premier résultat d'un empâtement peut être une diminution de la lisibilité du sujet représenté. Le second est l'introduction des traces de gestes ou d'instruments. Ce sont des éléments extérieurs à la représentation mais liés au processus de création auquel ils participent.
EMPREINTE
C'est la trace laissée par quelque chose ou quelqu'un, sous l'action de son poids, de son déplacement ou par frottage. Marque en creux ou en relief obtenue par pression d'un corps sur un matériau plus ou moins dur ; trace obtenue par frottage sur un support souple qui épouse les aspérités d'un relief. L’empreinte, comme point de départ de l’œuvre ou comme œuvre se rencontre chez plusieurs artistes tel que Max Ernst (1891-1976) et ses «frottages», dans les années 1920-1930, puis vers le milieu du XXe siècle, en particulier chez Yves Klein (1928-1962), Claude Viallat (né en 1936) ou encore Niele Toroni (né en 1937).
EMULSION
Mélange intime de deux liquides non miscibles, l'un d'eux (liquide émulsionné) étant dispersé dans l'autre (liquide dispersant) sous forme de fines gouttelettes. Il peut exister des émulsions de plus de deux liquides non miscibles. On dit vernis-émulsion, liant-émulsion, encaustique-émulsion, peinture-émulsion. Les émulsions peuvent servir de couches d'apprêt, de fonds, d'ébauches pour les glacis ou des teintes à l'huile ou au vernis.
ENCADREMENT
ENCADRER
ENCAUSTIQUE
Procédé technique de peinture à la cire qui présente de nombreux avantages, mais qui fut peu utilisé en raison des difficultés d'application. Les couleurs sèchent rapidement, les retouches sont faciles et se font sans grattage, la surface ne s'écaille pas, la cire donne le relief et la transparence, et résiste à l'humidité et aux vers. La cire colorée est chauffée, puis étendue liquide sur une palette chaude. On l'applique, encore liquide, sur la toile avec un pinceau ordinaire. Lorsqu'elle est prise, on la modèle avec un fer chaud appelé cautère.
ENCOLLAGE
Application d'une ou plusieurs couche(s) de colle sur la surface d'un support pour garantir l'isolement de la couche picturale, unifier la surface à peindre en rendant la toile plus serrée et limiter son pouvoir absorbant.
ENCRE
Liquide coloré dont on se sert pour écrire, dessiner ou imprimer. L'encre de Chine est obtenue avec du charbon ou du noir de fumée. La sépia, de couleur brun noirâtre est l'encre que l'on retire de la seiche (sépia en italien). Les encres de couleur sont le plus souvent à base de pigments synthétiques.
ENDUIT
Couche de mortier ou préparation appliquée en une ou plusieurs couches sur un support pour le préparer à servir de base à la peinture. L'enduit modifie les caractéristiques du support, en particulier en éliminant ses capacités d'absorption.
ENLUMINURE
C'est l'art de décorer les manuscrits à l'époque où l'imprimerie n'existe pas encore, principalement au Moyen Âge. Désigne le décor des manuscrits en même temps que l'art de créer ce décor.
ENTOILAGE DES CHASSIS
Opération consistant à fixer la toile tendue sur le châssis au moyen de semences clouées sur la rive ou sur le revers de celui-ci.
ENVELOPPE
Désigne ce qui habille une structure, une armature. C'est l'aspect extérieur.
ENVIRONNEMENT
1. Contexte dans lequel se trouve ou se crée un objet, un être vivant, une espèce, une œuvre…
2. Dans les années soixante-dix : mot utilisé pour désigner le contexte écologique global.
3. D’origine anglaise et rapporté à l’art, ce terme désigne toute forme d’art constituée par la combinaison de matériaux, d’objets et d'éléments tirés du monde quotidien, répartis dans un espace que l’on peut parcourir et demandant au spectateur une pratique active.
2. Dans les années soixante-dix : mot utilisé pour désigner le contexte écologique global.
3. D’origine anglaise et rapporté à l’art, ce terme désigne toute forme d’art constituée par la combinaison de matériaux, d’objets et d'éléments tirés du monde quotidien, répartis dans un espace que l’on peut parcourir et demandant au spectateur une pratique active.
EPHEMERE
Notion renvoyant à la courte durée de vie de certaines œuvres. Cette durée est volontairement limitée par l’artiste, soit qu'il utilise les différentes possibilités de dégradation des matériaux au cours du temps, soit que la production de l'œuvre soit de courte durée : action, évent, performance.
EPIDERMURE
Usure de la couche picturale, souvent due à une mauvaise restauration et qui met au jour le grain de la toile ou le fil du bois. On dit aussi EPIDERMAGE
ÉPREUVE
On appelle épreuve chaque tirage d'une gravure ou d'une sculpture. Une épreuve d'artiste est un tirage réalisé par l'artiste lui-même et souvent annoté de sa main E.A pour Épreuve d'Artiste.
EPURE
Représentation géométrique plane d'un objet ou d'un être mathématique, obtenue par une ou plusieurs projection(s), sur un ou plusieurs plan(s), et choisies de sorte que l'on puisse passer de façon univoque de l'objet à sa représentation et inversement.
EQUILIBRE
1. Etat de ce qui est harmonieux. Traditionnellement, des compositions équilibrées obéissaient à des normes ou des canons comme la symétrie, le nombre d'or, etc.
2. Etat de stabilité et de repos.
2. Etat de stabilité et de repos.
ESPACE
Lieu d'investigation de l'artiste: espace bidimensionnel, tridimensionnel, ou encore espace social, culturel. Il existe plusieurs types d'espaces :
L’espace littéral est l'espace physique (réel) offert par le support brut. On parle de l'espace littéral d'une feuille de papier ou d'espace plan. Cet espace limité possède des dimensions et une matérialité propre qui dépendent totalement du support.
L’espace suggéré est la profondeur représentée sur un support bidimensionnel (papier, carton, toile, etc.) par différents moyens comme la perspective, la succession des plans, etc.
L’artiste peut donner l'illusion que ce qu'il représente est en volume. Il peut également donner l'illusion que des volumes (des corps ou des objets) se trouvent à différents endroits dans cet espace suggéré, et cela sur une feuille de papier ou un autre support.
L’espace littéral est l'espace physique (réel) offert par le support brut. On parle de l'espace littéral d'une feuille de papier ou d'espace plan. Cet espace limité possède des dimensions et une matérialité propre qui dépendent totalement du support.
L’espace suggéré est la profondeur représentée sur un support bidimensionnel (papier, carton, toile, etc.) par différents moyens comme la perspective, la succession des plans, etc.
L’artiste peut donner l'illusion que ce qu'il représente est en volume. Il peut également donner l'illusion que des volumes (des corps ou des objets) se trouvent à différents endroits dans cet espace suggéré, et cela sur une feuille de papier ou un autre support.
ESPACE TRIDIMENSIONNEL
L’espace en trois dimensions est physiquement bien réel, on peut s’y déplacer. Les sculpteurs et les architectes sont confrontés aux rapports de leurs œuvres avec cet espace.
ESQUISSE
Dessin exécuté au crayon, au fusain, l'esquisse donne l'impression d'être inachevée. Elle est le point de départ de la réalisation d'une œuvre et n'est pas un aboutissement. Elle sert à guider l'artiste jusqu’au travail final, sur un autre support.
ESQUISSER
C'est la phase préparatoire à la réalisation d'une œuvre aboutie. Elle est indispensable pour sélectionner la meilleure orientation possible. Certains artistes réalisent quelques dizaines d'esquisses avant de travailler sur un support définitif
ESSENCE
Liquide volatile utilisé comme diluant des peintures à l'huile. On appelle parfois peinture à l'essence une technique où la peinture à l'huile est fortement diluée à l'essence, ce qui peut donner des effets de gouache ou d'aquarelle. Degas et Toulouse-Lautrec employèrent parfois ce procédé.
ESTAMPE
L’art de l'estampe permet la reproduire mécanique d'un dessin en un certain nombre d'exemplaires appelés épreuves, à partir d'une plaque de bois, de cuivre ou d'acier gravée qui sera encrée. En fonction du support et de la technique de gravure qui va faire apparaître le dessin sur le support, l'estampe porte des noms différents (voir gravure).
Image imprimée après avoir été gravée ou dessinée sur un quelconque support. La génération post-impressionniste, plus particulièrement dans les années 1890, renouvela l'art de l'estampe. Les principales techniques mises en œuvre sont la lithographie, qui languissait depuis le Romantisme, et le bois gravé. La lithographie en couleurs refleurit.
Image imprimée après avoir été gravée ou dessinée sur un quelconque support. La génération post-impressionniste, plus particulièrement dans les années 1890, renouvela l'art de l'estampe. Les principales techniques mises en œuvre sont la lithographie, qui languissait depuis le Romantisme, et le bois gravé. La lithographie en couleurs refleurit.
ESTHETIQUE (du grec aisthanesthai = sentir)
1. nom Science du beau dans la nature et dans l'art; conception particulière du beau pour chaque individu ou civilisation (Hegel, Alain, Taine)
2. Adj. Qui participe de l'art (voir artistique)
3. Adj. relatif au sentiment du beau
2. Adj. Qui participe de l'art (voir artistique)
3. Adj. relatif au sentiment du beau
ESTOMPE
Petite tige faite de papier, de peau ou de coton roulé, terminée en pointes plus ou moins émoussées. Elle est utilisée pour étendre le crayon ou le pastel sur un dessin. Ce procédé permet de produire les ombres et les demi-teintes sans avoir recours aux hachures.
ESTOMPER
Estomper consiste à dégrader, à adoucir, à atténuer les contours d'un dessin ou toutes autres parties.
ÉTENDUE
Propriété liée à la quantité d'occupation d'un espace. C'est une superficie, c'est à dire une surface au sol. On parle de l'étendue d'un paysage, qu’il soit réel ou représenté de manière plus ou moins réaliste, en peinture comme en photographie.
ÉTUDE
C'est un dessin, une peinture ou un modelage réalisé d'après nature et servant à la préparation d'une œuvre plus élaborée.
EVIDEMENT
Action d'ôter de la matière à un objet ou de pratiquer une échancrure dans une forme.
L’évidement constitue l’une des opérations les plus radicales de la sculpture moderne et contemporaine : c’est aussi l’absence de matière qui va être sculptée.
L’évidement constitue l’une des opérations les plus radicales de la sculpture moderne et contemporaine : c’est aussi l’absence de matière qui va être sculptée.
EXPOSER
Installer ou présenter à un public de manière à attirer l'attention et le regard. En photographie, désigne l'action d'éclairer le négatif lors de la prise de vue ou le papier lors de l'agrandissement en laboratoire.
EXPOSITION
Action qui consiste à placer intentionnellement sous le regard du public notamment dans les galeries et les musées.
FABRICATION (latin: fabricare, faber, artisan)
Action essentiellement technique qui consiste à confectionner, à élaborer, à partir de matière première ou matériaux divers. La fabrication est souvent une étape de la création artistique.
FAÇONNAGE
Désigne toutes les opérations de mise en forme d'objets ou d’œuvres en trois dimensions, à partir de matériaux plutôt durs comme le métal, le bois, etc. On emploie des machines ou des outils.
FACTURE
Manière dont un tableau est exécuté, particulièrement d'un point de vue technique. La technique d'un tableau se caractérise par l'épaisseur de la pâte, la répartition des empâtements et l'orientation de la touche. Chaque peintre a sa facture, qui le distingue des autres artistes.
Elle désigne l'aspect général d'un travail (surtout dans le domaine des arts appliqués ou de l'artisanat), dit de bonne ou de mauvaise facture en fonction de sa bonne ou mauvaise qualité de fabrication.
Elle désigne l'aspect général d'un travail (surtout dans le domaine des arts appliqués ou de l'artisanat), dit de bonne ou de mauvaise facture en fonction de sa bonne ou mauvaise qualité de fabrication.
FAÏENCAGE
Etat de détérioration d'un tableau dû à de très fines craquelures. Elles ressemblent à celles que l'on retrouve sur certains vases de faïence.
FIGURATIF
Se dit des arts qui représentent une réalité perceptible par les sens, notamment la vue. Tout sujet reconnaissable comme la peinture d'un objet, d'un Paysage....
FIGURATION
Tendance artistique qui consiste à figurer, à représenter le réel (monde sensible) de manière plus ou moins réaliste. Lorsqu'une peinture ou une sculpture n'est pas figurative, qu'elle ne représente rien d'identifiable, de reconnaissable, on dit qu’elle est non-figurative.
FIGURATION LIBRE
Mouvement artistique des années 1980 qui privilégie une peinture figurative souvent inspirée d'autres média.
FIGURE
Ce mot à plusieurs sens. Il désigne le visage d'un homme, d'une femme ou d'un enfant. On parle par exemple de figure humaine. C'est également la représentation de quelque chose ou quelqu'un, ou simplement sa forme extérieure. En peinture, la figure s’oppose au fond quand elle est un motif isolé. C'est aussi un dessin utilisé en géométrie pour étudier l'espace et les formes.
FIXE SOUS VERRE
La peinture sous verre, ou fixé sous verre, consiste à exécuter le travail de peinture au revers d'une plaque de verre.
FLOCHETAGE
Terme utilisé par Delacroix pour désigner une technique picturale proche de la division des tons telle qu'il la pratique à la fin de sa vie, comme dans Lutte de Jacob avec l'Ange: " Au lieu de poser la couleur juste à sa place, brillante et pure, il entrelace les teintes, les rompt et, assimilant le pinceau à une navette, cherche à former un tissu dont les fils multicolores se croisent et s'interrompt à chaque instant."
FLOU
Ce qui n'est pas net et semble "vaporeux" ; comme perçu au travers d'un brouillard. Cet adjectif qui désigne le manque de netteté volontaire ou accidentel dans la prise de vue d'une photographie ou la réalisation d'une image. En photographie, on parle de flou artistique pour désigner un effet de flou volontaire.
FLUIDITE
Caractère de ce qui est liquide ou gazeux, de ce qui peut aisément s’écouler, épouser la forme du contenant.
FOCALISER
Concentrer, faire converger vers un point précis (origine latine, focus, foyer: "la focale d'une lentille" en optique).
FOND
Partie représentée à l’arrière plan et étant considérée comme la plus lointaine dans une œuvre bidimensionnelle. Le fond est également l'espace figuré ou la surface qui permet au sujet, à la forme de se détacher. Exemple: personnage sur un fond de ciel bleu ou carré noir sur fond blanc.
FONDU
Le fondu indique la manière dont les couleurs juxtaposées se mêlent et se confondent en diminuant progressivement d'intensité. La technique du fondu consiste à réduire en vigueur un ton sur ses bords, ou à juxtaposer deux couleurs que l'on réunit ensuite, à la différence des couleurs appliquées en plage. Dans les différentes techniques du lavis, le fondu est obtenu en étendant la couleur avec de plus en plus d'eau.
FORMAT
Caractérise la forme (rectangle, carré, ovale…), les dimensions (taille), les proportions (rapport entre les dimensions), l'orientation (vertical, horizontal…) d’un support ou d’une œuvre.
FORMATS FRANCAIS
Ces formats sont normalisés par l’AFNOR. Ils ont les dénominations suivantes (héritées des filigranes qu’ils portaient autrefois) : quand ces papiers étaient fabriqués à la main leurs dimensions pouvaient varier en fonction des conditions de fabrication (saison, durée du séchage, gélatinage, stockage) et ce malgré les règlements.
FORMATS INTERNATIONAUX
D'autres termes plus techniques désignent également des formats : A4 (210 x 297 mm), A3 (297 x 420 mm) et A2 (420 x594 mm). Le format d'un support conditionne l'attitude de l'artiste.
FORMATS AMERICAIN
Le format de papier américain est dérivé de formats de papier traditionnels et est officiellement utilisé aux États-Unis, au Canada ainsi qu’au Mexique.
FORME
Le mot forme désigne l'aspect extérieur d'une surface (deux dimensions) ou d'un objet (trois dimensions), figuratifs ou non, dont les limites, le contour ou la silhouette sont identifiables.
Par exemple, une forme humaine est une forme dont le contour rappelle celle d'un homme.
Dans ce cas, on l'appelle forme anthropomorphe. Une forme d'animal sera appelée zoomorphe.
Lorsque le contour de la forme se profile sur un fond, on parle de silhouette.
On précise forme fermée lorsque le contour de celle-ci produit un effet de «clôture » et forme ouverte lorsque l'enfermement produit au contraire un effet d'accueil ou d'expansion.
Désigne aussi une structure identifiable dont les parties sont organisées selon une combinaison particulière, selon un ensemble de relations indépendamment de la contiguïté spatiale (exemple : la forme d'une constellation qui est indépendante d'un quelconque contour).
Par exemple, une forme humaine est une forme dont le contour rappelle celle d'un homme.
Dans ce cas, on l'appelle forme anthropomorphe. Une forme d'animal sera appelée zoomorphe.
Lorsque le contour de la forme se profile sur un fond, on parle de silhouette.
On précise forme fermée lorsque le contour de celle-ci produit un effet de «clôture » et forme ouverte lorsque l'enfermement produit au contraire un effet d'accueil ou d'expansion.
Désigne aussi une structure identifiable dont les parties sont organisées selon une combinaison particulière, selon un ensemble de relations indépendamment de la contiguïté spatiale (exemple : la forme d'une constellation qui est indépendante d'un quelconque contour).
FRACTALE
Ligne mathématique décrivant des objets dont les formes révèlent, par observations de plus en plus poussées, des motifs et des structures similaires (ramifications d'un cristal de neige par exemple).
FRESQUE
Technique de peinture murale qui consiste à peindre sur un enduit frais avec une peinture à l'eau dont les pigments seront ainsi durablement absorbés.
Peinture murale exécutée à l'aide de pigments d'origine minérale résistants à la chaux et détrempés à l'eau, appliquée avec des brosses sur un support constitué par une couche de mortier frais, composé de sable et de chaux éteinte.
Peinture murale exécutée à l'aide de pigments d'origine minérale résistants à la chaux et détrempés à l'eau, appliquée avec des brosses sur un support constitué par une couche de mortier frais, composé de sable et de chaux éteinte.
FRISE
Bande décorative continue et ornementale mais aussi en architecture, partie d'un entablement.
Composition dessinée, peinte ou sculptée ayant une forme allongée. Toutes les compositions dont la longueur excède de beaucoup la hauteur sont des frises.
Composition dessinée, peinte ou sculptée ayant une forme allongée. Toutes les compositions dont la longueur excède de beaucoup la hauteur sont des frises.
FRISURES
Série de légères rétractations de la matière picturale caractérisées par des plissements superficiels et fins se formant à la surface des peintures.
FROTTIS
Couche de peinture dense mais peu épaisse, appliquée irrégulièrement et rapidement avec une brosse à poils dures et à travers laquelle on perçoit encore le grain de la toile.
FUSAIN
Charbon de bois, obtenu à partie de l'arbre du même nom et servant à dessiner. Le fusain huilé est un bâtonnet de charbon imprégné d'huile de lin.
Désigne à la fois le bâtonnet de charbon de bois plus ou moins dur utilisé pour dessiner et le dessin obtenu avec cette technique.
Désigne à la fois le bâtonnet de charbon de bois plus ou moins dur utilisé pour dessiner et le dessin obtenu avec cette technique.
FUTURISME
Mouvement artistique, essentiellement italien et russe, du début du XX° siècle. Il glorifie les progrès de la vie moderne en créant des œuvres qui en traduisent le mouvement: Balla, Boccioni, Larionov, Severini...
FUYANTES
Appelées aussi lignes de fuite. Lignes à partir desquelles s'élaborent les perspectives (voir Point de fuite).
GALERIE
Lieu où l'on commercialise les œuvres d'arts. Elles y sont présentées en permanence ou lors d'expositions temporaires.
GAMME
Se dit des couleurs classés par nuances successives.
GENRE
En arts plastiques, il désigne les grandes familles d’œuvres, par exemple, les portraits, les paysages ou les natures mortes.
Selon l'Académie au XVIIe siècle, les genres majeurs sont la peinture d'histoire, la peinture religieuse et l'allégorie. Les genres mineurs sont: le portrait, la nature morte, le paysage, la peinture de genre.
Cette classification a eu pour conséquence de contraindre les artistes à être des «spécialistes» de tel ou tel genre, majeur ou mineur, et de déterminer aussi le format du support: très grand pour les genres majeurs, beaucoup plus modeste pour les genres mineurs.
Le XIXe siècle, puis le XXe siècle, mettent un terme à cette hiérarchie des genres, à cette classification rigoureuse. On appelle scène de genre ou peinture de genre une œuvre qui représente des sujets populaires, ordinaires ou intimes, tel qu'un repas ou une réunion familiale.
Selon l'Académie au XVIIe siècle, les genres majeurs sont la peinture d'histoire, la peinture religieuse et l'allégorie. Les genres mineurs sont: le portrait, la nature morte, le paysage, la peinture de genre.
Cette classification a eu pour conséquence de contraindre les artistes à être des «spécialistes» de tel ou tel genre, majeur ou mineur, et de déterminer aussi le format du support: très grand pour les genres majeurs, beaucoup plus modeste pour les genres mineurs.
Le XIXe siècle, puis le XXe siècle, mettent un terme à cette hiérarchie des genres, à cette classification rigoureuse. On appelle scène de genre ou peinture de genre une œuvre qui représente des sujets populaires, ordinaires ou intimes, tel qu'un repas ou une réunion familiale.
GERCURE
Type de craquelure se présentant sous forme de dépression de la surface du tableau, due à une couche posée sur un dessous trop gras ou pas sec.
GESSO ou GYPSE
Pierre à plâtre servant à charger ou à épaissir une peinture et à améliorer les qualités de résistance de la pellicule colorée.
GESTES
Dans certaines œuvres, il est possible d'observer les traces laissées par le geste du créateur.
Ces traces sont de deux ordres et sont interdépendantes. On distingue les traces laissées par les gestes et celles laissées par les instruments. Les traces des instruments donnent une indication sur la gestuelle de l'artiste. Ces traces peuvent traduire des gestes amples, précis, rapides, saccadés, nerveux, violents, etc. Ce sont autant de qualificatifs qui vont préciser leur nature. Les traces d'instruments donnent quant à elles des indications sur la manière dont les matériaux ont été utilisés.
Peinture dont les pigments sont très dilués et qui donne un effet de transparence pour laisser voir ce qu'il y a dessous.
Ces traces sont de deux ordres et sont interdépendantes. On distingue les traces laissées par les gestes et celles laissées par les instruments. Les traces des instruments donnent une indication sur la gestuelle de l'artiste. Ces traces peuvent traduire des gestes amples, précis, rapides, saccadés, nerveux, violents, etc. Ce sont autant de qualificatifs qui vont préciser leur nature. Les traces d'instruments donnent quant à elles des indications sur la manière dont les matériaux ont été utilisés.
Peinture dont les pigments sont très dilués et qui donne un effet de transparence pour laisser voir ce qu'il y a dessous.
GLACIS
Couche de peinture ou de vernis, légère et transparente. Très fluide, le glacis intervient en couches minces et uniformes pour modifier la coloration et l’aspect des fonds sur lesquels il est appliqué. C'est un des procédés d'expression par excellence de la peinture à l'huile.
GOMME ARABIQUE
Résine visqueuse et transparente qui s’écoule de certains acacias, à l’origine en Arabie
GOUACHE
Procédé de peinture à la détrempe dans lequel les couleurs, d'abord broyées à l'eau, sont ensuite mêlées à de la gomme, à la différence de la peinture dite de détrempe, pour laquelle on utilise de la colle. La technique de la gouache diffère de celle de l'aquarelle en ce que les couleurs sont moins transparentes et restent opaques en séchant. On peut donc superposer des couleurs comme dans la technique de la peinture à l'huile.
Pigments de couleur sous forme de pâte contenue dans un tube, de poudre ou de pastille solide, elle se dilue avec de l'eau.
Pigments de couleur sous forme de pâte contenue dans un tube, de poudre ou de pastille solide, elle se dilue avec de l'eau.
GRAIN
Ensemble de petites aspérités qui rendent la surface d'un support pictural (papier, toile, panneau) légèrement rugueuse.
GRAPHIQUE
En rapport avec la manière d'écrire ou de dessiner
GRAPHISME
En arts plastiques, le graphisme désigne :
1. la manière particulière et propre à chacun d'écrire ou de dessiner. Par exemple, on dira d'un artiste qu'il a un graphisme compliqué, simple, épuré, mordant, sensuel ou tout autre adjectif qui permette de le caractériser.
2. la qualité des traces laissées intentionnellement sur un support (écritures, lignes, signes, etc.)
1. la manière particulière et propre à chacun d'écrire ou de dessiner. Par exemple, on dira d'un artiste qu'il a un graphisme compliqué, simple, épuré, mordant, sensuel ou tout autre adjectif qui permette de le caractériser.
2. la qualité des traces laissées intentionnellement sur un support (écritures, lignes, signes, etc.)
GRAFFITI
Initialement, le graffiti est un dessin gravé dans la pierre dont la gravure est remplie de graphite (Cathédrale de Sienne, Italie).
Il désigne aujourd'hui un tracé instinctif et spontané (Evitez d'en faire sur la table et les murs de la classe !)
Le tag réalisé dans les lieux publics à l'aide de bombes de couleurs en est actuellement la forme la plus répandue.
Il désigne aujourd'hui un tracé instinctif et spontané (Evitez d'en faire sur la table et les murs de la classe !)
Le tag réalisé dans les lieux publics à l'aide de bombes de couleurs en est actuellement la forme la plus répandue.
GRATICULAGE
Procédé utilisé pour reproduire, généralement en plus petit, un dessin original au moyen d'un petit quadrillage.
GRAVURE
D'une manière générale, désigne toute reproduction de dessin ou de tableau mais également l'ensemble des procédés de réalisation d'estampes obtenues à partir d'une planche gravée. Il existe plusieurs techniques de gravures.
On appelle pointe sèche une plaque de métal gravée avec une pointe, eau-forte une plaque de métal gravée par l'acide, burin, xylographie une plaque de bois gravée avec un burin et chalcographie (prononcer kalcographie) la gravure sur une plaque de métal (cuivre, zinc, étain...) La linogravure est une technique d'estampe obtenue grâce à du linoléum gravé.
Le monotype est une plaque peinte à la main qui ne permet de réaliser qu'une seule et unique épreuve. La manière noire est une gravure à l'eau forte où le sujet apparaît en blanc et gris sur fond noir (négatif). L’aquatinte est une gravure à l'eau-forte qui imite le lavis.
Enfin, l'héliogravure est un procédé de gravure en creux utilisant, comme pour la
photographie, la lumière afin de reproduire son modèle. Après encrage, les parties gravées restent blanches sur le support. L'image obtenue est évidemment inversée (comme vue dans un miroir).
Avant l'invention de la photographie (milieu du XIXe S.) la gravure a permis la diffusion des reproductions d'œuvres d'art qui servirent de modèles ou de références à de nombreux artistes.
On appelle pointe sèche une plaque de métal gravée avec une pointe, eau-forte une plaque de métal gravée par l'acide, burin, xylographie une plaque de bois gravée avec un burin et chalcographie (prononcer kalcographie) la gravure sur une plaque de métal (cuivre, zinc, étain...) La linogravure est une technique d'estampe obtenue grâce à du linoléum gravé.
Le monotype est une plaque peinte à la main qui ne permet de réaliser qu'une seule et unique épreuve. La manière noire est une gravure à l'eau forte où le sujet apparaît en blanc et gris sur fond noir (négatif). L’aquatinte est une gravure à l'eau-forte qui imite le lavis.
Enfin, l'héliogravure est un procédé de gravure en creux utilisant, comme pour la
photographie, la lumière afin de reproduire son modèle. Après encrage, les parties gravées restent blanches sur le support. L'image obtenue est évidemment inversée (comme vue dans un miroir).
Avant l'invention de la photographie (milieu du XIXe S.) la gravure a permis la diffusion des reproductions d'œuvres d'art qui servirent de modèles ou de références à de nombreux artistes.
GRISAILLE
GROS PLAN
Vue rapprochée, image grossie, cadrage très serré. (Voir: plan, cadrage).
HACHURES
Remplissage d'une surface par une trame régulière de lignes parallèles ou entrecroisées. Elles permettent de changer les valeurs et les matières des surfaces pour donner l'impression de volume, de modelé, ou d'ombrer certaines parties d'undessin ou d'une gravure.
HAPPENING
Manifestation artistique des années 60, héritière des interventions futuristes, constructivistes ou dadaïstes. Ces événements publics organisés, plutôt théâtraux, utilisent toutes sortes de techniques (musique, danse, peinture…), souvent le corps, et peuvent transformer l'environnement. C'est l'événement qui fait l’œuvre. Cette démarche a été celle d'Yves Klein, par exemple.
HAPTIQUE (grec haptein, saisir)
Ce qui concerne le toucher. "Cette surface n'est pas la surface optique mais la surface haptique que nous suggèrent les perceptions du sens du toucher" (in Worringer, "Abstraction et Einfuhlung", Paris, Klincksieck, 1986).
HAUT-RELIEF
Sculpture plaquée sur un support et présentant un relief très saillant sans toutefois se détacher du support dans toute son épaisseur. C'est l'intermédiaire entre le bas-relief et la ronde-bosse.
HELIOGRAVURE
Procédé permettant d'obtenir des reproductions d'épreuves photographiques qui s'encrent et s'impriment comme les planches gravées en taille-douce.
HETEROGENE
Disparate, hétéroclite, constitué de parties ou d'éléments de natures différentes.
L'hétérogénéité des œuvres est l'une des caractéristiques de l'art du XX° siècle. La juxtaposition et l’assemblage rompent avec l’unité des œuvres du passé.
L'hétérogénéité des œuvres est l'une des caractéristiques de l'art du XX° siècle. La juxtaposition et l’assemblage rompent avec l’unité des œuvres du passé.
HOLOGRAMME
Image photographique donnant l'illusion du relief obtenue grâce à une technique appelée holographie et utilisant le laser.
HORS CHAMP
C'est le contexte qui entoure le champ. Le hors champ se trouve en dehors des limites du cadre ou en dehors de ce qui s'offre à notre regard. Sur une photographie d'identité (Portrait), le corps n'apparaît pas alors qu'il existe en dehors des limites du cadre de la photographie. Le corps est hors champ, on ne le voit pas mais l'on sait qu'il existe.
HUILE (peinture à l'huile)
ICONE
C'est une représentation religieuse, sacrée, de petites dimensions, que l'on trouve dans les lieux de culte. Par extension, le mot icône est devenu synonyme d'image. C'est aussi un symbole graphique qui apparaît sur l'écran d'un ordinateur et qui correspond à l'exécution d'une fonction.
IDENTITE
Ce qui fait la spécificité et l'unicité d'un être ou d'un objet ; ce qui le distingue de tout autre.
ILLUSTRATIF
Qui traduit en images, qui propose un équivalent visuel.
IMAGE
Une image est une représentation de quelque chose ou de quelqu'un par un procédé manuel (le crayon, la peinture, etc.) ou mécanique (l'appareil photographique).
(Voir aussi icône)
Ce mot désigne aussi une représentation imprimée ou ce qui est reproduit, imité ou évoqué, (être ou chose).
On distingue deux grandes familles d'images : l'image fixe (un dessin, une peinture, etc.) et l'image animée ou mobile (films cinématographiques, vidéos ou de synthèses).
L’image virtuelle est une image qui n'a pas d'existence propre, issue d'une projection lumineuse ou d'un reflet.
L’image numérique est une image scannée, stockée, diffusée ou imprimée par un ordinateur.
L’image de synthèse est une image numérique qui est totalement créée par des calculs informatiques.
Ce mot désigne aussi une représentation imprimée ou ce qui est reproduit, imité ou évoqué, (être ou chose).
On distingue deux grandes familles d'images : l'image fixe (un dessin, une peinture, etc.) et l'image animée ou mobile (films cinématographiques, vidéos ou de synthèses).
L’image virtuelle est une image qui n'a pas d'existence propre, issue d'une projection lumineuse ou d'un reflet.
L’image numérique est une image scannée, stockée, diffusée ou imprimée par un ordinateur.
L’image de synthèse est une image numérique qui est totalement créée par des calculs informatiques.
IMAGIER
Personne qui exécute ou enlumine des images. On dit aussi imagiste.
IMBRICATION
Liaison étroite ou état de choses qui se recouvrent en partie comme des tuiles, se trouvent entremêlées, enchevêtrées.
IMITATION
Action de reproduire volontairement ou de chercher à reproduire une apparence, un geste, un acte ou une personne.
IMPRESSION
Couche de colle ou d'huile que l'on applique à l'aide d'un pinceau sur un support en toile, en plâtre ou en bois pour en réduire le pouvoir absorbant.
IMPRIMATURA
Couche de couleur opaque, de ton uni, recouvrant uniformément le premier enduit et destinée à le protéger, ainsi qu'à préparer l'effet de la peinture proprement dite.
INFOGRAPHIE
C'est une technique de production d'images fixes ou animées grâce à l'ordinateur. On l'appelle également D.A.O (dessin assisté par ordinateur) mais dans ce cas, la destination du travail n'est pas nécessairement artistique.
IN SITU
Expression latine qui indique qu'une œuvre est réalisée uniquement pour le lieu qu'elle occupe.
Les œuvres in situ sont souvent accompagnées de dessins, textes ou photographies qui témoignent de la démarche poursuivie et représentent une mémoire des œuvres réalisées.
Actuellement, les œuvres contemporaines in situ sont essentiellement des installations (voir définition).
Beaucoup d’œuvres d'art plus anciennes ont été déplacées pour être exposées dans les musées. Cela peut en modifier la signification si à l'origine elles étaient conçues pour un lieu précis.
Les œuvres in situ sont souvent accompagnées de dessins, textes ou photographies qui témoignent de la démarche poursuivie et représentent une mémoire des œuvres réalisées.
Actuellement, les œuvres contemporaines in situ sont essentiellement des installations (voir définition).
Beaucoup d’œuvres d'art plus anciennes ont été déplacées pour être exposées dans les musées. Cela peut en modifier la signification si à l'origine elles étaient conçues pour un lieu précis.
INSTANTANE
Désigne une photographie réalisée, spontanément, sans aucune mise en scène.
Installation
C'est une forme d'expression artistique assez récente. L’installation est généralement un agencement d'objets et d'éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout.
Pour ne pas se réduire à une simple présentation des éléments qu’elle contient, l’installation est réalisée dans des conditions spécifiques qui prennent en compte les tensions ou les conflits qui peuvent apparaître entre l’œuvre et l’espace environnant.
Proche de la sculpture ou de l'architecture, l'installation peut être in situ, c'est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel et uniquement celui-ci.
Le mot désigne aussi l’œuvre ainsi obtenue
Installation
C'est une forme d'expression artistique assez récente. L’installation est généralement un agencement d'objets et d'éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout.
Pour ne pas se réduire à une simple présentation des éléments qu’elle contient, l’installation est réalisée dans des conditions spécifiques qui prennent en compte les tensions ou les conflits qui peuvent apparaître entre l’œuvre et l’espace environnant.
Proche de la sculpture ou de l'architecture, l'installation peut être in situ, c'est à dire construite en relation avec un espace architectural ou naturel et uniquement celui-ci.
Le mot désigne aussi l’œuvre ainsi obtenue
INSTRUMENTS
D'une manière générale, les instruments sont des objets servant dans l'exercice d'une activité ou ayant une fonction particulière.
En arts plastiques, ils sont aussi variés que dans les autres domaines et leur énumération serait longue. Chaque instrument a des propriétés propres, des avantages et parfois des inconvénients. Le choix d'un instrument doit se faire en fonction du résultat que l'on souhaite obtenir.
En peinture, les trois instruments les plus courants sont: le pinceau, la brosse et le couteau.
Le pinceau possède des poils souples permettant de supprimer toutes traces de l'instrument.
La brosse possède des poils plus rigides qui peuvent laisser des traces. Elle permet de travailler sur des supports de grandes dimensions. Le couteau sert essentiellement à travailler par empâtement.
En arts plastiques, ils sont aussi variés que dans les autres domaines et leur énumération serait longue. Chaque instrument a des propriétés propres, des avantages et parfois des inconvénients. Le choix d'un instrument doit se faire en fonction du résultat que l'on souhaite obtenir.
En peinture, les trois instruments les plus courants sont: le pinceau, la brosse et le couteau.
Le pinceau possède des poils souples permettant de supprimer toutes traces de l'instrument.
La brosse possède des poils plus rigides qui peuvent laisser des traces. Elle permet de travailler sur des supports de grandes dimensions. Le couteau sert essentiellement à travailler par empâtement.
INTEGRATION
Opération qui vise à introduire un élément étranger à une entité constituée, modifiant ainsi du même coup l'élément et l'entité initiale.
INTERNET
Pour les artistes et plasticiens, Internet, outil de communication et de recherche informatique, est à la fois un médium, un matériau, un support et un environnement spécifique. Il permet d'impliquer totalement le public dans les créations ou de lui faire parcourir un univers où se mettent en place de nouvelles pratiques artistiques.
INTERVENTION
En arts plastiques, action de l'artiste ou du plasticien considérée comme déterminante.
ISOLANT
Vernis, peinture ou préparation assimilée (enduit) dont une ou plusieurs couche(s) supprime(nt), dans certaines limites, la relation entre le subjectile et des conducteurs électriques, calorifiques, phoniques ou le contact entre deux couches de revêtements différents ou encore entre une couche de revêtement et le subjectile.
JUS
KITSCH (ou KITCH)
Mot allemand qui désigne un objet, un décor ou une œuvre d'art d'un style désuet, « de pacotille» ou de mauvais goût.
Se dit d’un courant artistique et des œuvres qu’il produit, caractérisés par une hypertrophie du décoratif, une outrance volontaire et ironique du "mauvais goût".
Si le mot est originellement péjoratif, il peut aussi caractériser un choix délibéré et donc perdre cette première connotation.
Se dit d’un courant artistique et des œuvres qu’il produit, caractérisés par une hypertrophie du décoratif, une outrance volontaire et ironique du "mauvais goût".
Si le mot est originellement péjoratif, il peut aussi caractériser un choix délibéré et donc perdre cette première connotation.
LAND ART
Mouvement artistique dont les protagonistes interviennent directement sur le paysage comme matière première en y imprimant des marques souvent éphémères. L'œuvre se développe par étapes projet, préparations, action, traces de l'action (Christo, Long, Dennis Oppenheim, Smithson...).
LAQUE
En peinture, on entend généralement par laque un colorant déposé, par absorption ou précipité, sur un support minéral. On obtient ainsi des laques insolubles. Les laques les plus solides sont d'origine minérale, du type laque de fer fixée à l'alumine.Technique de peinture très difficile à réaliser, mariant des poudres de Pigments et des Essences volatiles et très nocives comme le Naphte, ou des Ethers Alcooliques. Obligation pour l'artiste de travailler avec un masque à filtres charbon, et dans une plage de température ambiante de 20 à 28°, sinon la matière fige ou catalyse.
LAVIS
Manière d'exécuter ou de colorier un dessin avec de l'encre de Chine ou toute autre couleur délayée dans de l'eau. Le lavis peut avoir pour objet de figurer les ombres pour donner la sensation du modelé des corps. Exécuté en une seule teinte, le lavis est dit "en camaïeu". On procède au lavis par teintes plates, que l'on peut juxtaposer, ou par teintes fondues, que l'on obtient en additionnant d'eau la teinte la plus foncée. Une des difficultés du lavis réside dans la rapidité avec laquelle il faut procéder à l'application des teintes pour empêcher que celles-ci ne sèchent trop vite et ne donnent des bavures.
Technique proche de l'aquarelle. On utilise une même encre plus ou moins diluée avec de l'eau et, par le jeu des valeurs, on obtient un camaïeu.
Technique proche de l'aquarelle. On utilise une même encre plus ou moins diluée avec de l'eau et, par le jeu des valeurs, on obtient un camaïeu.
LIANT
Constituant, simple ou mixte (constitué de plusieurs éléments), non volatil, filmogène, des vernis, des peintures et des préparations assimilées. On peut classer les liants ainsi :
• Liants aqueux ou agglutinant: colles, cires, silicates
• Liants oléagineux: huiles naturelles ou artificielles
• Liants résineux: vernis naturels ou synthétiques.
Les principales propriétés techniques d'une peinture sont dus aux liants: consistance, viscosité, nuance, siccativité, adhérence ou pénétration, résistance à l'air et aux intempéries, pouvoir couvrant etc.
• Liants aqueux ou agglutinant: colles, cires, silicates
• Liants oléagineux: huiles naturelles ou artificielles
• Liants résineux: vernis naturels ou synthétiques.
Les principales propriétés techniques d'une peinture sont dus aux liants: consistance, viscosité, nuance, siccativité, adhérence ou pénétration, résistance à l'air et aux intempéries, pouvoir couvrant etc.
LIGNE
LIMITE
La limite est la ligne qui sépare deux espaces ou deux surfaces. C'est une notion clef en arts plastiques, elle concerne la forme, le tracé, la figure, l’espace. Dans une œuvre bidimensionnelle, elle est souvent imposée par le format du support ou par le cadre.
LIGNE DE FUITE
Ligne droite qui prolonge une ligne du dessin et abouti sur un point de fuite. Elle permet de réaliser un effet de perspective. (Voir aussi fuyantes).
LINO ou LINOGRAVURE
Procédé de gravure qui utilise le linoléum au lieu du bois.
LITHARGE
Oxyde naturel de plomb servant à préparer l'acétate de plomb et, par conséquent, la céruse. Elle entre dans la composition de certains jaunes, comme le jaune de Kassel.
LITHOGRAPHIE
C'est est un procédé, distinct de la gravure, qui permet de réaliser plus aisément des estampes. On dessine directement sur une pierre calcaire avec un crayon gras qui repousse l'encre aux endroits choisis. La pierre est ensuite pressée fortement sur du papier préalablement humidifié pour qu'il soit imprimé.
Procédé de reproduction, à plat, sur pierre, fondé sur l'antagonisme entre l'eau et les corps gras.
Procédé de reproduction, à plat, sur pierre, fondé sur l'antagonisme entre l'eau et les corps gras.
LOGO (ou LOGOTYPE)
LUMIERE
C'est ce qui éclaire et rend visible. On considère deux sortes de sources lumineuses : la lumière naturelle due au soleil, appelée aussi lumière blanche, et la lumière artificielle due à toutes les sources lumineuses destinées à remplacer ou renforcer la lumière naturelle: l'éclairage électrique, une bougie, un flash d'appareil photographique, etc. C’est aussi la représentation de la lumière dans un tableau, en fonction des matériaux et du support choisi (lumière et ombres)
MAIL ART OU ART POSTAL
Désigne les productions conçues pour être communiquée ou prolongées par voie postale. Il présente une alternative aux modes de transmission traditionnels des activités artistiques. Initié par les futuristes et les dadaïstes au début du XX° siècle, il est repris par plusieurs courants des années à partir des années 1970 (Arte povera, Fluxus, art conceptuel).
MALLEABILITE
Propriété physique d'un matériau qui peut prendre facilement la forme voulue.
Manifeste Texte, livre, théorie ou œuvre que l'on considère comme à l'origine d'un mouvement.
MANIERE NOIRE
MARINE
Désigne un tableau qui représente la mer et l'univers marin : bateaux, installations portuaires, etc.
MAROUFLAGE
Le marouflage consiste à coller un support en deux dimensions et généralement fragile (photographie ou toile peinte ancienne par exemple) sur un support plus solide (carton, toile neuve, etc.). C'est souvent une mesure conservatoire. On peut également maroufler une toile peinte sur un mur.
MARQUE
Signe particulier servant à repérer, indice. Trace ou empreinte laissée sur quelque chose (marquage).
MARQUETERIE
Mot français pour tarsia
MASQUER
Dissimuler partiellement ou totalement avec un masque ou toute autre chose.
MATERIALITE
Désigne l'ensemble des caractéristiques de la matière ou des matériaux qui constituent une œuvre, la texture, la couleur, la forme etc.
MATERIAU
Désigne toute matière transformée ou non qui sert à construire et, du point de vue des arts plastiques, ce en quoi est fait une œuvre d'art (marbre, bronze, toile de coton ou de lin, etc.).
MATIERE
C'est une substance naturelle particulière qui compose une partie ou la totalité d'une œuvre (le bronze, le bois, le marbre, etc.). Lorsque l'on parle de matière, c'est souvent pour désigner l'aspect de celle-ci, sa texture. On parle de matière lisse (le verre) ou de matières rugueuses (certaines roches). Les matières peuvent avoir de nombreux aspects, visuels (granuleux, brillant, mat, etc.) ou tactiles (doux, léger, humide, etc.) et dans ce cas, on parle d'effet de matière. L’effet de matière peut aussi être le résultat de la manière d'utiliser les matériaux entrant dans la fabrication de l'œuvre. Il a une conséquence directe sur l'aspect de celle-ci. Une peinture très épaisse, appliquée au pinceau, au couteau ou à la spatule, produira des effets de matière plus ou moins importants.
L’épaisseur de la peinture réagira différemment en fonction de l'éclairage et en fonction de la position du public. Les effets de matière ont fait l'objet de nombreuses recherches et expériences dès la fin du XIXe siècle. Les artistes ont alors augmenté la consistance de leur peinture en ajoutant parfois du sable ou de la sciure de bois, ou en collant ces mêmes substances sur la toile avant de peindre. La peinture peut aussi être utilisée avec une grande légèreté, auquel cas la matière fait presque oublier qu'elle existe.
MECENE
Personne (physique ou morale) qui soutient un artiste par un apport financier, ou par des commandes.
MEDIUM(Média au pluriel).
En peinture, et dans le sens premier du terme, le médium désigne le liant qui sert à mélanger et étaler les pigments de couleur (l'eau, l’huile, l'essence, etc.).
Média a pris un sens second dans la communication et désigne un mode de diffusion d'informations (la télévision, les journaux, les livres, etc.).
Média a pris un sens second dans la communication et désigne un mode de diffusion d'informations (la télévision, les journaux, les livres, etc.).
MENTIONS de PRESENTATION de certaines œuvres, lors de Ventes aux Enchères, ou figurant dans des catalogues…
A la manière de… : pastiche (imitation de la manière, du style d’un artiste).
Atelier de… : œuvre réalisée (normalement) sous la direction de l’artiste concerné, ou dans son atelier (obligation d'une indication d'époque dans le cas d'un atelier familial qui aurait conservé le même nom pendant plusieurs générations.)
Attribué à… : œuvre non signée, qui peut être de la main de l’artiste, mais dont l’authenticité est parfois sujette à controverse. Certaines œuvres, non signées du vivant de l’artiste, sont authentifiées après la disparition de ce dernier, par ses ayant - droit, au moyen d’un cachet (tampon).
D’après… : œuvre qui est souvent une copie, d’un tableau ancien par exemple.
Ecole de… : œuvre qui a été réalisée sous l’influence de l’artiste concerné, en considérant un délai maximal de cinquante années après sa disparition.
Entourage de… : œuvre qui a été réalisée par un contemporain de l’artiste cité, contemporain qui a subi l’influence de ce dernier.
Atelier de… : œuvre réalisée (normalement) sous la direction de l’artiste concerné, ou dans son atelier (obligation d'une indication d'époque dans le cas d'un atelier familial qui aurait conservé le même nom pendant plusieurs générations.)
Attribué à… : œuvre non signée, qui peut être de la main de l’artiste, mais dont l’authenticité est parfois sujette à controverse. Certaines œuvres, non signées du vivant de l’artiste, sont authentifiées après la disparition de ce dernier, par ses ayant - droit, au moyen d’un cachet (tampon).
D’après… : œuvre qui est souvent une copie, d’un tableau ancien par exemple.
Ecole de… : œuvre qui a été réalisée sous l’influence de l’artiste concerné, en considérant un délai maximal de cinquante années après sa disparition.
Entourage de… : œuvre qui a été réalisée par un contemporain de l’artiste cité, contemporain qui a subi l’influence de ce dernier.
Signature apocryphe : signature dont l’authenticité est douteuse.
Suiveur de : artiste qui peint, ou a peint dans le style d’un artiste connu, célèbre.
Pour être réputées authentiques, les œuvres doivent être commercialisées, dans le certificat délivré, avec la mention « exécutée, ou réalisée par X…, ou bien de la main de X…., ou bien encore signature de X… »
Toutes les autres mentions sont à proscrire, car elles sont très souvent source de litige. Comme par exemple la mention "ce tableau est signé X", qui ne garantit en aucune manière que le tableau a bien été réalisé et signé par X.
MINE DE PLOMB
C'est un outil d'écriture et de dessin en forme de crayon, qui est composé de plomb, d'argent ou d'alliage à base de plomb, de bronze ou d'étain. Il est aussi appelé «style de plomb» ou «crayon de plomb».
MINIATURE
Art très répandu jusqu'au XIXe siècle, la miniature est une peinture de petite taille réalisée sur un support rigide tel que le bois ou l'ivoire (qui donne un aspect nacré).
En Europe, les miniatures sont essentiellement des portraits, des scènes de genre ou des sujets érotiques.
MINIMALISME
Tendance artistique née aux Etats-Unis vers 1965 dans laquelle, de façon radicale, des sculpteurs et quelques peintres choisissent de rejeter tout art fondé sur l’illusionnisme de l’image et de la forme. Avec des supports différents ces artistes (Judd, Morris, Smith…) visent à proposer des objets visuels qui réclament du spectateur une attention concrète à leur présence, à la relation de place et d’échelle qu'il entretient avec eux. Les œuvres sont souvent construites à partir d’un programme, d’une conception qui précède la fabrication, elle-même reléguée à un tiers. Plus largement est dite minimaliste toute œuvre qui tend vers le dépouillement des formes ("less is more").
MISE EN ABYME
Se dit, par exemple, lorsque deux miroirs, face à face, se reflètent à l'infini. On parle également de mise en abyme pour désigner une œuvre citée ou visible à l'intérieure d'une autre.
Structure d’une image ou d’une œuvre qui contient cette image ou cette œuvre elle-même en représentation (exemple connu: "la boîte de fromage dessinée sur la boîte de fromage dessinée sur la boîte de fromage…").
MISE EN SCENE
Organisation matérielle d'une présentation ou représentation (objets, personnages, décors, mouvements…) dans un espace et un temps choisis.
MOBILE
Terme inventé par
MODELAGE
C'est l'action de former un matériau malléable, facile à mettre en œuvre (la terre, la cire, le papier mâché, etc.).
MODELE
Le modelé est le relief des formes, des objets, des personnages ou des matières représentées. Une couleur utilisée en aplat ne donne aucun modelé contrairement au dégradé qui donne l'impression de relief.
MODELE
En arts plastiques, on appelle modèle une personne qui pose pour un photographe, un peintre ou tout autre artiste qui va reprendre les lignes, l'image ou l'attitude du corps dans son œuvre.
Qui appartient ou convient au temps présent ou à une époque récente.
Dans le domaine artistique on accorde à Baudelaire d’en avoir défini le mot et le sens vers 1860. C’est l’affirmation d’un art qui doit s’approcher de la vie réelle, envisager de choisir des techniques pour leur efficacité et non par rapport à la tradition, avec l’idée d’un progrès possible pour l’individu.
Procédé classique d'imitation, sur un support plan, du volume des objets à 3 dimensions. Le modelé s'obtient en peinture ou en dessin au moyen de hachures ou de dégradés qui traduisent les différentes valeurs de l'ombre et de la lumière se répartissant sur les surfaces de l'objet. Avec l'Impressionnisme, il est remplacé par le jeu direct de modulations de touches de couleur suggérant des volumes et une profondeur propres à la peinture, désormais détachée du souci d'imitation.
MODULATION
Procédé qui permet de suggérer la profondeur, en échelonnant les volumes présentés les uns à la suite des autres, au moyen d'une série de touches de valeur à peu près égales, bien que de couleur différente. Cézanne a beaucoup utilisé cette technique, dont il est pratiquement l'innovateur.
MODULE (du latin modulus, mesure)
Unité de base dans un ensemble. Elément qui se répète.
MOLETTE
Petit cône en verre, en cristal, en marbre ou en pierre dure dont les peintres se servent pour broyer les couleurs étendues sur la table de marbre.
MONOCHROME
L’adjectif monochrome désigne l'aspect d'un objet ou d'une œuvre dans laquelle n’intervient qu'une seule couleur. Un monochrome désigne une œuvre non figurative qui se réduit à une surface ou un relief peint d'une seule couleur. Yves Klein réalisera des monochromes sur différents supports, papier, toile, éponge, bronze, etc.
MONOGRAMME
Signature composée d'un sigle de plusieurs lettres ou initiales d'un peintre: A.M (Andrea Mantegna), A.D (Albrecht Dürer), F.H (Frans Hals), MAUD (Maurice Denis).
MONOTYPE
Dans l'art de l'estampe, c'est un procédé d'impression par lequel l'artiste travaille sur la planche directement avec de l'encre d'imprimerie ou même avec de la peinture. Degas et Gauguin, entre autres, ont utilisé cette technique.
MORPHOLOGIE (DE L'IMAGE)
C'est la configuration et la structure de l'image : lignes de force, centre d'intérêt, principales lignes qui structurent l'œuvre (souvent sous forme de figures géométriques), direction et orientation des lignes, répartition des pleins et des vides.
MOSAÏQUE
Juxtaposition de petites pierres de couleurs naturelles ou artificielles formant un dessin et recouvrant les murs ou les sols de certains édifices. Les différents morceaux appelés «tesselles» sont assemblés par du ciment.
MOTIF
En arts plastiques le motif désigne le thème plastique d'une œuvre ("peindre sur le motif") alors qu'en arts appliqués il désigne un thème ou ornement qui, le plus souvent, se répète.
Sujet ou thème d'un tableau. Sujet à partir duquel un tableau est élaboré. Par extension "aller sur le motif" (Paul Cézanne) signifie peindre en plein air, devant le paysage.
MOUVEMENT
Terme fortement polysémique dont il convient de préciser le sens à chaque utilisation. Il est employé en particulier :
- en histoire de l’art et des styles. Ex. : mouvement minimaliste, conceptuel…
- dans les œuvres qui laissent apparaître le geste de l'artiste
- en référence à la représentation. Ex. : représentation du mouvement d’un objet par des conventions graphiques ou picturales
- en mécanique, en musique ou chorégraphie, en art cinétique...
MOUVEMENT ARTISTIQUE
Tendance artistique, culturelle, intellectuelle, regroupant un certain nombre d'individus dont les travaux et recherches vont dans la même direction. (Généralement, les mouvements artistiques aspirent à un changement ou une évolution.)
MULTIPLE
Objet d'art créé à plusieurs exemplaires ou en série (sérigraphie, gravure, lithographie, photographie, moulage, bronze….) Cette notion s'oppose à celle d'œuvre ou d'objet unique.
MUSEE
C'est le lieu de conservation et de présentation des œuvres d'art. Il est le lieu irremplaçable où l'on peut voir et revoir les collections permanentes. Il est aussi le lieu où l'on peut découvrir des expositions temporaires provenant d'autres musées ou de collections privées.
La création des musées publics remonte pour l'essentiel à la fin du XVIIIe siècle.
En France, l'un des plus connus est certainement le musée du Louvre, à Paris. Son ouverture date de 1793. Le musée a considérablement évolué depuis son origine jusqu'à nos jours. Il concentre de plus en plus salles de conférences, bibliothèques et autres services destinés à mettre en valeur les œuvres et apporter le maximum d'informations aux visiteurs.
NARRATIF
Qui raconte, qui relève du récit ou d’une suite de faits articulés dans le temps.
NARRATION
C'est la faculté de certaines œuvres, le plus souvent des peintures, à raconter une histoire. On peut observer cet effet narratif dans la peinture d'histoire (qui relate des faits historiques, mythologiques ou religieux) ou les scènes de genre, par exemple. Grâce à des indices laissés par l'artiste, c'est le public qui va recomposer l'histoire qui se déroule devant lui.
NATURALISME
Représentation réaliste de la nature (École de Barbizon). Doctrine artistique et littéraire qui met l’accent sur la représentation réaliste de la nature et des êtres, sans stylisation ni idéalisation.
NATURE MORTE
Se dit d'une œuvre qui représente des objets inanimés, par exemple, une corbeille de fruits, les vestiges d'un repas ou le gibier tué à la chasse.
NEGATIF
En photographie, c'est un support sensibilisé à la lumière et qui permet de fixer les images en négatif.
Les couleurs et les luminosités sont inversées sur le négatif. Lors du tirage photographique, elles apparaîtront en positif, telles qu'on les voyait réellement.
NON-FIGURATIF
L’art non-figuratif ne représente rien que l'on puisse reconnaître, contrairement aux représentations de la réalité. On emploie également le mot abstrait. L’art abstrait (ou l'abstraction) est une forme d'expression artistique au même titre que l'art figuratif (ou la figuration). Il apparaît au début du XXe siècle, avec l'art moderne, et constitue encore un pan important de l'art contemporain.
NOIR
Pour les sciences physiques, le noir est l'absence de couleur.
En peinture, le noir est obtenu (en théorie) par le mélange des trois couleurs primaires (jaune, cyan, magenta).
La peinture noire, par les capacités différentes des matières qui la constituent d'absorber ou de renvoyer certaines longueurs d'onde, peut produire des couleurs, voire de la lumière (Soulages).
En peinture, le noir est obtenu (en théorie) par le mélange des trois couleurs primaires (jaune, cyan, magenta).
La peinture noire, par les capacités différentes des matières qui la constituent d'absorber ou de renvoyer certaines longueurs d'onde, peut produire des couleurs, voire de la lumière (Soulages).
NOMBRE D'OR
Au cours des siècles, une littérature prolixe s'est attaché au nombre d'or. Ce nombre apparaît, au yeux de certains, comme un principe d'harmonie universelle régissant le microcosme et la macrocosme, ou comme la clé d'une conception absolue de la beauté.
Nombre inventé par les artistes de la Renaissance, proportion considérée comme très esthétique : 1+ Racine de 5 divisé par 2 = 1,618.
Formule utilisée en architecture, sculpture et peinture : deux dimensions sont entre elles dans la même proportion que la plus grande des deux avec leur somme.
Nombre inventé par les artistes de la Renaissance, proportion considérée comme très esthétique : 1+ Racine de 5 divisé par 2 = 1,618.
Formule utilisée en architecture, sculpture et peinture : deux dimensions sont entre elles dans la même proportion que la plus grande des deux avec leur somme.
NOUVELLE
Figuration Ensemble des courants figuratifs novateurs et souvent contestataires apparus depuis les années 60.
NOUVEAU REALISME
Mouvement artistique des années 60 qui utilise comme matière des œuvres des objets de la vie quotidienne contemporaine ou des déchets de la société de consommation.
Le groupe d’artistes réuni par le critique Pierre Restany entre 1960 et 1963 est composé de Arman, César, Christo, Niki de St Phalle, Deschamps, Dufrène, Hains, Klein, Raysse, Rotella, Spoerri, Tinguely, Villeglé,…
Les démarches très différentes de chacun d’eux peuvent être regroupées sous l’appellation "gestes fondamentaux d’appropriation du réel" et "nouvelles approches perceptives du réel".
Le groupe d’artistes réuni par le critique Pierre Restany entre 1960 et 1963 est composé de Arman, César, Christo, Niki de St Phalle, Deschamps, Dufrène, Hains, Klein, Raysse, Rotella, Spoerri, Tinguely, Villeglé,…
Les démarches très différentes de chacun d’eux peuvent être regroupées sous l’appellation "gestes fondamentaux d’appropriation du réel" et "nouvelles approches perceptives du réel".
NUANCES
La nuance désigne chacun des degrés différents d'une même couleur ou chacun des degrés intermédiaires entre deux couleurs. Toute couleur fondamentale se divise, selon son intensité, en tons, subdivisés eux-mêmes en nuances. C'est ainsi que l'on appelle les variations, parfois très légères, d'une même couleur.
NU
On appelle nu une œuvre qui représente un personnage dont le corps est, en partie ou en totalité, dénudé (c'est l'un des genres traditionnels des Beaux-arts). Ce nom reste toujours au masculin, s'il s'agit de la représentation d'une femme on précise simplement «un nu féminin».
OBJET
Produit de l'activité humaine créé et fabriqué dans un certain but fonctionnel ou esthétique.
Introduit dans la peinture par les cubistes (Braque, Picasso), détourné par
ŒUVRE
Chacune des pièces produites par un artiste mais aussi l’ensemble des productions de cet artiste (mot parfois exprimé au masculin dans cette acception).
ŒUVRE CONCEPTUELLE
Désigne une œuvre dont l'intérêt premier est de faire référence à une démarche ou une réflexion de l'esprit. Même s'il n'est pas négligé, l'aspect physique de l'œuvre est secondaire par rapport au concept, à l'idée.
L’art conceptuel apparaît en 1965 aux États-Unis alors que quelques artistes européens (Yves Klein par exemple) travaillent déjà en ce sens à la fin des années 50.
ŒUVRE INTERACTIVE
Œuvre qui fonctionne sur le principe d'un échange avec le public. Celui-ci a la possibilité de modifier à volonté l'aspect de l'œuvre.
OMBRE
Zone sombre due à l'absence de lumière ou au fait que la lumière rencontre un obstacle opaque.
L'ombre portée est l'ombre que projette sur une surface tout objet ou toute personne éclairée.
L’ombre propre est la partie ombrée d'un objet lorsqu'il est éclairé d'un côté.
ORGANISATION
C'est la manière de structurer, d'agencer, d'assembler, d'organiser les différents éléments d'une œuvre les uns par rapport aux autres. Dans certaines œuvres de Hans Arp, on peut même parler d'organisation aléatoire car l'artiste jette en l'air des morceaux de papier qu'il colle sur le support à l'endroit où ils retombent.
ORIGINAL
1. Nom commun : ouvrage de la main de l'homme point de départ d’une reproduction. Œuvre originale : œuvre unique (contraire : multiple, reproduction)
2. Adjectif : Surprenant, inattendu, caractérisé par une rupture ou une transgression des normes habituelles (contraire: banal, académique, "classique").
2. Adjectif : Surprenant, inattendu, caractérisé par une rupture ou une transgression des normes habituelles (contraire: banal, académique, "classique").
ORNEMENT
ORNEMENTATION
OUTIL
PALETTE
La palette, ou gamme chromatique, désigne l'ensemble des couleurs utilisées pour réaliser une œuvre. Elle désigne aussi l'instrument de bois ou de plastique sur lequel l'artiste dépose et mélange ses couleurs. Par extension, on désigne aussi par ce terme la gamme de tous les tons et de coloris employés par un peintre.
PANTOGRAPHE
Appareil permettant de copier mécaniquement un dessin quelconque en le réduisant ou en l'agrandissant à volonté.
PAPIER HUILE
Le papier huilé est enduit d'huile de lin et sert de papier report ou de papier calque. Il a été très employé dès le Moyen Age pour reproduire des esquisses ou comme support.
PAPIER MAROUFLE
Le papier est collé sur un support rigide (bois, pierre) ou souple (toile) et servant à transformer la nature du fond qui reçoit la peinture. Voir marouflage.
PAPIER REPORT
Papier recouvert d'une couche de colle et de blanc, grainé mécaniquement, qui tend à imiter la surface d'un calcaire lithographique. Utilisé pour des raisons de commodité, le papier report permet d'exécuter un dessin qui sera ensuite reproduit selon le procédé de la lithographie, en évitant les contraintes liées à celle-ci. L'artiste trace, au crayon gras ou à l'encre lithographique, son dessin sur la couche superficielle de colle, qui l'isole du papier. Celle-ci étant soluble dans l'eau, il suffit, pour que le tracé gras se dépose sur la pierre lithographique, de poser le papier report (côté dessin) sur celle-ci, puis d'en humecter le verso. La colle se dissout et la graisse de l'encre adhère au calcaire. Corot utilisa très souvent ce moyen pour travailler "sur le motif".
PARCHEMIN
Matériau opaque ou transparent, lisse, convenant à la reliure, l'écriture, le dessin, obtenu par séchage d'une peau, chaulée (additionnée d'un lait de chaux pour neutraliser les traces d'acide), non tannée, de mouton, de porc, de chèvre ou d’âne.
PASSAGE
Élément plastique ou graphique qui permet une articulation, une transition entre plusieurs parties d'une œuvre. Associé à la notion de progression, de continuité, le passage implique l'évolution dans ses diverses acceptions: déplacement, mouvement... Il peut également être lié à un changement, une rupture.
Dans un tableau, transition ménagée entre deux tons (ombre et lumière) ou entre deux teintes. Nuance intermédiaire d'un ton à l'autre. Les passages permettent de relier les motifs d'un tableau qui, autrement, demeureraient juxtaposés.
PASTEL
Le pastel est un bâtonnet de pigments secs ou gras. C'est aussi une œuvre réalisée avec cette technique. Enfin, une couleur pastel est une couleur très claire obtenue en mélangeant du blanc avec très peu de pigments de couleur. Les principales qualités du pastel sont la souplesse, la rapidité de l'exécution, la variété dans la facture: hachures, touches fondues ou complètement estompées. Le pastel permet aussi de superposer plusieurs couches sans avoir à effacer. De plus, la traduction parfaite qu'il donne de la matière d'un épiderme contribue à en faire une technique de prédilection pour le rendu des portraits. La faculté de "croquer" rapidement un visage et son expression, la possibilité des "reprises", la maniabilité donnée par le support sont autant d'autres avantages qui contribuent à son succès.
LE PASTEL TENDRE
Est le type de pastel le plus fragile car le plus friable. Il est composé de pigments, de craie et de gomme arabique comme liant. Il possède une gamme chromatique très étendue.
PASTEL DUR
Les pastels durs sont des bâtonnets, apparentés aux craies.
CRAYONS PASTEL
Les crayons pastel sont des pastels conditionnés sous forme de crayons en bois avec une mine de pastel dur. A la différence des autres pastels, ils permettent un travail très précis.
PASTEL GRAS (A L'HUILE)
Dans ce type de pastels, la gomme arabique est remplacée par de l'huile, ce qui explique la texture cireuse des pastels à l'huile. La technique des pastels à l'huile est très différente de celle des pastels tendres. En particulier, le pastel à l'huile nécessite l'utilisation de l'huile de térébenthine pour la dilution de certaines techniques d’estompement.
PASTICHE
C'est un art qui consiste à s'inspirer d'une œuvre qui existe déjà, pour obtenir une nouvelle réalisation artistique (en littérature comme dans les arts plastiques).
La référence à l’œuvre originale reste évidente, tout comme est parfaitement identifiable l'intervention du pasticheur.
Le sens de l'œuvre originale est ainsi détourné. Le ton du pastiche est souvent celui de l'humour ou de la dérision.
La référence à l’œuvre originale reste évidente, tout comme est parfaitement identifiable l'intervention du pasticheur.
Le sens de l'œuvre originale est ainsi détourné. Le ton du pastiche est souvent celui de l'humour ou de la dérision.
PATINE
Coloration et aspect de certaines surfaces modifiés sous l'action du temps. C'est aussi la coloration naturelle ou artificielle de la surface des sculptures.
Résultat d'une lente évolution naturelle de la matière picturale se traduisant par un léger assombrissement des tons produit par l'oxydation des liants à base d'huile et par celle du vernis original. Le jaunissement des vernis successifs a tendance à être confondu avec la patine naturelle.
PAYSAGE
1- Etendue de terre qui s'offre à la vue d'un quelqu'un.
2- Représentation d’un site ou d'un espace réel ou imaginaire, figuratif ou non figuratif, par la peinture, le dessin, la photographie, etc. Genre pictural majeur à partir du XIXe siècle dans l'art occidental, il ne fut que très peu représenté pour lui-même avant cette époque. Il existe plusieurs sortes de paysages, ruraux, urbains, industriels, historiques, etc.
PAYSAGISTE
Peintre de paysages (Salomon van Ruysdael)
PEINDRE
Action de recouvrir un support avec de la peinture.
Par opposition à colorier, c'est faire apparaître un dessin (quand il y en a un) en même temps que la couleur est appliquée. Même s'il n'y a pas de dessin préparatoire (au crayon par exemple) sur le support, et ce n'est pas toujours le cas, celui-ci va disparaître, recouvert par la peinture.
PEINTURE
Matière colorante liquide avec laquelle on peut recouvrir certaines surfaces.
Elle est constituée de pigments (poudre de couleur) et d'un liquide appelé liant (l'huile pour la peinture à l'huile, l'eau pour la gouache...).
Le temps de séchage de la peinture à l'huile est long, ce qui permet de retravailler son tableau jusqu'à totale satisfaction.
La peinture acrylique (pigments de synthèse apparus vers 1950 dans le domaine industriel) a la particularité de se diluer dans l'eau, de sécher très rapidement.
L'aquarelle est une technique de peinture à l'eau où les pigments, abondamment dilués, sont étalés le plus souvent sur une feuille mouillée. La couleur, légère et transparente, se diffuse en fonction de l'humidité du support.
L'aquarelle est une technique de peinture à l'eau où les pigments, abondamment dilués, sont étalés le plus souvent sur une feuille mouillée. La couleur, légère et transparente, se diffuse en fonction de l'humidité du support.
PEINTURE AU COUTEAU
Exécutée avec des spatules ou petites truelles.
PEINTURE METAPHYSIQUE
Courant pictural italien du début du siècle dernier, baptisé par Carlo CARRA, et dans lequel s’exprime une transposition onirique de la réalité, au travers d’objets révélant une vie intérieure, le tout composé dans un espace architectural très épuré.
PELLICULE COLOREE
Couche très mince de matériau résultant de la dessiccation d'un mélange de pigments broyés avec un liant (colle, huile, vernis, cire). Celui-ci enrobe et protège les pigments en poudre. La qualité du liant utilisé détermine certaines particularités de la pellicule colorée, notamment sa luminosité, sa transparence et sa dureté. Dans la technique de la fresque, l'eau de broyage sert uniquement à véhiculer les fines particules solides de pigments, que le mortier lie et fixe au support.
PENETRABLE
Nom d'une œuvre, sculpture ou installation, dans laquelle le public peut pénétrer.
C'est le cas de certaines œuvres de Soto (né en 1923).
PERFORMANCE
Mode d'expression artistique contemporain fondé sur les attitudes. L'événement ou l'action et son déroulement devant le public constituent l’œuvre. De durée variable et souvent éphémères, les performances peuvent faire intervenir le corps de l'artiste, le son, la danse, la vidéo…Elles sont souvent filmées ou photographiées pour en garder le souvenir et en conserver des traces Matérielles.
PERSPECTIVE
C'est une technique qui permet de représenter des objets ou tous autres volumes ayant trois dimensions sur un support en deux dimensions (feuille de papier, carton, châssis entoilé, etc.). On peut ainsi les représenter plus ou moins loin et occupant n'importe quelle position dans l'espace. Il existe plusieurs types de perspective :
- La perspective aérienne ou perspective atmosphérique. C'est Léonard de Vinci (1452-1519) qui le premier va définir ce type de perspective. Elle fonctionne sur un principe d'effet d'optique facile à observer : dans un paysage, les couleurs sont de plus en plus claires et bleutées à mesure que l'on progresse dans les plans.
- La perspective d'observation. Construction basée sur la découverte que des segments de droite parallèles sont situés sur des droites qui convergent en un même point (lignes de fuite).
Une perspective désigne également l'ensemble des éléments qui s'offrent à notre regard en fonction de l'endroit que l'on occupe.
PERSPECTIVE ATMOSPHERIQUE
PERSPECTIVE LINEAIRE
Avec l’éloignement du tableau, réduction des dimensions.
PHOTOGRAPHIE
Technique qui permet de fixer (mécaniquement et chimiquement) les images de ce qui nous entoure, grâce à un support rendu sensible à la lumière (voir le chapitre sur la photographie dans les principales périodes de l'histoire de l'art).
PHOTOGRAMME
C'est une image photographique obtenue sans appareil. Il suffit de placer n'importe quel objet sur du papier photographique et de l'insoler à l'aide d'un agrandisseur ou d'une lumière que l'on contrôle. Le papier sera ensuite révélé et fixé comme toute photographie. La forme de l'objet apparaîtra en blanc sur fond noir. Cette technique sera très utilisée par Man Ray. C'est un assemblage de plusieurs photographies qui peuvent être découpées et collées.
PHOTOMONTAGE
C'est aussi un assemblage de plusieurs photographies qui est photographié à nouveau pour ne rien laisser paraître du montage.
PICTOGRAMME
C'est un dessin très simplifié qui fonctionne comme un signe. Identifiable par tous, il donne des indications diverses comme l'interdiction de fumer, l'emplacement des toilettes hommes ou femmes, la présence d'escaliers mécaniques, le port du casque obligatoire, etc.
PICTURAL (XIXe du latin pictura "peinture")
PIEDESTAL
PIERRE NOIRE ou PIERRE D’ITALIE
La pierre noire est un schiste argileux à grain serré, utilisé à la manière d'un crayon, qui donne un trait dont la teinte varie du noir au gris. Deux autres techniques sont venues le supplanter: le fusain et la mine de plomb.
PIGMENTS
Le pigment est un colorant minéral, végétal, animal ou synthétique qui constitue la base de la peinture. Se présentant comme une poudre de couleur, il peut être mélangé à des produits différents qui donneront à la peinture certaines particularités.
PINCELIER
Récipient en fer blanc contenant de l'essence de térébenthine qui sert au nettoyage des pinceaux et des brosses.
PINXIT ou PINGEBAT
Mots latins signifiant respectivement a peint ou peignait qui accompagnaient souvent sur un tableau la signature des peintres: Raphaël pinxit. On les abrège en pinx et ping.
PIQUER
Pour marquer les contours d'un dessin, on le perce de petits trous destinés à laisser passer la poudre colorante contenue dans une sorte de sachet d'étoffe, dit poncette ou ponce (d'où le nom de poncif donnée à la feuille de papier piquée). Le tracé ainsi obtenue sert de guide pour la reproduction du dessin.
PISTOLET
PLANEITE
Désigne le caractère plan d'un support. La planéité du support de l'artiste est pour lui une préoccupation importante. L’histoire de l'art nous montre comme certains artistes sont parvenus à montrer, affirmer ou revendiquer cette planéité, surtout à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, alors qu'ils cherchaient au contraire à la nier auparavant, ou n'avaient simplement aucune considération pour cette notion.
PLAN
1. Représentation dessinée, codifiée et à l'échelle, d’un objet, bâtiment, machine, ville, etc.
2. En perspective les plans sont des surfaces planes qui contiennent des lignes. Ils peuvent être frontaux (perpendiculaires à l'axe de vision du spectateur) ou fuyants (parallèles ou obliques par rapport à l'axe de vision du spectateur).
PLAN (photo & cinéma)
Il correspond aux dimensions du sujet à l'intérieur du cadre.
Un gros plan est un plan où le sujet principal est vu de très près, comme pour les natures mortes. Un plan rapproché est un plan qui présente le sujet et une partie du contexte, c'est souvent le cas pour les portraits.
Un plan moyen présente le sujet et son entourage immédiat, on retrouve ce type de plan pour les scènes de genre ou les scènes galantes.
Un plan général présente le sujet principal dans son entourage plus ou moins proche.
Le plan d'ensemble présente un paysage, une foule importante ou une architecture dans un cadre très large.
Les plans sont aussi les différentes parties de l'espace d'un tableau ou d'une représentation bidimensionnelle. Ils permettent de donner l'impression d'éloignement.
Le premier plan est celui qui semble le plus près de notre regard.
On parle d'avant-plan pour désigner un élément qui chevauche le premier plan et dont la plus grande partie est hors champ (par exemple la cime d'un arbre ou le haut d'une fleur).
Les plans sont aussi les différentes parties de l'espace d'un tableau ou d'une représentation bidimensionnelle. Ils permettent de donner l'impression d'éloignement.
Le premier plan est celui qui semble le plus près de notre regard.
On parle d'avant-plan pour désigner un élément qui chevauche le premier plan et dont la plus grande partie est hors champ (par exemple la cime d'un arbre ou le haut d'une fleur).
Le second plan est, par définition, celui qui se présente derrière le premier et ainsi de suite pour le troisième plan, le quatrième...
Le dernier plan est appelé l'arrière-plan.
PLASTICIEN
désigne l'artiste qui s'exprime par des moyens plastiques (peintre, sculpteur architecte...)
PLASTIQUE
1. Qui a le pouvoir de donner forme
2. Désigne ce qui est capable de se déformer sous l'action d'une force extérieure et de conserver cette forme lorsque la force a cessé d'agir (contraire = élastique)
3. Désigne les arts dont le but est de donner une forme esthétique à des matières ou matériaux solides: sculpture, peinture, architecture, dessin, arts décoratifs, chorégraphie.
4. Qui a rapport à la forme, matière, couleur d'une œuvre
2. Désigne ce qui est capable de se déformer sous l'action d'une force extérieure et de conserver cette forme lorsque la force a cessé d'agir (contraire = élastique)
3. Désigne les arts dont le but est de donner une forme esthétique à des matières ou matériaux solides: sculpture, peinture, architecture, dessin, arts décoratifs, chorégraphie.
4. Qui a rapport à la forme, matière, couleur d'une œuvre
PLATRE
Matériau résultat de la cuisson modérée du gypse, suivie de mouture. Le plâtre peut être utilisé pour épaissir une peinture. Il entre aussi dans la composition de certaines préparations et dans celle des siccatifs en poudre. Enfin, il peut être aussi utilisé comme revêtement mural et sert de support à la peinture.
PLEIN
En sculpture, le plein est une partie de l'œuvre réalisée avec une matière ou des matériaux. En opposition, le vide peut être une partie de l'œuvre qui ne contient pas de matière. Ce rapport entre les pleins et les vides est facile à observer dans les sculptures de Henry Moore, par exemple.
Pratique de la peinture à l’extérieur et non en atelier. Pratique probablement initiée par Alexandre- François Desportes au début du 18ème siècle, mais popularisée par les peintres impressionnistes.
PLONGEE
Terme photographique et cinématographique lié à la prise de vue. C'est l'angle de vue qui fait que l'on observe un sujet placé plus bas que le niveau normal de nos yeux. Lorsque l'on regarde le sol, notre regard est en plongée.
POCHADE
Peinture de petit format exécutée sommairement de quelques coups de pinceau. Bien qu'elle réunisse toutes les données de l'esquisse ou du croquis, la pochade a un caractère définitif et constitue par elle-même un tableau. Le terme est quelquefois synonyme de peinture comique ou de caricature.
POCHOIR
Technique qui consiste à déposer de la peinture à l'intérieur d'une forme prédécoupée dans une feuille de carton ou de métal. L’image ainsi obtenue peut être reproduit à un grand nombre d'exemplaires.
Lame de carton ou de métal employée pour colorer, à l'aide d'une brosse, un dessin dont le contour y est découpé. Les pochoirs servent à reproduire des dessins sur étoffe ou sur papier peints.
POINT DE FUITE
C'est un point situé à l'infini et vers lequel convergent les lignes de fuites ou lignes fuyantes. Dans la réalité, les deux bords parallèles d'une route droite ne se rejoignent jamais. Pourtant, notre perception nous donne l'impression qu’ils se rejoignent en un point, le point de fuite. C'est un phénomène optique. Une composition réalisée avec un point de fuite permet de respecter les proportions des différents objets ou personnages, malgré les différences de plans.
POINT DE VUE
1- Endroit d’où l’on perçoit un objet, un personnage, un paysage, etc.
2- Notion centrale liée à la représentation de l'espace dans la perspective classique avec un point de vue unitaire. Il correspond à la position physique de l'artiste ou de l'observateur devant un travail bidimensionnel.
Dans la modernité, la multiplicité des points de vue, la perte de la frontalité, la production de séries, ont libéré le spectateur de sa position statique en l’invitant à mener sa propre expérience visuelle et corporelle par rapport à l'œuvre d’art.
2- Notion centrale liée à la représentation de l'espace dans la perspective classique avec un point de vue unitaire. Il correspond à la position physique de l'artiste ou de l'observateur devant un travail bidimensionnel.
Dans la modernité, la multiplicité des points de vue, la perte de la frontalité, la production de séries, ont libéré le spectateur de sa position statique en l’invitant à mener sa propre expérience visuelle et corporelle par rapport à l'œuvre d’art.
POINTE D'ARGENT
Stylet ou barrette d'argent effilé maintenus sur un manche de bois, utilisés jusqu'à la Renaissance pour dessiner sur un papier ou un parchemin obligatoirement recouvert d'un enduit à bas de poudre d'os mêlée d'eau, de gomme arabique et de couleurs. D’où le nom de carta-tinta: papier préparé.
POINTE DE PLOMB
A ne pas confondre avec la mine de plomb. La pointe de plomb est un alliage de plomb et d'étain qui, effilé et emmanché, servait à dessiner. Elle fut employée dès le Moyen Age par les scribes et les peintres pour exécuter des esquisses et des croquis, et mais fut éliminée par le crayon au graphite, ou mine de plomb.
POINTE SECHE
Instrument très pointu avec lequel on grave une plaque destinée à produire une estampe. C'est aussi le nom de l'estampe obtenue grâce à cet instrument.
POLYCHROMIE
Par opposition à la monochromie, un objet polychrome est un objet peint de plusieurs couleurs.
Certains objets archéologiques portent des traces de polychromie, des traces de différentes couleurs.
POLYPTYQUE
C'est une peinture ou sculpture réalisée par plusieurs panneaux assemblés pour former une suite.
Un polyptyque est composé généralement d’une partie centrale importante autour de laquelle s'articulent d'autres panneaux plus petits. On distingue le diptyque qui ne comporte que deux parties, le triptyque qui en comporte trois. Un polyptyque comporte un nombre de parties compris entre deux et plus.
PONCIF
Modèle, dessin ou estampe, en papier ou en carton, destiné à être reproduit sur un autre support. On applique sur le support vierge (toile, mur) le poncif, percé de piqûres faites sur le tracé du dessin. Celles-ci sont destinées à laisser passer la poudre, craie ou noir de fumée, déposée par la ponce ou poncette, si bien que le tracé du dessin est reproduit schématiquement, en pointillé, sur le support. Par extension, se dit de ce qui est banal, sans imagination.
PORTRAIT
C'est l'image d'une personne réalisée en deux ou trois dimensions. Il est souvent en buste (le haut du corps à partir des aisselles) et parfois en pied (de la tête aux pieds).
On peut parler de portrait de groupe ou de portrait de famille lorsque plusieurs personnes sont représentées.
Lorsque l'on réalise soi-même son propre portrait, on parle d'autoportrait (d’après une photo ou en se regardant dans un miroir).
POP ART
Mouvement artistique essentiellement britannique et américain des années 60 et 70, qui puise ses sources d'inspiration dans le quotidien et la culture de masse (Dine, Lichtenstein, Oldenburg, Warhol, Wesselman).
POSTURE
La posture désigne à la position du corps de l'artiste face à son travail et à l'espace qui l'entoure.
- Elle a une conséquence directe sur la réalisation de l'œuvre.
Jusqu’au XIXe siècle, les artistes peignaient sur des toiles posées sur des chevalets. Depuis, avec l'évolution du statut de l'œuvre, de son aspect et de sa destination, le dispositif de création utilisé s'est transformé. Certains peintres accrochent leurs toiles vierges sur des murs pour les recouper ensuite, d'autres les posent directement sur le sol. Dans ce cas, il leur est possible de tourner autour, de peindre ou d'intervenir sur plusieurs côtés. Il y a un grand nombre postures qui ont chacune leurs raisons d'être, et génèrent des particularités plastiques."Ensemble circonstanciel de dispositions du corps, de la sensibilité et de la pensée que mobilise et oriente une activité de production artistique envisagée au cas par cas.
La posture conduit à des actes (Exemple : appropriation d'un objet pour faire un ready-made)
La posture conduit à des actes (Exemple : appropriation d'un objet pour faire un ready-made)
- C'est aussi devenu un terme qui désigne une attitude, une prise de position mentale, affective, sociale ou philosophique vis à vis du monde en général et parfois du monde artistique tout particulièrement.
PREDELLE
Partie inférieur d'un retable ou d'un tableau d'autel, auquel elle sert de soubassement. Comme le retable, la prédelle est peinte ou sculptée.
PREPARATION
1. Ensemble d'opérations effectuées ou d'attitudes mentales adoptées en vue d'une action à venir (préparation d'un support ou d'un matériau ou bien mise en condition du peintre avant l'exécution d'une peinture).
2. Elaboration d'un programme, description des modalités d'un projet, pour une suite d'actions à mettre en œuvre (préparation d'une performance).
Dans une œuvre, lorsque l'on colle un élément utilisé pour ce qu'il est réellement (un morceau de journal, un morceau de bois, etc.), il n'est pas représenté mais présenté (voir Collage).
PRESENTATION
La présentation concerne également l'exposition d'une œuvre. Elle est presque devenue un complément du travail de l'artiste. Il paraît difficile pour ce dernier de ne pas se demander comment va se passer la rencontre entre l'œuvre et le public, sachant que cette rencontre se déroulera dans un lieu précis. La présentation fait intervenir la notion de scénographie, c'est à dire la mise en scène en fonction d'un espace particulier. Les relations spatiales, visuelles, entre l'œuvre et le public peuvent être étudiées par l'artiste au point de faire partie intégrante de sa démarche artistique. Si certaines œuvres entretiennent des relations parfaitement admises et identifiées avec le public (c'est le cas pour la majorité des œuvres bidimensionnelles, qui sont présentées à hauteur du regard), d'autres posent le problème du déplacement. Le parcours visuel ne se fait plus seulement avec les yeux mais également avec le corps. C'est le cas d'un certain nombre d’œuvres tridimensionnelles, telles que les installations, certaines sculptures ou dispositifs vidéos, devant lesquels nous sommes obligés de nous déplacer pour pouvoir tout découvrir.
Ce déplacement peut être induit, plus ou moins orienté ou laissé à la libre appréciation du public. Il faut avoir conscience qu'il joue un rôle très important dans la compréhension même du travail de l'artiste. Le déplacement peut être de plusieurs natures : tourner autour, pénétrer l'œuvre lorsqu'elle le permet, voire la faire réagir de manière interactive, lorsqu'elle fonctionne sur ce principe. De la même manière, la distance entre l'observateur et l'œuvre joue un rôle dans la compréhension (appréhension visuelle). Avoir du recul permet d'avoir une vue d'ensemble, être très près de l'œuvre permet de la détailler.
PRESENTER
PRIMAIREX (couleurs)
On appelle ainsi les trois couleurs fondamentales, ou génératrices, du spectre solaire: bleu rouge jaune. Ces trois couleurs, mélangées entre elles, donnent des couleurs dites binaires, secondaires ou mixtes: le vert, le violet et l'orangé.
PRISE DE VUE
Désigne la réalisation d'une image photographique ou cinématographique et l'ensemble des paramètres qui interviennent à ce moment : éclairage, cadrage, profondeur de champ, etc.
PROFONDEUR
1. Dans un tableau, la troisième dimension représentée à l’aide de codes perspectifs.
2. Sur un écran (à deux dimensions) la profondeur est virtuellement représentée, c’est ce que l’on appelle une image en 3D
PROFONDEUR DE CHAMP
1- Terme essentiellement photographique ou cinématographique. La profondeur de champ est déterminée par la distance hypothétique entre les plans perceptibles. Plus on a l'impression que la distance entre le premier plan et l'arrière-plan est grande, plus le champ est profond. Lorsque le champ est peu profond, on dit qu'il y a peu de profondeur de champ ou que la profondeur de champ est faible.
2- C'est également un terme qui désigne l'importance de la zone de netteté, volontairement définie par le photographe, située à l'avant et l'arrière du point de l'espace où est faite la mise au point.
Lorsque tous les sujets d'une même image sont nets, malgré les différences de plan c'est que la profondeur de champ est grande. Lorsque certaines parties sont floues parce qu'elles sont trop près ou trop éloignées, on dit que la profondeur dechamp est faible. La modification simultanée des paramètres de vitesse d’obturateur et d’ouverture de diaphragme permet de modifier à volonté la profondeur de champ, sans changer de position.
2- C'est également un terme qui désigne l'importance de la zone de netteté, volontairement définie par le photographe, située à l'avant et l'arrière du point de l'espace où est faite la mise au point.
Lorsque tous les sujets d'une même image sont nets, malgré les différences de plan c'est que la profondeur de champ est grande. Lorsque certaines parties sont floues parce qu'elles sont trop près ou trop éloignées, on dit que la profondeur dechamp est faible. La modification simultanée des paramètres de vitesse d’obturateur et d’ouverture de diaphragme permet de modifier à volonté la profondeur de champ, sans changer de position.
PROGRAMME
Suite d'actions que l'on se propose d'accomplir pour arriver à un résultat.
En architecture c’est l’énoncé des caractéristiques fonctionnelles auxquelles devra répondre un projet (cahier des charges).
PROJECTION
1. Action de montrer à l'écran ou sur un plan, au moyen d'un appareil optique ou non, des ombres, des images fixes (diapositives…) ou animées (cinéma).
2. Action de lancer de la matière (par exemple de la peinture) ou un objet dans l’espace ou résultat de cette action
PROPORTIONS
Ce sont les dimensions de différents éléments comparés les uns aux autres selon une échelle identique.
PUTTO
Représentation peinte ou sculptée d'enfant nu: ange, amour ou petit génie
RACCOURCI
Procédé par lequel on rend l'aspect des objets dont certaines dimensions sont réduites par l'effet produit par la perspective linéaire.
READY-MADE
Terme inventé par Marc el Duchamp. Il désigne à la fois l’appropriation d’un objet de l’environnement quotidien détourné par l’artiste de sa fonction et de sa valeur d'usage dans la réalité, et l’œuvre d'art créée par un assemblage d'objets ou de morceaux d'objets de récupération.
REALISME
Au sens commun, caractère de ce qui tend à ressembler à la réalité.
Ne pas confondre avec le Réalisme en histoire de l'Art. Ce dernier correspond à un mouvement artistique né vers 1830 et qui se prolonge jusqu'à la fin du XIXe siècle. Les réalistes refusent d'idéaliser la réalité perceptible.
Ne pas confondre avec le Réalisme en histoire de l'Art. Ce dernier correspond à un mouvement artistique né vers 1830 et qui se prolonge jusqu'à la fin du XIXe siècle. Les réalistes refusent d'idéaliser la réalité perceptible.
RECHAMPIR
Parlant d'une boiserie, détacher sur une surface peinte du fond, soit en marquant les contours, soit en employant une ou plusieurs couleurs différentes de celle du fond
L'arrêt d'une surface ne rive d'une autre teinte ou d'une moulure s'exécute avec le talon d'une brosse dite à rechampir, l'extrémité des soies ne servant qu'à lisser la peinture.
L'arrêt d'une surface ne rive d'une autre teinte ou d'une moulure s'exécute avec le talon d'une brosse dite à rechampir, l'extrémité des soies ne servant qu'à lisser la peinture.
RECOUVREMENT
Action de poser quelque chose sur la totalité ou sur une partie d'un support ou d'une surface de manière à la voiler ou à la cacher (voir masquer).
REDUIRE
REFERENT
REHAUSSER
Consiste à retoucher une œuvre à l'aide d'une couleur claire (rehauts) pour faire ressortir certaines parties.
RELIEF
On appelle relief ce qui dépasse légèrement d'une surface par opposition à la ronde-bosse. (voir aussi haut-relief, et bas-relief)
RELIQUAIRE
Boîte, coffre ou objet creux destiné à contenir des reliques, c'est à dire les restes d'un saint ou d'un martyr, ou un objet relatif à sa vie. Le reliquaire et son contenu sont le plus souvent associés à un culte et vénérés.
RENOVATEUR
Préparation à faible action décapante, utilisée pour le ravivage des vieux films de peintures, de vernis et de préparations analogues.
REPENTIR
Partie d'une œuvre modifiée durant son exécution à la suite d'un changement d'aspiration ou de motivation de l'artiste.
REPETITION
Réitération d'une même action, reproduction multiple d’une même chose.
Changement de composition au cours de l'exécution picturale. Ne pas confondre avec le repeint, qui est du à une main différente de celle du peintre.
Changement de composition au cours de l'exécution picturale. Ne pas confondre avec le repeint, qui est du à une main différente de celle du peintre.
REPOS
Dans un tableau, masses d'ombres, de demi-teintes ou de couleurs atténuées, disposées à dessein pour reposer la vue et tempérer la violence des lumières.
REPOUSSER
Terme désignant le procédé qui permet de faire avancer ou reculer une zone colorée en utilisant l'effet du contraste entre couleurs chaudes et couleurs froides. Il concerne d'autre part la lente réapparition à la surface de la toile des fonds teintés et primitivement dissimulés. Interviennent dans cette révélation, qui détruit les glacis, le pouvoir colorant du pigment à l'huile, son indice de réfraction et la composition du médium. Le résultat est un assombrissement notable de la peinture et la perte de son harmonie initiale.
REPRESENTATION
On désigne ainsi la manière de faire apparaître certaines choses qui existent dans la réalité ou appartiennent au domaine de l'imaginaire, de les reproduire, de faire figurer, de donner à voir par le dessin, la peinture, la sculpture ou un autre moyen d'expression.
Cette représentation peut être bidimensionnelle, (peinture, dessin ou photographie).
Elle peut aussi être tridimensionnelle (sculpture, assemblage, installation).
L’image obtenue lors de la représentation d’un espace tridimensionnel dans un espace bidimensionnel est toujours conventionnelle. Les divers procédés perspectifs sont des outils de représentation de l’espace.
Une image n’est que le représentation codifiée de la réalité.
Cette représentation peut être bidimensionnelle, (peinture, dessin ou photographie).
Elle peut aussi être tridimensionnelle (sculpture, assemblage, installation).
L’image obtenue lors de la représentation d’un espace tridimensionnel dans un espace bidimensionnel est toujours conventionnelle. Les divers procédés perspectifs sont des outils de représentation de l’espace.
Une image n’est que le représentation codifiée de la réalité.
REPRODUCTION
Copie à l'identique ou ressemblante d'un "original" (peinture, image, sculpture…)
Quel que soit le support (diapositive, photographie, photocopie, etc.), une reproduction d’œuvre ne rend pas compte de tous les aspects du travail de l'artiste. Le format est souvent beaucoup plus petit. On distingue difficilement les effets de matière, de gestes ou d'instruments. La couleur n'est pas toujours très fidèle.
Ainsi, lorsque l'on regarde une reproduction d’œuvre, on ne doit pas oublier qu’il ne s'agit pas de l'œuvre originale.
REPRODUIRE
Répéter, imiter, copier un modèle par un procédé technique particulier : photographier, imprimer, photocopier, sérigraphier, lithographier, polycopier...
RESERVE
On appelle réserve une partie de support qui, dans une œuvre finie, n'est volontairement pas peinte ou qui ne comporte pas de traces d'intervention de la part de l'artiste.
Dans les dessins au lavis ou à l'aquarelle, on appelle réserve les plages non colorées, non recouverte d'encre ou de sépia et qui laissent ainsi apparaître le papier brut. Ces blancs ainsi réservés correspondent aux parties claires de la composition; ils sont plus intenses que le blanc obtenu par un pigment. On dit réserver les lumières. Ce procédé est également pratiqué dans la peinture à l'huile, les peintres laissant alors apparaître la préparation ou les couches d'apprêt; on dit alors réserver les dessous. Il arrive aussi que le support lui-même soit réservé; le peintre, tirant parti de l'aspect et de la structure du matériau du support, les fait ainsi entrer dans la composition.
RESERVER
Consiste à préserver, à protéger une partie du support pour qu’il reste vierge de toute intervention. Il peut y avoir plusieurs raisons pour réserver une ou plusieurs parties d'une œuvre, soit pour utiliser la couleur naturelle du support, soit pour donner un aspect inachevé, soit pour dévoiler une partie du processus de création, etc.
RESINE
Substances organiques solides ou semi fluides, transparentes ou translucides, insolubles dans l'eau, malléables à température élevée et solubles partiellement ou totalement dans les liquides organiques, tels que l'alcool, l'éther, l'essencede térébenthine, l'acétone. Elles entrent dans la composition des vernis, du diluant à l'huile.
RESSEMBLANCE
Ce qui rapproche et associe un objet, un personnage, un paysage, etc., et sa représentation, son image; ou encore ce qui associe deux éléments, objets, personnages, paysages, éléments plastiques, en ce qu'ils ont de très nombreux points communs. Selon le sémiologue Peirce, dans une icône, il existe un rapport de ressemblance entre le signifiant et le signifié.
RETABLE
Élément peint ou sculpté surmontant verticalement un autel à l'intérieur d'une église.
RETOUCHE
Correction d'un détail, effectuée après coup, par le peintre ou lui-même ou par le restaurateur, en vue d'apporter une amélioration au tableau (ou dit alors plutôt repeint). Application des dernières couches de peinture en vue de parfaire certains détails.
ROME (Prix de)
Pension attribuée par voies de concours à de jeunes artistes pour leur permettre de parfaire leurs études dans l'établissement de l'Académie de France à Rome. Ce terme désigne le lauréat de chacune des sections du concours et les œuvres primées. Ce concours n'a plus lieu depuis 1968, mais un décret de 1970 attribue aux jeunes artistes et chercheurs des bourses de séjour à l'Académie de France à Rome, décernées par le Ministère des Affaires culturelles.
RONDE-BOSSE
La ronde-bosse est une sculpture totalement réalisée, en trois dimensions, observable sous n’importe quel angle. voir aussi : bas-relief, haut-relief)
RYTHME
Désigne ce qui, par l'alternance de temps ou éléments forts et de temps ou éléments faibles, fait naître un mouvement particulier dans une œuvre artistique (musicale, picturale, sculpturale, cinématographique…). En arts plastiques, il désigne certains éléments d'une composition qui semblent marquer une répétition, une succession ou un enchaînement. Cela peut être des éléments figuratifs comme des arbres, des cheminées, des formes géométriques ou des éléments plus abstraits, comme des taches, des traces, des effets de matière, etc.
SANGUINE
Craie ou crayon de couleur rouge de constitution minérale (hématite rouge) mais aussi dessin obtenu grâce à cette substance.
SATURATION
Terme qui désigne le degré d’intensité chromatique d’une couleur. La saturation est indépendante de la valeur (clair/foncé).
SCHEMA
SCHEMATISER
Consiste à représenter au moyen d'un schéma, à simplifier.
SCULPTURE
C'est une œuvre tridimensionnelle (bas-relief, haut-relief, ronde-bosse).
Elle peut être créée par retraits dans un bloc de matière brute (taille directe du marbre, bois, pierre…) par modelage (terre, pâte à modeler), par moulage (bronze, matériaux synthétiques) ou par assemblage.
Lorsqu'elle est créée par assemblage, tous les matériaux imaginables peuvent être utilisés pour sa réalisation.
La sculpture contemporaine intègre des formes nouvelles comme des performances (sculptures vivantes Gilbert et Georges), des installations…
SECCO
Peinture murale exécutée sur un enduit à base de chaux complètement sec. Les Anciens et les Romain s se sont souvent servis du procédé a secco: ils peignaient soit avec une détrempe à la caséine, soit avec une détrempe à l'œuf.
SEPIA
Encre utilisée pour le lavis et obtenue originellement avec un liquide sécrété par la seiche. De nos jours, elle a une base chimique.
Matière colorante, plus foncé que le bistre, extraite de la vessie de seiche et dont on se sert pour le dessein au lavis. Ce lavis de sépia a remplacé au XIX° siècle le lavis de bistre.
Matière colorante, plus foncé que le bistre, extraite de la vessie de seiche et dont on se sert pour le dessein au lavis. Ce lavis de sépia a remplacé au XIX° siècle le lavis de bistre.
SEQUENCE
1. Série d’éléments hiérarchisés et ordonnés chronologiquement (alors que l'ordre des éléments d'une série peut être parfois modifiable).
2. Succession des plans d'un film constituant un ensemble signifiant.
3. Ce que vous êtes en train de préparer ; ce qui conduira à un apprentissage (séquence d'enseignement).
SERIE
Ensemble ou suite d'éléments ou d’œuvres de même nature ou possédant des points communs (portraits, images, objets…). C'est une suite hiérarchisée ou non, par opposition à la suite ordonnée qui constitue une séquence.
SERIGRAPHIE
Procédé mécanique de reproduction d'images, dérivé du pochoir. Certains artistes comme Andy Warhol (1928-1987) ont largement utilisé cette technique.
Procédé de l'estampe utilisant des écrans de soie inégalement imperméabilisés et interposés entre le papier et l'encre. C'est, en quelque sorte, une extension du pochoir. La sérigraphie en couleurs est tirée au repérage à l'aide de plusieurs écrans.
SFUMATO
Technique particulière de la peinture à l'huile qui consiste à adoucir formes et contours, le plus souvent dans la perspective aérienne. (Initiée par Léonard de Vinci)
Modelé vaporeux, contour atténué. Selon Diderot: "Manière de noyer les contours dans une vapeur légère." Le sfumato est souvent confondu, à tort, avec le clair-obscur; c'est avant tout une conception de la lumière considérée comme un phénomène optique qui modifie la couleur, le contour des objets et l'espace qui les environne, selon la distance qui sépare le spectateur de ce qui est représenté. C'est une façon de suggérer le relief et les différentes profondeurs des plans successifs de la composition dans l'atmosphère, en tenant compte des principes de la perspective aérienne.
SGRAFFITE
Décoration murale en camaïeu ou polychrome dont la technique est proche de celle de la fresque. La technique du sgraffite consiste à appliquer sur un fond de mortier imprégné de couleurs résistant à la chaux une couche d'enduit ou de mortier à grain fin d'environ 2 cm et à l'inciser, la gratter selon un dessin précis de façon à remettre au jour le mortier coloré initial. Le sgraffite polychrome comprend plusieurs couches d'enduits de couleurs différentes. Comme dans la technique de la fresque, le travail doit s'exécuter lorsque le mortier est humide, en une seule séance. Actuellement, on peut mettre au jour des surfaces entières.
SHAPED CANVAS
"Format découpé", toiles aux contours inhabituels. Les premiers exemples sont présentés par Franck Stella en 1960, rompant ainsi avec une tradition de formats aux formes géométriques simples carrés, rectangles, tondos (format circulaire), ovales.
SICCATIF
Employé adjectivement, ce terme désigne ce qui est apte à se polymériser par oxydation. Employé comme substantif, il désigne une préparation à base de composés métalliques, douée de propriétés catalytiques, ajoutée à des huiles, vernis, enduits gras afin d'accroître leur siccativité propre. Les siccatifs activent l'oxydation des huiles siccatives.
SIGNE
Désigne ce qui permet de repérer, de deviner, de prévoir, d'indiquer, de communiquer : indice, marque, trace, geste…
Le signe possède généralement une signification propre que l'on distingue de son aspect.
Le sémiologue Peirce distingue trois types de signes selon le rapport établi entre le signifiant et le signifié:
- indice (rapport de contiguïté spatio-temporelle),
- icône (rapport de ressemblance)
- symbole (rapport arbitraire et conventionnel).
SILHOUETTE
C'est le contour ou les lignes générales d'un corps. C'est aussi une forme schématique qui se détache sur un fond.
SIMPLIFICATION FORMELLE
Consiste à éliminer des détails, à styliser des formes qui sont représentées.
C'est en partie par la simplification formelle que la représentation peut s'éloigner du réalisme.
C'est essentiellement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que les artistes vont simplifier et épurer les formes, que ce soit dans la représentation bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
SINOPIA
Le nom de cette couleur rouge, obtenue par une espèce particulière d'oxyde de fer et provenant sans doute de la région de Sinope, sur la mer Noire, était déjà employé dans l'Antiquité et, d'après Pline, la sinopia était le seul rouge connu des Anciens. Par extension, sinopia désigne spécialement l'œuvre exécutée à la sinopia, c'est-à-dire les dessins préparatoires tracés sur l'enduit avant l'application de la couche d'enduit frais définitif, réservé aux couleurs.
SOCLE
Base d'une statue ou d'une sculpture qui sert à la stabilité et à la présentation de l'ensemble. (Voir Piédestal)
SOLVANT
Corps liquide, mixte ou simple, volatile, non filmogène, employé pour disperser le liant des vernis et des peintures. Les produits sont aujourd'hui très nombreux et d'emploi délicat.
SOULEVEMENT
Le soulèvement de la couche picturale est dû à une altération de cette couche caractérisée par un manque partiel d'adhérence au support ou à la préparation. C'est généralement l'humidité qui provoque le gauchissement des panneaux en bois et la séparation des éléments constitutifs du tableau, entraînant différentes altérations, comme écaillements, frisures, plissements et clivages. Les causes particulières de soulèvement inhérentes à la matière picturale sont les craquelures en cuvette, un appauvrissement général de la peinture, l'emploi des bitumes, qui entraînent la formation de gerçures et de boursouflures.
SPALTER
Brosse dont les peintres décorateurs se servent pour lisser les peintures ou pour faire les faux bois ou les faux marbres.
SPATULE
Instrument de métal que les peintres utilisent comme racloir ou pour lisser la couche picturale.
STABILE
En opposition à mobile, désigne une sculpture inanimée dans l'œuvre d'Alexander Calder, en particulier.
STAFF
Mélange plastique de plâtre, de ciment, de glycérine et de dextrine. Le staff constitue un fond absorbant neutre pour les peintures.
STATUE
On appelle statue une représentation grandeur nature d'un homme ou d'une femme, ou une représentation au moins égale ou supérieure à la moitié des dimensions réelles du sujet.
STATUT DE L'IMAGE
C'est la destination de celle-ci, c'est à dire ce pourquoi l'image a été créée.
Une image publicitaire n'a pas la même destination qu'un panneau de signalisation ou qu’une œuvre d'art. Non seulement les objectifs de leurs créations sont différents mais la manière de les concevoir et de les réaliser l'est également.
Pour simplifier, on peut classer les images en trois familles :
- les images informatives (photographies de reportage, illustrations etc.),
- les images liées à la communication visuelle (logo, pictogramme, panneaux de signalisation)
- les images artistiques.
Attention cependant, à partir du début du XXe siècle, les artistes vont utiliser des images des deux premières familles dans leurs propres créations artistiques. Une photographie de reportage ou une image de mode extraite de son contexte et intégrée dans une œuvre n'a alors plus la même signification qu'à l'origine.
Une image publicitaire n'a pas la même destination qu'un panneau de signalisation ou qu’une œuvre d'art. Non seulement les objectifs de leurs créations sont différents mais la manière de les concevoir et de les réaliser l'est également.
Pour simplifier, on peut classer les images en trois familles :
- les images informatives (photographies de reportage, illustrations etc.),
- les images liées à la communication visuelle (logo, pictogramme, panneaux de signalisation)
- les images artistiques.
Attention cependant, à partir du début du XXe siècle, les artistes vont utiliser des images des deux premières familles dans leurs propres créations artistiques. Une photographie de reportage ou une image de mode extraite de son contexte et intégrée dans une œuvre n'a alors plus la même signification qu'à l'origine.
STRATIFICATION
Superposition de plusieurs couches.
STRUCTURE
La structure d'une œuvre bidimensionnelle correspond aux grandes lignes de la composition et à la manière dont elles sont organisées, articulées entre elles. La structure d'une œuvre tridimensionnelle correspond à l'armature mais aussi à la manière dont les différents éléments sont assemblés les uns aux autres.
STYLE
1- Manière propre à chacun de s'exprimer et de crée.
2- Ensemble des caractéristiques communes d'un type artistique ou décoratif d'un pays, d'une région ou d'une époque. (Exemple : meuble de style Art Déco)
STYLET
Petite lame mince et pointue utilisée par les peintres pour travailler la cire ou l'enduit frais dans la technique de la fresque. Dans la technique du dessin, le terme désigne un petit manche de bois dans lequel est assujettie une mince tige d'argent, plus rarement d'or ou de cuivre.
STYLISATION
Action d'épurer, de rendre moins compliqué, de débarrasser du superflu pour mettre en évidence l'essentiel (synthèse et simplification).
SUBJECTILE
Surface externe d'un matériau que le peintre revêt d'enduit, de peinture, de vernis ou de préparation similaire. Les subjectiles peuvent être classés en deux groupes:
• Les subjectiles poreux: plâtres, mortiers de chaux ou de ciment, bétons, bois, cartons, textiles, etc.
• Les subjectiles non poreux: métaux et alliages principalement.
Tous nécessitent une mise en état très soignée avant usage.
• Les subjectiles poreux: plâtres, mortiers de chaux ou de ciment, bétons, bois, cartons, textiles, etc.
• Les subjectiles non poreux: métaux et alliages principalement.
Tous nécessitent une mise en état très soignée avant usage.
SUITE (du latin: secutus, ayant suivi)
Ensemble d'éléments ordonnés, parfois de manière chronologique, en relation cohérente et logique. Exemple : suite de Fibonacci.
SUJET
Il s'agit de ce qui est représenté dans une œuvre. Pourtant, comme le dit Jean-Pierre Raynaud (né en 1939) : «Le sujet est un prétexte. Je crois que le sujet n'a jamais été une œuvre».
SUPERFLU
Désigne ce qui est en trop, en plus de l'indispensable, du nécessaire ou de l'utile.
SUPPORT
C'est ce sur quoi est réalisée l’œuvre.
Le support peut être le papier, le carton, la toile de lin sur châssis, etc.
C'est plus généralement le moyen matériel utilisé pour créer une œuvre (photographie, cinéma, peinture, etc.).
Les supports peuvent être classés en supports rigides, semi-rigides et souples ; ou encore en supports passifs (qui se font oublier), actifs (qui modifient la trace de l'outil ou le matériau) ou productifs (qui produisent par eux-mêmes la trace, par froissage par exemple).
SUPPORT-SURFACE
Mouvement artistique français des années 70 qui axe l'essentiel sur la matérialité du support, de la toile, du châssis, sur "ce qu'est peindre", au détriment du message (Buraglio, Hantaï, Viallat…).
SUREXPOSITION
Terme du langage photographique qui désigne un excès de luminosité dans une photographie: temps d'exposition trop long à la lumière, diaphragme trop ouvert, pellicule trop sensible.
La surexposition peut être volontaire pour obtenir un effet particulier.
SURFACE
C'est la partie extérieure d'un support (une feuille de papier, une toile de lin, un bloc de marbre).
Le peintre dépose sa peinture sur la surface de la toile tout comme le sculpteur sculpte la surface de la pierre.
Il ne faut pas confondre la surface et l'étendue, le format ou le support.
SURPEINT
Ce terme de restauration désigne la couche de peinture que l'on applique sur les zones usées ou les lacunes assez étendues d'un tableau, pour les restaurer. Le surpeint peut être séparé de la couche picturale originale par une couche de vernis, qui permet de différencier la peinture originale des additions ultérieures.
SURREALISME
Mouvement artistique issu de Dada, dont André Breton fut le chef de file, et dont les artistes (Max Ernst, René Magritte…) s’attachèrent à lutter contre tout acte de création raisonnée, pour mettre au jour une réalité autre par des procédés tels que: écriture automatique, cadavre exquis, frottage, collage, détournement d’objets usuels...
Ils cultivèrent ainsi l'irrationnel, l’étrange, le merveilleux, l’onirique, l'ésotérique, le bizarre et accordèrent une large part à l’inconscient dans leurs créations : peintures, sculptures, films, photographies, poèmes...
SOUS-EXPOSITION
C'est l'effet inverse de la surexposition. Un manque de lumière au moment de la prise de vue ou une pellicule pas assez sensible pour les conditions de prise de vue produisent une photographie trop sombre. La sous-exposition peut être une intention artistique (effet de nuit dans une photo prise de jour).
SYMBOLE
Il s'agit d'un personnage ou d'un objet qui représente une idée, un concept ou une image abstraite.
Cette idée ou cette notion est plus importante que l'aspect du personnage ou de l'objet. Exemples: la balance symbolise la justice, la colombe symbolise la paix, le cœur l'amour.
SYMBOLISER
c'est représenter quelque chose par un signe conventionnel.
Pour le sémiologue Peirce, dans un signe le rapport entre le signifiant et le signifié est arbitraire. Ainsi les mots qui désignent les objets varient-ils d'une langue à l'autre.
SYMETRIE (grec sun et metron, avec mesure).
La symétrie est une organisation formelle dans laquelle les parties se correspondent par rapport à un point, un axe ou un plan. Il en découle une impression d'équilibre (contraire : la dissymétrie).
TAILLE DIRECTE Voir sculpture.
TABLEAU
Un tableau est une œuvre peinte sur un support mobile (que l'on peut déplacer).
A l'origine, le tableau est peint sur une plaque de bois.
Par extension, il désigne les autres supports : le carton, le métal, la toile tendue, etc.
Le tableau apparaît en même temps que la perspective, au XVe siècle.
A l'origine, le tableau est peint sur une plaque de bois.
Par extension, il désigne les autres supports : le carton, le métal, la toile tendue, etc.
Le tableau apparaît en même temps que la perspective, au XVe siècle.
TABLETTE
Petite plaquette sur laquelle on écrivait à l'aide d'un poinçon, dans l'Antiquité et au Moyen Age. Au Moyen Age, les tablettes de buis, de cuir, de bois de figuier, voire d'ardoise, mais surtout d'ivoire, étaient parfois enrichies de peintures exécutées sur le support lui-même ou sur un parchemin collé et préparé de poudre d'os et de plâtre. Deux tablettes reliées par des charnières formaient un "livret", maintenu par un fermoir.
TACHISME
Une des tendances de la peinture abstraite de années 1950, caractérisée par la projection de taches et de coulures (Degottex, Mathieu, Wols...).
TACTILE
Qui concerne le sens du toucher.
TAILLE-DOUCE
Nom donné à la gravure en creux. Ce terme s'applique en général à la fois à l'eau forte et au burin. Néanmoins, on trouve le mot employé pour désigner la gravure au burin par opposition à l'eau forte. D'où la définition de Littré : "Gravure exécutée avec le burin seul, sans le secours de l'eau forte".
TARSIA Mot italien. En français : marqueterie.
Cet art décoratif est proche de la mosaïque, mais on utilise des éléments minces (lames, feuillets, plaques) de plus grands formats, découpés selon un dessin établi, tandis que la mosaïque se compose de tesselles régulières. La combinaison de ces éléments de couleurs diverses, fixés ensuite sur un support, constitue un motif marqueté.
TECHNIQUE
En arts plastiques, c'est le procédé qu'utilise l'artiste ou le plasticien pour créer (peinture, collage, assemblage, gravure, photographie, etc.).
TECHNIQUE MIXTE
Se dit d'une œuvre réalisée à l'aide de plusieurs techniques.
TEINTE
Couleur obtenue par le mélange de plusieurs autres couleurs.
Elle désigne également le pouvoir colorant d'une couleur, qui est dite saturée lorsqu'elle est au maximum de son intensité et rabattue ou désaturée lors qu'elle est atténuée (par sa complémentaire).
Terme utilisé jusqu'à la fin du XVIII° siècle pour désigner l'aquarelle. Couleur résultant du mélange de plusieurs couleurs. Couleur considérée sous le rapport de sa qualité (par exemple, toute la gamme des bleus : cobalt, outremer, Prusse). Diversité des nuances d'une même couleur. Une teinte rompue est une teinte qui a été additionnée de noir ou de bleu. Une teinte plate est une teinte occupant une certaine surface et ayant partout la même nuance et la même intensité. La demi-teinte est un ton intermédiaire entre l'ombre et la lumière.
TEMPERA
Pigments de couleur mélangés à une résine naturelle ou chimique, du blanc d’œuf, du lait, du latex, de la colle, de la cire, etc. La tempera a des propriétés assez proches de l'acrylique mais l'aspect est moins terne. Aujourd'hui, le liant de la tempera est le plus souvent un produit de synthèse.
Procédé de peinture à la détrempe dans lequel le liant, ou véhicule, est une émulsion contenant des substances aqueuses et huileuses telles que l'œuf et le lait de figue. La peinture a tempera est appliquée sur une préparation de craie ou de plâtre. Elle sèche vite (par évaporation), durcit par oxydation, puis devient insoluble et se conserve parfaitement dans une atmosphère sèche. D'un pouvoir couvrant remarquable, la peinture a tempera permet de pratiquer des glacis. Cependant, elle est fragile à l'humidité et d'une pratique peu aisée. Supplantée par la technique de l'huile dès le XV° siècle, elle ne fut pourtant pas totalement abandonnée des peintres qui l'utilisaient conjointement à l'huile, notamment pour l'exécution des dessous.
TENSION
Etat lié à une opposition, ou son résultat. La tension peut être marquée plastiquement par les lignes, les formes, les couleurs, les lumières... (intérieur/extérieur, vide/plein...).
TERRASSE
TERRE
Famille de pigments minéraux, naturels, obtenus par simples traitements physiques de roches de tons généralement moins vifs que ceux des pigments artificiels et constitués d'habitude par des oxydes de fer, fixés sur des minéraux voisins des argiles. On distingue les terres de Cassel (brun-noir), d'ombre (brun foncé), de Sienne (jaune brun relativement translucide) et la terre verte (teinte généralement peu intense allant du gris-vert au vert).
TEXTURE
C'est l'aspect visuel et tactile de toute matière. Les textures naturelles ou artificielles sont innombrables. Il existe par exemple des textures lisses comme le marbre ou le verre polis, des textures rugueuses comme l'écorce d'arbre ou le béton armé, etc.
TIRAGE
Désigne l'action d'imprimer, de réaliser une photographie ou même de fondre une sculpture.
Le tirage est associé à la notion multiple. Il peut se faire en un nombre plus ou moins limité.
TITRE
Nom donné à une œuvre et qui précise souvent ce qu'elle représente ou ce à quoi elle fait référence.
Le titre n'est pas toujours donné par l'artiste, il arrive parfois que certaines œuvres célèbres portent un nom donné par les critiques d'art, les journalistes ou encore le public.
Le titre n'est pas toujours donné par l'artiste, il arrive parfois que certaines œuvres célèbres portent un nom donné par les critiques d'art, les journalistes ou encore le public.
TOILE
TON
Couleur considérée pour son éclat. On parle de ton vif, ton froid, ton chaud, ton clair, etc.
Degré de saturation ou de luminosité, d'intensité lumineuse, présenté par une teinte, allant du plus foncé au plus clair. Valeur d'une teinte : tons clairs, tons obscurs. Effet dominant des couleurs : une peinture froide de ton. Degré d'intensité du coloris. Les tons chauds se rapprochent du rouge et de l'orangé. Les tons froids se rapprochent du bleu. Les tons rompus sont obtenus par des mélanges pigmentaires et en particulier avec du gris. Le ton local est le ton d'une forme colorée imitant la couleur des objets naturels que le peintre cherche à représenter, conformément aux règles de la perspective.
Degré de saturation ou de luminosité, d'intensité lumineuse, présenté par une teinte, allant du plus foncé au plus clair. Valeur d'une teinte : tons clairs, tons obscurs. Effet dominant des couleurs : une peinture froide de ton. Degré d'intensité du coloris. Les tons chauds se rapprochent du rouge et de l'orangé. Les tons froids se rapprochent du bleu. Les tons rompus sont obtenus par des mélanges pigmentaires et en particulier avec du gris. Le ton local est le ton d'une forme colorée imitant la couleur des objets naturels que le peintre cherche à représenter, conformément aux règles de la perspective.
TON LOCAL
Il désigne la couleur propre de l'objet.
Dans une peinture, on parle également de ton local, voire de teinte locale, pour désigner une couleur qui ne tient pas compte de l'influence de la lumière (ou de l'ombre) ainsi que des couleurs voisines.
Dans une peinture, on parle également de ton local, voire de teinte locale, pour désigner une couleur qui ne tient pas compte de l'influence de la lumière (ou de l'ombre) ainsi que des couleurs voisines.
TONALITE
Désigne l'impression générale qui se dégage des couleurs d'un tableau.
La tonalité est la dominante colorée d'une composition picturale. Chaque tableau présente une gamme colorée spécifique qui détermine une tonalité.
La tonalité est la dominante colorée d'une composition picturale. Chaque tableau présente une gamme colorée spécifique qui détermine une tonalité.
TONDO
Tableau de forme circulaire, particulièrement en vogue en Italie à la Renaissance et notamment à Florence.
TOUCHE
Caractérise la manière de déposer la peinture sur un support. Tantôt les touches sont subtiles, délicates, pleines de finesse ou inversement, en pâte épaisse, suivant des gestes amples, nerveux, agressifs, expressifs. La touche fait partie du style du peintre.
Manière de poser et de travailler la pâte sur le subjectile, au moyen du pinceau, de la brosse ou du couteau. Quantité de peinture appliquée en une fois. Façon de tenir le pinceau et de la manier. Ce terme s'emploie également, mais plus rarement, pour le dessin. La touche se caractérise par la charge de matière, la grosseur du pinceau et l'effet qui en résulte. On dit d'une touche qu'elle est hachée ou morcelée, grenue ou lisse, mince ou large. On reconnaît la touche d'un peintre à sa direction, régulière ou contrariée, à son relief ou son degré d'empâtement, à sa superficie.
Il faut attendre le début du XVI° siècle en Europe pour voir les premières tentatives de touches laissées apparentes. Pourtant, la touche fut longtemps condamnée : Vinci reprochait aux peintres de ne pas "effacer les traces du pinceau"; les néo-classiques lui préféraient une facture lisse "de porcelaine"; Ingres, à l'inverse de Delacroix, n'y voyait que la qualité des "faux talents" et conseillait de l'éliminer en lissant par dessus avec du vernis. En revanche, pour d'autres, la touche constitue un véritable parti pictural et devient un élément essentiel de l'écriture, notamment chez Velázquez, Rembrandt, Hals, Delacroix, Greco, les impressionnistes, Cézanne, Van Gogh (pour lesquels elle est le véhicule par excellence de l'émotion), les fauves...
Manière de poser et de travailler la pâte sur le subjectile, au moyen du pinceau, de la brosse ou du couteau. Quantité de peinture appliquée en une fois. Façon de tenir le pinceau et de la manier. Ce terme s'emploie également, mais plus rarement, pour le dessin. La touche se caractérise par la charge de matière, la grosseur du pinceau et l'effet qui en résulte. On dit d'une touche qu'elle est hachée ou morcelée, grenue ou lisse, mince ou large. On reconnaît la touche d'un peintre à sa direction, régulière ou contrariée, à son relief ou son degré d'empâtement, à sa superficie.
Il faut attendre le début du XVI° siècle en Europe pour voir les premières tentatives de touches laissées apparentes. Pourtant, la touche fut longtemps condamnée : Vinci reprochait aux peintres de ne pas "effacer les traces du pinceau"; les néo-classiques lui préféraient une facture lisse "de porcelaine"; Ingres, à l'inverse de Delacroix, n'y voyait que la qualité des "faux talents" et conseillait de l'éliminer en lissant par dessus avec du vernis. En revanche, pour d'autres, la touche constitue un véritable parti pictural et devient un élément essentiel de l'écriture, notamment chez Velázquez, Rembrandt, Hals, Delacroix, Greco, les impressionnistes, Cézanne, Van Gogh (pour lesquels elle est le véhicule par excellence de l'émotion), les fauves...
TRACE
TRACE
Ensemble de lignes constituant un dessin.
TRAIT
Le trait est une ligne tracée. Il permet de faire apparaître des formes ou des signes, sur une feuille de papier ou sur un autre support.
Les traits sont également ce qui caractérise un visage; on parle de traits fins, de traits tirés, de traits grossiers, etc.
Les traits sont également ce qui caractérise un visage; on parle de traits fins, de traits tirés, de traits grossiers, etc.
TRAME (du latin trama, chaine d'un tissu)
1. Maillage ou quadrillage d'un plan d'urbanisme ou d'architecture.
2. En photographie ou sérigraphie : surface optique crée par la juxtaposition plus ou moins serrée de signes graphiques de grosseurs variées (lignes, points, etc.).
TRANSITION
Dans une œuvre, c'est un élément graphique ou plastique qui permet au regard de l'observateur de passer d'une partie à une autre.
TRANSLUCIDE
Propriété physique de certains matériaux comme le verre dépoli. La lumière traverse la matière mais l'on ne peut pas voir à travers.
TRANSPARENCE
Propriété physique de certains matériaux comme le verre ou le plexiglas. Ils se laissent traverser par la lumière et permettent de voir ce qui se trouve derrière.
TRANSPOSER
Replacer en intervertissant l'ordre. Faire changer de forme ou de contenu en faisant passer dans un autre domaine ou contexte.
TRIDIMENSIONNEL
TRIPTYQUE
Œuvre qui comporte trois parties pouvant parfois se replier l'une sur l'autre. Les retables sont souvent des triptyques. Ensemble peint ou sculpté en trois parties
TROMPE-L’OEIL
Technique qui consiste à pousser le réalisme d'une peinture le plus loin possible pour que le public puisse la confondre avec la réalité.
Les trompe-l’œil sont de véritables prouesses techniques qui utilisent souvent des effets de perspective, d'ombre et de lumière pour donner l'illusion d'objets en relief.
Les trompe-l’œil sont de véritables prouesses techniques qui utilisent souvent des effets de perspective, d'ombre et de lumière pour donner l'illusion d'objets en relief.
VALEUR
Désigne le degré de clarté d'une couleur.
On assombrit une couleur en lui ajoutant du noir et on l'éclaircit avec du blanc.
La valeur d'un ton désigne son degré d'intensité par rapport à la lumière ou à l'ombre. En peinture, on peut obtenir une même valeur à partir de tous les tons. Pour chaque ton, il existe une échelle de valeurs que l'on utilise dans les dégradés, allant du sobre au clair. Les valeurs ont été réparties sur la surface des tableaux soit pour suggérer le volume des objets (voir modelé), soit pour donner l'illusion de la profondeur de l'espace. Dans le premier cas, les lumières ont été exprimées par l'éclaircissement de la lumière, et les ombres par son assombrissement. Dans le second cas, pour rendre compte de la profondeur, les peintres ont eu recours, à partir du XV° siècle, à une certaine dégradation de la lumière et de la couleur résultant de la position des objets vus dans l'espace : à mesure que les objets représentés sont plus éloignés, leur clarté diminue et leur couleur se dégrade dans le bleu. Cette diminution en valeur et en intensité colorée, qui varie selon les distances, la couche d'air interposée et la position de la source lumineuse, relève de la perspective aérienne. Selon les époques, la distribution des valeurs est différente. Techniquement, les procédés ont également changé.
On assombrit une couleur en lui ajoutant du noir et on l'éclaircit avec du blanc.
La valeur d'un ton désigne son degré d'intensité par rapport à la lumière ou à l'ombre. En peinture, on peut obtenir une même valeur à partir de tous les tons. Pour chaque ton, il existe une échelle de valeurs que l'on utilise dans les dégradés, allant du sobre au clair. Les valeurs ont été réparties sur la surface des tableaux soit pour suggérer le volume des objets (voir modelé), soit pour donner l'illusion de la profondeur de l'espace. Dans le premier cas, les lumières ont été exprimées par l'éclaircissement de la lumière, et les ombres par son assombrissement. Dans le second cas, pour rendre compte de la profondeur, les peintres ont eu recours, à partir du XV° siècle, à une certaine dégradation de la lumière et de la couleur résultant de la position des objets vus dans l'espace : à mesure que les objets représentés sont plus éloignés, leur clarté diminue et leur couleur se dégrade dans le bleu. Cette diminution en valeur et en intensité colorée, qui varie selon les distances, la couche d'air interposée et la position de la source lumineuse, relève de la perspective aérienne. Selon les époques, la distribution des valeurs est différente. Techniquement, les procédés ont également changé.
VARIATION
Procédé qui consiste à utiliser un même motif en le transformant de diverses manières, de façon qu'il demeure toutefois identifiable.
VARIANTE
Nom donné aux différentes versions d'un même sujet; elles sont exécutées par un même artiste. La variante se distingue de la version en ce qu'elle n'est, d'une œuvre à l'autre, qu'une modification de détail tant de la forme que de la représentation. Le terme s'applique également à des œuvres exécutées par un même artiste.
VELATURA
Terme italien couramment employé pour désigner un glacis.
VERDACCIO
Ce terme désigne, à l'origine, un mélange de terre de Sienne brûlée, d'ocre, de noir, de charbon, de craie et de terre d'ombre verdâtre, utilisé par les fresquistes et les peintres de tempera. Par extension, il désigne aussi le dessin définitif exécuté en grisaille ou en camaïeu qui détermine ombres et contours avant que le peintre ne pose les couleurs.
VERMILLON
Pigment minéral artificiel très opaque et très couvrant dans l'huile, d'un rouge éclatant et constitué essentiellement par du sulfure rouge de mercure. Il possède un haut indice de réfraction, mais il n'est pas très stable s'il n'est pas protégé par un vernis, de la cire ou un verre. Dans de mauvaises conditions, il a tendance à noircir, ce qui explique que, depuis 1920, les artistes lui ont préféré le rouge de cadmium.
VERNIS
Le vernis est obtenu par la dissolution d'une résine naturelle ou synthétique dans un diluant volatil. C'est un corps transparent, mixte, incolore, stable à différents degrés, brillant ou mat. En peinture, on l'emploie suivant l'usage comme vernis à peindre (ses composantes entrent dans la composition du médium), comme vernis à retoucher, pour isoler deux couches de vernis entre elles, comme vernis définitif, pour protéger la matière picturale du milieu ambiant. Dans ce cas, il renforce l'intensité et la cohésion des couleurs en accentuant leur transparence.
Il existe deux catégories de vernis : à base de résine naturelle ou synthétique.
Il existe deux catégories de vernis : à base de résine naturelle ou synthétique.
VERNISSAGE
Opération consistant à étendre un vernis protecteur sur la couche picturale. Par extension, le vernissage désigne la réception qui a lieu en général à la veille d'une exposition et qui réunit artistes, critiques et autorités. Le jour du vernissage permettait jadis aux artistes exposant aux Salons annuels de mettre la dernière couche de vernis.
VERRE
Le verre est utilisé par les artistes principalement comme matériau coloré pour le vitrail. Il sert également de plaque d'impression pour les monotypes, de support pour des miniatures ou d'écran protecteur pour certaines peintures. Mais, en fait, ce matériau présente une surface trop lisse pour retenir des pigments, à moins qu'ils ne soient cuits.
VERTICALITE (du latin: verticis = sommet)
Désigne ce qui est parallèle au fil à plomb.
VIDE
En opposition au plein, terme qui désigne un évidement, un espace vide, dans une sculpture ou dans une architecture.
VIDEO
Le terme vidéo désigne tout ce qui touche le domaine de l'image enregistrée en analogique ou numérique sur une bande magnétique, carte mémoire ou disque optique, qu'elle soit destinée à un usage télévisé, domestique ou artistique.
VISION FRONTALE
VIRTUEL
Qui n'a pas de réalité matérielle. Une image virtuelle est une image qui n'a pas d'existence physique (par exemple : image infographique vue sur un écran).
VOLUME
Désigne un corps en trois dimensions ou un espace limité, celui d'une pièce d'un appartement ou d'une maison par exemple.
X
XYLOGRAPHIE ou GRAVURE SUR BOIS
En Occident, la gravure sur bois (à ne pas confondre avec le bois gravé) est la technique par excellence de l'illustration du livre au XIX° siècle. On se sert du cœur du bois qui, débité en travers, est très dur. Celui-ci se taille non pas au canif, comme le bois gravé, mais au burin, à l'échoppe et au burin-échoppe (dit "langue-de-chat"). Cette technique, un temps si populaire, a presque disparu à la fin du XIX° siècle.
ZOOMORPHE
Dont la forme est celle d'un animal, même stylisée.