S'identifier


Lexique des termes techniques

Par Christine •  • Jeudi 09/12/2010 • 0 commentaires  • Lu 3639 fois

Mots-clés : ,

Sommaire




A  

 
 

Désigne ce qui n'a pas de réalité physique perceptible, ce qui n'existe que sous  d'idée
Se dit d’une œuvre qui ne représente rien du réel perceptible par les sens de la vue et du toucher ou ne fait pas référence à une réalité extérieure à l'œuvre. Une œuvre abstraite, ou non-figurative, ne représente rien que l'on puisse reconnaître. L’abstraction apparaît au début du XXe siècle, avec l' contemporain. L'abstraction géométrique qui utilise des formes d'apparence géométrique (Albers, Barré) se distingue de l'abstraction lyrique qui privilégie le geste spontané et la tache (Hartung,Mathieu,Pollock).

 (Du nom du jardin "Akademos" où le philosophe grec Platon enseignait) Avec une majuscule, il désigne une société constituée par des gens représentant un domaine d'expression, de recherche ou garants de certaines valeurs.
Avec une minuscule, l' désigne le lieu où s'exerce un mais également toutes personnes dessinées, peintes ou sculptées un vivant et nu. ("Nu " ou plus simplement "").

Conventionnel, qui correspond à des normes établies et stables. (Contraire : avant-gardiste, )

Désigne le respect des règles énoncées par l' ;
Entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle, les arts n'échappent pas aux traditions rigoureuses prônées par l'c'est le classicisme. Par extension, le terme désigne un manque d'originalité et de personnalité.

Sans . En , on dit "en et blanc"

Entassement ou regroupement d'objets de même nature ou différents. Le mot est le plus souvent associé à certaines œuvres des nouveaux réalistes (Arman).
 

Terme apparu dans le courant post-dadaïste à partir des années 1960, utilisé pour nommer certaines manifestations où sont pris en compte le geste, l', l'implication de l’artiste. Par leur caractère souvent provocant, les actions visent à faire prendre conscience au spectateur de questions culturelles, sexuelles ou plus généralement politiques. Dans les années 1950, l'prenait la  de  ; elle prend actuellement plutôt celle d'évent, de .

 - gestuelle

 Ce terme, proposé en 1951 par le critique américain Harold Rosenberg, désigne une attitude  qui privilégie l'acte physique de , souvent la rapidité d’exécution, l'engagement physique du peintre, la gestualité, éliminant toute suggestion figurative. "Ce qui devait passer sur la n’était pas une , mais un fait, une ."

 Liquide gras et incolore dont la propriété est de lier entre elles les particules de  et de les faire adhérer à la . On en distingue trois sortes :
• Les agglutinants aqueux (ou colles de peau) 
• Les émulsions (ou mélange d'œufs, d' siccative ou de et d'eau) 
• Les huiles siccatives proprement dites ( de pavot,  d'œillette). 

Il est fréquent qu'un soit peint avec des agglutinants différents selon les couches

 Procédé qui conduit à une répartition uniforme des éléments picturaux sur la totale du qui semble se prolonger au-delà des bords, éliminant ainsi le problème du . (Terme apparu avec l' et Pollock aspergeant la posée à plat sur le sol)

 Personnification d'une idée abstraite (la liberté, l'amour..) sous les traits d'un personnage ou d'un animal auquel sont associés des éléments symboliques. Exemple : La mort est souvent représentée sous  d'un personnage squelettique, tenant à la main une faux avec laquelle il est censé faucher les vies.

  de bois ou fine lamelle de corne ou d'ivoire qu'utilisaient les peintres lorsqu'ils broyaient les couleurs pour les amasser sur la

 C'est une volontairement déformée de manière à ce qu'elle ne soit comprise que lorsqu’on la regarde sous un angle particulier ou à l'aide d'un miroir. L’ la plus célèbre est certainement celle qui apparaît dans le d'Hans Holbein (1497-1543), Les Ambassadeurs, 1533 (National Gallery, Londres).

 Direction du regard (ou de la caméra) par rapport au .
1.  horizontal : on se trouve au même niveau que le regardé.
2. : le est plus bas que le niveau des yeux, on regarde vers le bas.
3. : le placé plus haut que le niveau des yeux, on regarde vers le haut.

 (du grec antrôpos = humain)

1. de mensuration du  humain.
2. Terme choisi par le critique Pierre Restany pour désigner les empreintes de  dans l’œuvre d’Yves Klein.

Se dit d'une  qui rappelle celle d'un être humain.

Désigne une de  uniforme, sans nuance.

La couche d', solution très diluée de , est appliquée sur le de ou de bois afin de son pouvoir absorbant et sa porosité, afin d'augmenter l'adhérence des enduits de et celle de la
Cet  est particulièrement recommandé, car il isole les fibres de la de l'néfaste de l'


Procédé qui consiste à utiliser une œuvre existante ou un , voire à les citer dans une création. "Le geste d’ est l’agent absolu de la métamorphose, le catalyseur de la révolution du regard" (Pierre Restany).

 Baguette en bois léger se terminant par une petite boule revêtue de peau ou d'un chiffon, sur laquelle les peintres appuient la main qui tient le pinceau.

à la  dans laquelle les couleurs, solubles dans l'eau additionnée de  ou d'une substance chimique en tenant lieu, sont appliquées sur un de papier ou de carton. A la différence des couleurs de la , qui sont opaques, celles de l' sont transparentes. Etendues à l'aide d'un gros pinceau à poils souples, les couleurs très délayées constituent des fonds clairs, laissant transparaître le blanc du papier, qui joue ainsi le rôle d'une véritable 

Procédé de  apparenté à l' et destiné à obtenir des effets de en , comparable à ceux du pour le 

 Désigne une sinueuse formée de courbes, mais aussi un ornemental végétal ou géométrique, plus ou moins stylisé, et représenté de manière symétrique.
Ornements composés de figures géométriques (réseaux de losanges, champs d'étoiles), de motifs végétaux généralement stylisés (guirlandes de fleurs, branches, palmettes, volutes, entrelacs, rinceaux) et de divers autres motifs (rubans entrelacés, draperies) à l'exclusion de la  humaine et de la représentation animale. 

 (du latin radix, radicis = racine)

 Action de détacher avec un effort plus ou moins grand une partie souvent superficielle accrochée sur une autre en la déchirant. 
Mot utilisé pour décrire la des "affichistes" (Dufrêne, Hains, Villeglé)

utilisé parfois pour des tableaux de petite taille, en général au XVII° siècle.

  qui se trouve le plus en arrière dans un réel ou dans une reproduction. C'est aussi ce qui apparaît derrière le principal.

1. Moyen d'obtenir un résultat par l' de ses aptitudes (adresse, habileté)
2.  qui conduit à la création d'œuvres humaines singulières, expression d'un idéal .
3. Désigne aussi ces œuvres elles-mêmes et l'ensemble des œuvres d'une époque, d'un ou d'un lieu ( grec,   océanien).

 Se caractérise par l'utilisation fréquente de matériaux à priori non artistiques.  exprimant la spontanéité, proche de l' des marginaux, des productions des enfants avant l'apprentissage des codes de représentation (Chaissac, Dubuffet).

 (Grec Kinésis, )

  des années 70 souvent proche d'une abstraction géométrique. Il privilégie le ou rétinien (op' ou Optical ) ou le réel (animation des œuvres par moteurs ou manipulation des spectateurs). Le GRAV (Groupe de Recherche d' Visuel) regroupe des artistes comme Agam, Cruz-Diez, Soto, Vasarely, etc., tandis que Tinguely ses machines animées par des moteurs.

 Courant  des années 1960 issu de l’ minimal. L' d’ n'est pas considéré pour sa , mais pour ce qu’il signifie; le discours devient de la pratique (Beuys, Kosuth).

  né en Italie dans les années 1960.
Les artistes (Anselmo, Kounellis, Merz, Penone, etc.) ont souvent recours à des matériaux d’origine naturelle (, bois, , minéraux, textile, etc.) et adoptent une contestataire, libératrice et antimoderne avec un parti pris de dénuement.

 "Notion complexe et en  qui ne se définit pas de manière univoque" :
1. Production inscrite dans le  des arts qui exprime un singulier chargé de sens sur le réel ou l'ego de l'artiste. Elle donne  à son rapport au monde (production ).
2. Ce qui fait entrer une conception ou un usuel dans le  reconnu de l' et de ses pratiques ( ).


On considère dans les  :
  • les métiers d' (vitrail, bijoux, , etc.)
  • le d' (architecture, décoration, décors, stands, création d'espaces provisoires ou non...)
  • le de mode (vêtement, haute couture, costume, tenues spécialisées, accessoires : sacs, chaussures, chapeaux...)
  • le de produit (mobilier, objets industriels...)
  • le de communication (, pub, multimédia...)

Equivalent du .
Désigne une œuvre constituée d’éléments initialement distincts souvent de natures différentes rendus solidaires (objets ou fragments d’objets, naturels ou manufacturés, formes façonnées, etc.).
Un  consiste à réunir de manière solidaire différents éléments (matériaux bruts ou d'objets de récupération) pour former un tout.
Les artistes cubistes ou dadaïstes ont popularisé ce mode de création. D'autres en ont fait le principe même de leur mode de création. Kurt Schwitters invente le terme de "Merz" pour désigner ses assemblages. Robert Rauschenberg qualifie ses assemblages de "" et Daniel Spoerri crée ses "tableaux-pièges".
Dans chacun des cas, ces assemblages très différents obéissent à une   précise.

C'est le lieu privilégié où l'artiste crée. Qu’il soit sculpteur, peintre ou graveur, il concentre généralement en ce lieu des œuvres anciennes et d'autres en devenir.

Acte consistant à reconnaître qu'une œuvre d' a été exécutée par un artiste déterminé. 

Courant artistique novateur et contestataire de presque tout le XX° siècle. Il s'affirme en rupture avec les codes établis. Premières avant-gardes apparaissent au début du XX° siècle : cubisme, fauvisme, futurisme, orphisme, rayonnisme, Dada…

C'est le premier d'un ou d'une reproduction quelconque, c'est aussi un ou plusieurs éléments qui apparaissent avant le premier et qui se trouvent en partie .


  


C'est un originaire d'Italie qui touche l'ensemble des disciplines artistiques (, sculpture, architecture, musique...) mais également la littérature. Il va se répandre dans une grande partie de l'Europe et de l'Amérique latine durant les XVIIe et XVIIIe siècles. L’art baroque cherche à étonner, à séduire, jouant sur la courbe, les effets de mouvements, les compositions compliquées, les contrastes lumineux et parfois la surabondance de détails. Le mot baroque peut aussi être un adjectif qualificatif synonyme d’alambiqué, d’exagérément décoratif, de bizarre, d' ou d'excentrique.

dont les formes se détachent légèrement du .

Ecole d'art et d'architecture allemande fondée par Walter Gropius en 1919, fermée en 1933, dans laquelle le rationalisme et le fonctionnalisme servirent de principe aux arts appliqués. De nombreux artistes et architectes y ont enseigné (Malevitch, Klee, Kandinsky…).

Ce qui fait éprouver une émotion esthétique. "Les règles du beau sont éternelles, immuables et les formes en sont variables" (Delacroix) Le beau est donc une notion qui peut varier selon les civilisations, les modes et les époques.

Représentations d'animaux réels ou imaginaires dans une œuvre ou un groupe d’œuvres d'un même auteur ou d'une même époque. Les bestiaires étaient très courants au Moyen Age.

Qui ne possède que deux dimensions, qui se déploie sur un (la troisième étant considérée comme négligeable). C'est le cas des images, peintures ou photos, par exemple.

Couleur brune obtenue en faisant bouillir de la suie dans de l'eau additionné de gomme. Le bistre a été utilisé dès le XIV° siècle en Italie dans des manuscrits. A partir du XIX° siècle, on lui préféra la

Corps riche en carbone, de consistance variable, que l'on mélange à chaud avec de l'huile de lin et de la cire vierge, pour obtenir une couleur brune très brillante, dont les peintres tirent des effets de

Pinceau de poils doux, plat, large ou cylindrique, mais jamais pointus, dont les poils s'écartent vers les extrémités. 
Les peintres l'utilisent pour éliminer les traces laissées dans les pâtes par des brosses plus dures. Cette opération s'appelle le blaireautage. 

Le bois gravé est le plus ancien procédé de l'estampe. Le bois est utilisé comme matière de gravure en , dite aussi taille d'épargne. 

On distingue: 
• Le , dit aussi bois de fil, le fil étant parallèle à la de la planche 
• La  sur bois, dite aussi bois debout, le fil étant perpendiculaire à la de la planche. 

recouvrant les murs intérieurs des demeures, des palais, et éventuellement des édifices religieux. Les boiseries sont généralement sculptées, rarement peintes, et lorsque la couleur intervient, elle se contente de les parties sculptées et les moulures.

Variété d'argile contenant de l'oxyde de fer jaune ou rouge 


Désigne le pourtour, la partie située à la , au , ou encore à l'extrémité d'une ou d'un .


Nom donné à une  peinte ou sculptée de petites dimensions, par opposition à une œuvre achevée ou exécutée avec soin. 

 
La  est une sorte de pinceau généralement assez large, de  plate ou ronde,  de poils ou de fils plus ou moins flexibles et d'égale longueur. Selon les matériaux utilisés et la nature de son travail, le peintre emploie différents types de brosses. 
 

 
de concasser et de en poudre les couleurs sèches, puis de les amalgamer à l', à l'eau, ou à tout autre

Opération pratiquée spécialement à l'époque médiévale, qui consiste à polir et à rendre brillantes les feuilles d'or ou d'argent qui forment les fonds de certains tableaux, en écrasant les aspérités de la

En ,   d'une pierre lisse emmanchée (agate, hématite) ou d'un bloc d'acier sans arêtes, que l'on frotte à plat sur les fonds d'or et d'argent pour leur donner du poli. 

La  au  a longtemps été considérée comme la part la plus noble de l' de l'. Elle permet beaucoup de netteté et de force dans le , des délicates et un varié. 
Le  est un instrument composé d'une tige d'acier dur en  de carré ou de losange.
 

  


Nom donné à une pièce où l'on conserve une collection, publique ou privée, de tableaux, de , d'estampes, de pierres gravées...


Inventé par les surréalistes, cette expérience consiste à écrire ou dessiner à plusieurs sur un même support. Chacun leur tour, les protagonistes écrivent ou dessinent sans savoir ce qui a été réalisé auparavant.

Désigne l'action de choisir avec précision ce qui sera présenté au regard du public (cadrer). Le cadrage a une conséquence directe sur le de l'image (gros plan, d'ensemble, etc.). Tout ce qui se trouve à l'intérieur du cadre est dit dans le champ, que tout ce qui n'est pas dans le cadre est dit hors champ. Par extrapolation, ce terme peut être utilisé pour une ou un dessin.

Bord matériel qui isole le champ de l'œuvre bidimensionnelle de l'espace environnant. Ce mot désigne souvent la bordure de bois ou de métal qui entoure un et contribue à sa présentation mais il désigne aussi plus généralement ce qui limite le champ d'une image. Exemple : tour ou bordure d’un , case d'une vignette de bande dessinée, tour d'une ou d'un bas-relief

Choisir les limites de la ou de l' (, cinéma, ) ou son contenu.

Texte le plus souvent poétique dont les lettres ou les mots forment aussi un dessin. Ce dessin est une illustration du texte. L’écrivain Guillaume Apollinaire (1880-1918) est l'un des grands spécialistes du genre.

 de bien former les lettres de l'. Les pays musulmans et asiatiques ont particulièrement développé cet .

Le camaïeu est une manière de avec les valeurs d'une seule couleur. On obtient ainsi différentes ou valeurs.
dont le est rendu par le jeu des tons, allant du clair au foncé d'une même , mélangée à du blanc. 
Par analogie, ce terme fut appliqué aux peintures qui, par léger ou l' de trompe l'œil, donne l'illusion d'un sculpté. 

160;de dissimuler, de déguiser ou de transformer avec l'intention de soustraire à l'attention et à la vue.

C'est l'ensemble des règles qui déterminent les du  humain à une époque donnée et selon des critères esthétiques propres à chaque culture. Par extension, un  est un aux idéales. Les canons de la beauté servent de référence pour toutes les créations du même type. L'Apollon du Belvédère ( du du Vatican) a été considéré depuis la Renaissance comme le  de beauté masculine hérité de la Grèce ancienne.
 

 (du latin carricare : charger)

Déformation exagérée des traits d'une personne dans un portrait. C'est le dessin humoristique ou satirique d'un personnage. Il en donne une vision déformée, exagérant les défauts, les particularités physiques ou morales.
 

 (Mise au)

Procédé permettant de à la même échelle ou à une échelle différente un modèle , peint ou dessiné. On (à la , au charbon) des lignes verticales et horizontales, régulièrement espacées et se coupant à angle droit, sur toute la du modèle et on reproduit les divisions ainsi obtenues sur le support destiné à la copie. 

destiné à décorer un cadre et la bordure d'un . Par extension, étiquette fixé sur le cadre d'un , ou à côté et sur laquelle sont inscrits le nom et les dates de l'auteur et le de l'œuvre. 
 

Feuille de papier, ou cartouche de marbre figuré en trompe l'œil dans un et sur lequel est inscrite la signature du peintre, et parfois la date de l'œuvre. Le Cartellino peut être associé à un portrait d'artiste, mais il est le plus souvent autonome. 

formant le  d'une inscription, d'une devise ou d'armoiries 

Ensemble d'éléments de même nature ; genre selon une classification traditionnelle : le portrait, le , la , la d'histoire…

 En  est une opération qui consiste à marquer plus ou moins fortement un , celui d'un personnage ou d'une .

Sorte de petit fer qui, chauffé, sert à obtenir des effets d' dans le procédé de la à l'

 La est l'une des manières de décorer la , à côté de l', de la et du

 Le  présente l'enchaînement des couleurs primaires, secondaires et tertiaires autour d'un cercle. 
Cette harmonie a été étudiée de tous temps par les arts. Le  du chimiste* Eugène Chevreul (1786-1889), qui fut à l'origine de la impressionniste est considéré comme le document de référence. 
(Chevreul était un chimiste qui travaillait pour l'industrie de la teinture pour tissus à la Manufacture des Gobelins)
 
La roue chromatique est identique en synthèse additive et soustractive: ce sont les rôles des couleurs représentées qui changent (les couleurs primaires deviennent les couleurs secondaires et inversement). Pour ne pas les mélanger, on place au centre ce que donne le mélange des trois couleurs primaires : blanc en synthèse additive (), en synthèse soustractive ().
 
 
Quel que soit le  représenté, on observe toujours les règles suivantes :

• les trois couleurs primaires sont placées en gros et sont situées à 120 ° les unes des autres
• les trois couleurs secondaires sont placées exactement au milieu de deux couleurs primaires

Les couleurs du  peuvent être classées en couleurs chaudes (qui évoquent le feu, le soleil) et couleurs froides (qui évoquent l'eau, la glace).
Les couleurs limites (le vert-jaune, le violet) seront classés chaud ou froid par  avec leur  : à côté d'un bleu, le violet paraîtra chaud. Inversement, on le trouvera froid à côté d'un orange. 
 

Désigne l’ ou la limitée par le . Le  d'un appareil photographique désigne la portion d' qui sera photographiée. On parle aussi de  de vision pour désigner ce qui s'offre à notre regard. Le contre- désigne à la fois la disposition de la caméra opposée à celle du précédent et le qui sera filmé sous cet  et ce .


Altération du d'un sous  de moisissures blanches et farineuses dues à l'de l'humidité sur certains , qu'elle décompose en superficie ou en . Le   une sorte de voile blanchâtre plus ou moins opaque sur la picturale.


 de pièces de bois ou d'autres matières sur lequel est tendue et fixée une à


 de pièces de menuiserie servant de à un en cours de


Corniche sur lequel on accroche ou on pose des tableaux dans les musées et les galeries. Au XIX° siècle, on disait d'un peintre qui exposait dans les Salons qu'il avait obtenu les "honneurs de la " s'il était parvenu à faire accrocher son bien en vue.  


Sulfure rouge naturel de mercure. 


  dont les œuvres sont caractérisées par l’utilisation du réel (Calder, Tinguely, Pol Bury, Sotto).

, trafic, ensemble des flux et des mouvements, ou ensemble des parcours dans un .


 Substance d'origine animale, végétale ou minérale de  jaune ou blanche qui sert de   dans certaines peintures ou

Dans une œuvre , une  est une référence directe à une autre œuvre, dans sa totalité ou pour partie.

Procédé qui consiste à jouer sur la diffusion de la dans une représentant le plus souvent des scènes d'intérieurs nocturnes. Les effets de sont très puissants à certains endroits du et inexistants à d'autres. C'est une de  dans laquelle excelle Caravage (1571-1610) et Georges de La Tour (1593-1652).

 

En arts plastiques, désigne ce qui appartient à l'Antiquité gréco-romaine ou les œuvres et artistes qui s'inspirent de cette période à partir du XVe siècle. Le terme est également synonyme de traditionnel.

 Séparation qui se produit entre deux couches superposées d'une . Cette perte d'adhérence est provoquée par différents facteurs: altération des éléments constitutifs de la picturale, dilatation et contraction du , contraction des

Métal blanc proche du fer et du nickel, qui désigne le bleu en général. 

 (de Copenhague Bruxelles Amsterdam)

De 1948 à 1951 ce   a privilégié toutes les formes d' non officiel : , arts populaires, arts primitifs,  d'enfants… (Alechinsky, Appel, Jorn…).

 C'est la logique qui se dégage de l'ensemble d'une œuvre, même si les éléments qui la composent sont hétérogènes. Une œuvre est cohérente lorsque les relations entre les différentes parties entretiennent entre elles un lien particulier et concourent aussi à  un tout.


Procédé apparu au début du XXe siècle consistant à fixer sur un des fragments de matériaux initialement hétérogènes, en particulier des papiers découpés, des photographies et des petits objets voisinant ou non avec de la picturale. L'un des premiers « collages» est une œuvre de Pablo Picasso, " à la chaise cannée" de 1912, dans laquelle il  un morceau de cirée imprimée d'un de cannage pour figurer le dessus d'une chaise.
Ce geste est fondamental dans l' du XX° siècle ; il est également utilisé dans d’autres domaines (musique, littérature) et remis en avant par l’.
Une de ses pratiques insiste sur le rapprochement, la juxtaposition des (Surréalistes dont Max Ernst) ; une autre insiste davantage sur la violence d’impact du et sur les possibilités poétiques et formelles qu’elle libère (Arp, Chaissac, Dubuffet, Schwitters…).


Substance agglutinante, d'origine végétale ou animale, entrant dans la  des préparations, des enduits, de certaines émulsions et à la 

Qui concerne les différentes possibilités d'arrangement, de combinaison et de permutations des éléments d'un tout.


Mot américain qui désigne la de certains artistes incluant des objets divers et inattendus comme dans les œuvres de Robert Rauschenberg à qui l'on doit l'utilisation de ce mot.

Se dit d'une œuvre formée d’éléments hétérogènes (différents, disparates).
hiérarchisée d'un bi ou qui tient compte du dans lequel elle s'inscrit (différent en cela de la ) et dont le tout est davantage que la somme des compositions parties qui la constituent.
Elle désigne la position des différents éléments qui sont représentés dans une œuvre.
Le choix de cette position est très important pour la signification de l'ensemble.
A l'aide de  et de  préparatoires, l'artiste passe souvent beaucoup de temps à rechercher la meilleure  possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser l'ensemble de l’œuvre avant même d'entreprendre la partie par partie.

hiérarchisée d'un  bi ou qui tient compte du  dans lequel elle s'inscrit (différent en cela de la ) et dont le tout est davantage que la somme des parties qui la constituent. Elle désigne la position des différents éléments qui sont représentés dans une œuvre. Le choix de cette position est très important pour la signification de l'ensemble. À l'aide de  et de  préparatoires, l'artiste passe souvent beaucoup de temps à rechercher la meilleure  possible. Ce travail lui permet aussi de visualiser l'ensemble de l’œuvre avant même d'entreprendre la partie par partie.


Désigne une œuvre obtenue grâce à cette ; le terme est le plus souvent associé au travail du sculpteur César.

Représentation mentale, générale et abstraite d'un (c'est l'idée générale).

Qui fait référence à une réflexion de l'esprit, aux idées, au  et non à la nature physique de quelque chose.

En analyse d' rechercher les connotations c'est déduire de ce que l'on voit ce qui n'est pas directement montré, mais suggéré par les codes plastiques, les moyens d'expression utilisés qu'il convient donc de savoir décoder.

Désigne l'ensemble des éléments plastiques d'une œuvre (formes, couleurs, matières, rythmes, etc.) et leurs interactions qui produisent le sens.

 

1. d'édifier, de bâtir, d'assembler les différentes parties d'un tout
2. Résultat de la 
3. Elaboration ou conception d'un projet.

Qui résulte d’une () qui peut répondre à un préétabli ou non.

Ensemble de ce qui constitue l' et les circonstances dans lesquels s'est produit un événement, une création, etc. Le peut permettre d'en préciser le sens, la .

C'est la virtuelle ou dessinée qui le tour d'un , d'un ou d'une . Le  est une .

 Antagonisme entre deux aspects d'un système. C'est une opposition importante et remarquable entre deux couleurs, deux formes, etc. Le   fortement avec le blanc.
Ainsi dans une œuvre : l'opposition de couleurs, de valeurs, de dimensions, de formes, de matières, etc. se font ressortir l’une l’autre.


Phénomène optique dû à la présence d'un éclairage situé derrière l' ou la personne que l'on regarde. Ce dernier, ou cette dernière, devient totalement sombre et l'on ne distingue aucun ou très peu de détails.

Terme cinématographique et photographique qui indique que le que l'on observe est placé plus haut que le niveau de nos yeux.


Fondé en 1968 en Autriche par trois architectes ce groupe s'est constitué autour d'une idée : "…rendre l'architecture aussi légère et variable qu'un nuage en sollicitant l'imagination". "Construire le bleu du ciel" pour libérer l'architecture, la rendre ouverte en repoussant sans cesse les limites, tel est le défi d'une  singulière et radicale.


à un ou plusieurs exemplaires.


Artiste peintre spécialisé dans la reproduction d'œuvres originales de maîtres. Par extension, le terme désigne les peintres qui, dans les galeries des musées, reproduisent les tableaux exposés. 


Le humain, tantôt ( ou en acte), tantôt (pinceau vivant dans une de Klein) joue un rôle primordial dans l' du XX° siècle. Au cours de l'acte , l' du de l'artiste, sa gestualité, est privilégiée dans de nombreux mouvements artistiques (, expressionnisme, …), parfois au contraire rejetée à dessein (hyperréalisme). On parle aussi du de la , de sa expressive.


Elle est formée par l'ensemble des couches de superposées qui se situent entre la et le protecteur. On distingue généralement les couches suivantes: 

• La couche de l', ou premier  
• La couche du premier ( et à base de 
• Une ou deux couches intermédiaires, localement colorisées (à l'œuf, à la , en 
• La couche en finale (à l'

Cet ordre n'est pas toujours respecté. Dans certaines techniques, l'application des couches et leur  sont très différentes: à l'. La moderne "alla prima" s'exécute directement en une seule couche. 

« la  est la première de la » (T. Van Doesburg, 1930). Chaque artiste lui voue un intérêt particulier et lui attribue une fonction précise. Fernand Léger, par exemple, se sert de la  comme d'un moyen de structurer l'  alors que Georges Braque affirme: «La  vint plus tard. Il fallait bien  un  avant de le meubler. Mais une fois créé, il devait être meublé »

Matériellement, on obtient la  grâce à des .
Il existe trois couleurs primaires pigment : magenta, jaune (yellow) et cyan. Ce sont des couleurs pures impossibles à obtenir en mélangeant d'autres couleurs. Lorsque l'on mélange deux couleurs primaires, on obtient les couleurs complémentaires : orange (jaune + magenta), vert (jaune + cyan), violet (cyan + magenta). 

Grâce aux couleurs primaires, on peut obtenir par mélange toutes les autres couleurs possibles et imaginables. Par exemple, on obtient du marron en mélangeant du jaune et du rouge en identiques, puis en ajoutant un peu de ou de bleu. Le blanc correspond à l'absence totale de  alors que le est le résultat du mélange des trois couleurs primaires dans des absolument identiques (synthèse soustractive).
En physique (synthèse additive), pour la ou la télévision, le est l'absence de , le blanc est la . Les couleurs primaires sont alors le bleu, le rouge et le vert. Lorsque l'on fait converger trois sources de , une bleue, une rouge et une verte, on obtient une blanche. Chacune de ces trois couleurs primaires contient une part de blanc qui ne peut être obtenu que par addition des deux autres.

 

que laisse une fluide qui coule sur une .


Lame d'acier, en  de truelle, plus ou moins large, longue ou flexible, dont les peintres se servent pour manipuler les couleurs sur la
Le  sert aussi à enlever les impuretés de la , ou à la décharger de . Depuis le XIX° siècle, les peintres préfèrent parfois le  au pinceau pour poser les couleurs sur la et les travailler, tels Courbet et les impressionnistes.


Calcaire blanc, qui entre dans la  des préparations et des enduits à l'eau et à la .

Le degré de dureté des mines de crayons est défini par l' suivante :
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
9H
8H
7H
6H
5H
4H
3H
2H
H
F
HB
B
2B
3B
4B
5B
6B
7B
8B
9B
Dure
Moyenne
Tendre
  •                      H (hard) : dure (ou sèche);
  •                      B (black) : tendre (ou grasse) ;
  •                      HB (hard black) : moyenne ;
  •                      F (fine point) : fine. Il s'agit du milieu de l', HB étant un peu plus tendre.
 
Ils possèdent différents degrés de dureté ou de tendreté de 10H jusqu'à 10B.
Le crayon basique de dureté moyenne est le crayon HB. 
Plus vous allez vers les H (2H, 4H, 6H etc.), plus votre mine sera dure. le sera d'un gris très clair et si vous appuyez sur le papier, vous le graverez car la pointe est extrêmement dure. On utilise surtout ces mines en  ou sur calque car ils permettent un très propre sans bavures. Ils sont peu utilisés en   sauf pour des rendus très clairs.

Les crayons B, 2B, 4B etc. sont au contraire de plus en plus tendres : le sera bien et très gras. On les utilise surtout pour modeler des ombres et des contrastes. Il est essentiel de fixer le  sous peine de bavures et de salissures. L'utilisation dans un même  des différentes gradations le rendra plus riche et plus intéressant.

Les crayons de  utilisent des mines faites de mélangés à de l'argile et de la gomme ou de la . Ils sont apparus au début du XXe siècle et leur emploi s'est généralisé dans la seconde moitié du siècle. Les crayons decouleur de qualité sont largement utilisés par les professionnels. Ils présentent une large  de couleurs et de . Ils sont généralement équipés de mines de type gras : selon les fabrications, il existe cependant divers degrés de dureté, mais qui ne sont pas indiqués, contrairement à leurs équivalents graphite.

 

Inventer, transformer ou réorganiser en fonction d'une conception, apportant ainsi une perception.


C'est un rapide à main levée destiné à noter graphiquement une idée ou une observation et qui n'a pas obligatoirement une destination ou une dimension .


  qui, entre les années 1910 et 1930, se proposait de représenter les objets décomposés en éléments géométriques simples (Picasso, Braque, Juan Gris)
 


Terme d' désignant péjorativement des tableaux jugés sans  .

Métal jaune ou rouge parfois utilisé en plaque ou en panneaux, pour servir de à une

En , c'est un ensemble d’œuvres réalisées autour d'un même thème ou .

  



né pendant la première guerre mondiale (1916) caractérisé par une remise en question de l'idée de en et une provocation non dénuée d'humour (Arp, Hausmann, Man Ray, Picabia, Schwitters, Tzara...)

Procédé qui permet de transporter les coloriées sur la porcelaine, le ou le papier. 
Ce terme désigne également le procédé découvert par Oscar Dominguez: "Etendez au moyen d'un gros pinceau de la  noire plus ou moins diluée par places sur une feuille de papier blanc satiné que vous recouvrez aussitôt d'une semblable sur laquelle vous exercerez une pression moyenne. Soulevez sans hâte cette seconde feuille". 

 

Se dit d'éléments qui n'ont d'autre fonction que l'agrément et l'embellissement.
Péjorativement: sans réelle importance, sans intérêt.

Résultat d’une déconstruction, c'est-à-dire de la décomposition organisée d'un système élaboré. (voir : )


160;d'extraire un élément en le taillant selon son  ou 160;de morceler un ensemble. Désigne aussi la d'un récit (scénario) en division (plans ou séquences) comportant toutes les indications techniques nécessaires à sa (film, BD...)

 160;qui consiste à transformer, altérer, modifier la  ou la .

Affaiblissement progressif et continu d’une  ou d’une . Il désigne le d'une  à une autre, ou d'une à une autre avec une où les deux se confondent.


Circonscrire, fixer et marquer les limites, les frontières.

 

En analyse d', faire la  c'est décrire tout ce qui est de l'ordre du représenté, repérer toutes les , contenue dans l' en opérant une hiérarchie.

C'est une manière de conduire un raisonnement, une méthode. La   est la manière dont un artiste effectue son itinéraire de création par rapport à des choix (thème, engagement, , , etc.) voire même en travaillant avec le hasard. La  est très importante, elle détermine et singularise l’œuvre, elle caractérise l'artiste.

On appelle les teintes dont la est à mi-chemin entre le clair et le foncé.

Discipline  tournée vers la conception d'objets usuels. Outre l'aspect  de ces objets, le  doit respecter des contraintes fonctionnelles et des impératifs de production.

Ensemble de traits ou de lignes qui représentent. Le est une et un . C'est également le d'un , d'une personne, etc. Le préparatoire est exécuté pour étudier la , la de l' ou les traits d'un personnage, avant la d'une œuvre. Le est un dont la destination est essentiellement fonctionnelle. Il doit être d'une exécution précise, porter des dimensions (des cotes) ou une de grandeur. Il sert de base à la de toutes sortes d'objets.

Couches d' que le peintre applique sur la pour mettre en les couches ultérieures et les faire jouer par

Séparation de la  d'une , ou d'une murale, du mur auquel elle adhérait. 

Le  peut désigner une petite partie d’une , d’un ou d’un ensemble. "En " signifie avec précision, sans exclure la moindre partie ou le moindre aspect.

 

Procédé  qui consiste à s'approprier une œuvre ou un et à l'utiliser pour un usage ou une représentation différente de l'usage ou la représentation d'origine.

 En arts plastiques, c'est utiliser une œuvre ou un existant en modifiant son sens ou sa fonction.

 

de qui utilise des additionnés d'une coagulante (œuf, , etc.). Désigne aussi l’œuvre réalisée avec cette .
picturale où les couleurs sont broyées à l'eau, puis délayées ou détrempées au moment de avec, selon les procédés, de la  de peau tiède ou de la gomme. C'est sans doute le plus ancien procédé de connu. Quel que soit le auquel elle s'applique, la à la  exige une soignée et une grande rapidité d'exécution. Séchant très rapidement, les couleurs ne peuvent être reprises facilement. De plus, les procédés de la  offrent moins de souplesse que la  

Univers fictif (temps et lieu) dans lequel l' d'un récit se déroule.

Liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non du constituant filmogène essentiel, miscible au milieu de suspension, ajouté aux solvants propres pour améliorer les caractéristiques d'application. L'eau est le  normalement employé pour les colles, les émulsions et les mortiers; l' de térébenthine est le  des peintures à l', des peintures vernissées et des gras... 

Liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non du constituant filmogène essentiel, miscible au milieu de suspension, ajouté à une pour lui donner ou lui conserver la consistance requise pour la pose des couleurs. 

 (latin diluere: détremper)

 Action d'ajouter de l'eau ou un liquide à un autre liquide, pour le rendre plus fluide ou en modifier les caractéristiques.

de grandes dimensions, peints sur une sans  visible, que l'on soumet à des jeux d'éclairage, tandis que l'observateur est dans l'obscurité. 

 

Œuvre composée de deux parties pouvant éventuellement se refermer l'une sur l'autre. (Voir aussi )
, généralement de petites dimensions, formées de deux volets joints par des charnières. 

Ensemble des composantes de toutes natures (temporelle, spatiale, instrumentale…) choisies pour produire une œuvre d'.

Défaut de proportion, volontaire ou non.

Constituant liquide, simple ou mixte, volatil dans des conditions normales de séchage, non filmogène et utilisé pour disperser le des et des peintures. Principaux dissolvants: acétone, alcool, acide phénique, benzol. 


de associée au peintre Jackson Pollock (1912-1956) et qui consiste à projeter la sur une avec un pinceau ou tout autre instrument. L'artiste déroule sa sur le sol et, au lieu d’utiliser des pinceaux, déplace des bidons de percés au-dessus du . En projetant par la , il laisse ainsi des traces et des traînées.
 

  



 Procédé de  sur métal s'effectuant par l'intermédiaire d'un acide. Le mot s'applique à la fois à la , au mordant et à l' elle-même.

C'est le premier stade d'exécution d'une œuvre picturale ou sculpturale. A ce moment, la générale ou la est déjà visible.

Altération de la  caractérisée par un manque partiel d'adhérence de celle-ci au ou à la

Vue éloignée dans un ou dans une 
 de : qui passe entre plusieurs  et qui éclaire une partie du

Rapport entre les dimensions réelles d'un (bâtiment, ) et celles de sa représentation (, , maquette). Ce qui permet, par comparaison, d'évaluer un ordre de grandeur. Pour réaliser le d'une maison, on pourra toutes les dimensions, de manière proportionnelle. Sur le , par exemple, un centimètre représentera un mètre.

Représentation d'un homme ou d'un animal dépouillé de sa peau. sur lequel les peintres et les sculpteurs peuvent étudier le jeu des muscles et des nerfs sous la peau.

blanche tendue sur un  et servant à tamiser la dans les ateliers de peintres et de graveurs. Dans une , ce terme désigne également la bande irrégulière de  sombre se détachant sur un  plus clair et suggérant par  une

Ensemble des éléments caractéristiques qui contribuent à définir la manière personnelle d'un peintre: , maniement du pinceau,

de faire disparaître en frottant, en grattant, en gommant… Caractère de ce qui s’affaiblit, disparaît ou se retire.

recherchée par l'emploi de certaines techniques.

 C'est un moyen physique (, , etc.) qui permet de quelque chose en hauteur, généralement au niveau du regard d'un observateur.

Désigne des événements du récit qui ne sont pas montrés mais que des indices permettent d'imaginer.

 

d' où les éléments pénètrent les uns dans les autres. L'emboîtage permet de travailler en trois dimensions en assurant une certaine solidité à l'ensemble.

Se dit d'une qui s’emboit, c'est-à-dire dont les couleurs sont devenues ternes et mates parce que le , ou la , insuffisamment séchés, ont absorbé l'. Ces plaques apparaissent au cours du séchage. 

C'est le que produit la lorsqu'elle est utilisée en épaisseur.
L', par opposition au , est une manière de consistant à donner de l'épaisseur à la , qui présente un uniforme et d'aspect maçonné, ou irrégulier avec des crêtes et des creux sur lesquels jouent l' et la

C'est un moyen de produire des effets de grâce à la utilisée en surépaisseur.
Le premier résultat d'un  peut être une diminution de la lisibilité du représenté. Le second est l'introduction des traces de  ou d'. Ce sont des éléments extérieurs à la représentation mais liés au processus de création auquel ils participent.

C'est la laissée par quelque chose ou quelqu'un, sous l'160;de son poids, de son déplacement ou par frottage. en creux ou en obtenue par pression d'un  sur un plus ou moins dur ; obtenue par frottage sur un souple qui épouse les aspérités d'un . L’, comme point de départ de l’œuvre ou comme œuvre se rencontre chez plusieurs artistes tel que Max Ernst (1891-1976) et ses «frottages», dans les années 1920-1930, puis vers le milieu du XXe siècle, en particulier chez Yves Klein (1928-1962), Claude Viallat (né en 1936) ou encore Niele Toroni (né en 1937).

Mélange intime de deux liquides non miscibles, l'un d'eux (liquide émulsionné) étant dispersé dans l'autre (liquide dispersant) sous  de fines gouttelettes. Il peut exister des émulsions de plus de deux liquides non miscibles. On dit -, --, -. Les émulsions peuvent servir de couches d', de fonds, d'ébauches pour les  ou des teintes à l' ou au

 

 d’ ou ce qui encadre ou entoure (voir ).

 

Entourer d'une bordure pour isoler, mettre en ou détacher du .

Procédé de à la  qui présente de nombreux avantages, mais qui fut peu utilisé en raison des difficultés d'application. Les couleurs sèchent rapidement, les retouches sont faciles et se font sans grattage, la ne s'écaille pas, la  donne le et la , et résiste à l'humidité et aux vers. La  colorée est chauffée, puis  liquide sur une chaude. On l'applique, encore liquide, sur la avec un pinceau ordinaire. Lorsqu'elle est prise, on la avec un fer chaud appelé .

Application d'une ou plusieurs couche(s) de  sur la d'un pour garantir l'isolement de la , unifier la à en rendant la plus serrée et limiter son pouvoir absorbant. 

Liquide coloré dont on se sert pour écrire, dessiner ou imprimer. L' de Chine est obtenue avec du charbon ou du de fumée. La , de  brun noirâtre est l' que l'on retire de la seiche ( en italien). Les encres de  sont le plus souvent à base de synthétiques.

Couche de mortier ou appliquée en une ou plusieurs couches sur un pour le préparer à servir de base à la . L' modifie les caractéristiques du , en particulier en éliminant ses capacités d'absorption.

 

C'est l' de décorer les manuscrits à l'époque où l'imprimerie n'existe pas encore, principalement au Moyen Âge. Désigne le décor des manuscrits en même temps que l' de  ce décor. 

Opération consistant à fixer la tendue sur le au moyen de semences clouées sur la rive ou sur le revers de celui-ci. 

Désigne ce qui habille une , une armature. C'est l'aspect extérieur.

1. dans lequel se trouve ou se crée un , un être vivant, une espèce, une œuvre…
2. Dans les années soixante-dix : mot utilisé pour désigner le écologique global.
3. D’origine anglaise et rapporté à l’, ce terme désigne toute d’ constituée par la combinaison de matériaux, d’objets et d'éléments tirés du monde quotidien, répartis dans un que l’on peut parcourir et demandant au spectateur une pratique active.

Notion renvoyant à la courte durée de vie de certaines œuvres. Cette durée est volontairement limitée par l’artiste, soit qu'il utilise les différentes possibilités de dégradation des matériaux au cours du temps, soit que la production de l'œuvre soit de courte durée : évent, .

Usure de la , souvent due à une mauvaise restauration et qui met au jour le  de la ou le fil du bois. On dit aussi EPIDERMAGE

On appelle  chaque d'une  ou d'une . Une  d'artiste est un réalisé par l'artiste lui-même et souvent annoté de sa main E.A pour  d'Artiste.

Représentation géométrique plane d'un ou d'un être mathématique, obtenue par une ou plusieurs (s), sur un ou plusieurs (s), et choisies de sorte que l'on puisse passer de façon univoque de l' à sa représentation et inversement. 

1. Etat de ce qui est harmonieux. Traditionnellement, des compositions équilibrées obéissaient à des normes ou des canons comme la , le , etc.
2. Etat de stabilité et de .

Lieu d'investigation de l'artiste:  bidimensionnel, , ou encore  social, culturel. Il existe plusieurs types d'espaces :
L’ littéral est l' physique (réel) offert par le brut. On parle de l' littéral d'une feuille de papier ou d' . Cet   possède des dimensions et une propre qui dépendent totalement du .
L’ suggéré est la représentée sur un bidimensionnel (papier, carton, , etc.) par différents moyens comme la , la succession des plans, etc.
L’artiste peut donner l'illusion que ce qu'il représente est en . Il peut également donner l'illusion que des volumes (des  ou des objets) se trouvent à différents endroits dans cet  suggéré, et cela sur une feuille de papier ou un autre .

 

L’ en trois dimensions est physiquement bien réel, on peut s’y déplacer. Les sculpteurs et les architectes sont confrontés aux rapports de leurs œuvres avec cet .

 exécuté au crayon, au , l' donne l' d'être inachevée. Elle est le point de départ de la d'une œuvre et n'est pas un aboutissement. Elle sert à guider l'artiste jusqu’au travail final, sur un autre .

C'est la phase préparatoire à la d'une œuvre aboutie. Elle est indispensable pour sélectionner la meilleure orientation possible. Certains artistes réalisent quelques dizaines d' avant de travailler sur un définitif

Liquide volatile utilisé comme  des peintures à l'. On appelle parfois à l' une où la à l' est fortement diluée à l', ce qui peut donner des effets de  ou d'. Degas et Toulouse-Lautrec employèrent parfois ce procédé. 

L’ de l' permet la mécanique d'un  en un certain nombre d'exemplaires appelés épreuves, à partir d'une plaque de bois, de  ou d'acier gravée qui sera encrée. En fonction du et de la de  qui va faire apparaître le  sur le , l' porte des noms différents (voir ).
imprimée après avoir été gravée ou dessinée sur un quelconque . La génération post-impressionniste, plus particulièrement dans les années 1890, renouvela l' de l'. Les principales techniques mises en œuvre sont la , qui languissait depuis le Romantisme, et le . La en couleurs refleurit. 

(du grec aisthanesthai = sentir)

1. nom Science du dans la nature et dans l'; conception particulière du pour chaque individu ou civilisation (Hegel, Alain, Taine)
2. Adj. Qui participe de l' (voir )
3. Adj. relatif au sentiment du 

Petite tige faite de papier, de peau ou de coton roulé, terminée en pointes plus ou moins émoussées. Elle est utilisée pour étendre le crayon ou le sur un . Ce procédé permet de produire les ombres et les  sans avoir recours aux 

 

 consiste à dégrader, à adoucir, à atténuer les contours d'un  ou toutes autres parties.

Propriété liée à la quantité d'occupation d'un . C'est une superficie, c'est à dire une au sol. On parle de l' d'un , qu’il soit réel ou représenté de manière plus ou moins réaliste, en comme en .

 

C'est un , une ou un réalisé nature et servant à la d'une œuvre plus élaborée.

 d'ôter de la à un ou de pratiquer une échancrure dans une .
L’ constitue l’une des opérations les plus radicales de la moderne et contemporaine : c’est aussi l’absence de qui va être sculptée.

Installer ou à un public de manière à attirer l'attention et le regard. En , désigne l'160;d'éclairer le lors de la ou le papier lors de l'agrandissement en laboratoire.

 

 qui consiste à placer intentionnellement sous le regard du public notamment dans les galeries et les musées.


  


(latin: fabricare, faber, artisan)

 Action essentiellement qui consiste à confectionner, à élaborer, à partir de matière première ou matériaux divers. La fabrication est souvent une étape de la création artistique.

Désigne toutes les opérations de mise en  d'objets ou d’œuvres en trois dimensions, à partir de matériaux plutôt durs comme le métal, le bois, etc. On emploie des machines ou des outils.

Manière dont un est exécuté, particulièrement d'un . La d'un se caractérise par l'épaisseur de la pâte, la répartition des empâtements et l'orientation de la . Chaque peintre a sa , qui le distingue des autres artistes. 
Elle désigne l'aspect général d'un travail (surtout dans le domaine des  ou de l'artisanat), dit de bonne ou de mauvaise  en fonction de sa bonne ou mauvaise qualité de .

Etat de détérioration d'un dû à de très fines craquelures. Elles ressemblent à celles que l'on retrouve sur certains vases de faïence. 

Se dit des arts qui représentent une réalité perceptible par les sens, notamment la vue. Tout reconnaissable comme la d'un , d'un ....

Tendance  qui consiste à figurer, à représenter le réel (monde sensible) de manière plus ou moins réaliste. Lorsqu'une ou une n'est pas figurative, qu'elle ne représente rien d'identifiable, de reconnaissable, on dit qu’elle est non-figurative.

  des années 1980 qui privilégie une figurative souvent inspirée d'autres média.

Ce mot à plusieurs sens. Il désigne le visage d'un homme, d'une femme ou d'un enfant. On parle par exemple de  humaine. C'est également la représentation de quelque chose ou quelqu'un, ou simplement sa  extérieure. En , la  s’oppose au  quand elle est un isolé. C'est aussi un  utilisé en géométrie pour étudier l' et les formes.

La sous , ou , consiste à exécuter le travail de au revers d'une plaque de

Terme utilisé par Delacroix pour désigner une picturale proche de la division des tons telle qu'il la pratique à la fin de sa vie, comme dans Lutte de Jacob avec l'Ange: " Au lieu de poser la  juste à sa place, brillante et pure, il entrelace les teintes, les rompt et, assimilant le pinceau à une navette, cherche à former un tissu dont les fils multicolores se croisent et s'interrompt à chaque instant." 

Ce qui n'est pas net et semble "vaporeux" ; comme perçu au travers d'un brouillard. Cet adjectif qui désigne le manque de netteté volontaire ou accidentel dans la d'une ou la d'une . En , on parle de   pour désigner un  de  volontaire.

 

Caractère de ce qui est liquide ou gazeux, de ce qui peut aisément s’écouler, épouser la  du contenant.

Concentrer, faire converger vers un point précis (origine latine, focus, foyer: "la focale d'une lentille" en optique).

Partie représentée à l’ et étant considérée comme la plus lointaine dans une œuvre bidimensionnelle. Le  est également l'  ou la qui permet au , à la  de se détacher. Exemple: personnage sur un  de ciel bleu ou carré sur  blanc.

Le  indique la manière dont les couleurs juxtaposées se mêlent et se confondent en diminuant progressivement d'intensité. La du  consiste à en vigueur un sur ses bords, ou à juxtaposer deux couleurs que l'on réunit ensuite, à la différence des couleurs appliquées en plage. Dans les différentes techniques du , le  est obtenu en étendant la  avec de plus en plus d'eau. 

Caractérise la  (rectangle, carré, ovale…), les dimensions (taille), les (rapport entre les dimensions), l'orientation (vertical, horizontal…) d’un ou d’une œuvre. 

Ces formats sont normalisés par l’AFNOR. Ils ont les dénominations suivantes (héritées des filigranes qu’ils portaient autrefois) : quand ces papiers étaient fabriqués à la main leurs dimensions pouvaient varier en fonction des conditions de  (saison, durée du séchage, gélatinage, stockage) et ce malgré les règlements. 
 
 
 

D'autres termes plus techniques désignent également des formats : A4 (210 x 297 mm), A3 (297 x 420 mm) et A2 (420 x594 mm). Le d'un conditionne l'attitude de l'artiste. 
 
 

Le  de papier américain est dérivé de formats de papier traditionnels et est officiellement utilisé aux États-Unis, au Canada ainsi qu’au Mexique.
 

Le mot désigne l'aspect extérieur d'une (deux dimensions) ou d'un (trois dimensions), figuratifs ou non, dont les limites, le ou la sont identifiables.
Par exemple, une  humaine est une  dont le  rappelle celle d'un homme.
Dans ce cas, on l'appelle  . Une  d'animal sera appelée .
Lorsque le  de la  se profile sur un , on parle de .
On précise  fermée lorsque le  de celle-ci produit un  de «clôture » et  ouverte lorsque l'enfermement produit au contraire un  d'accueil ou d'expansion.
Désigne aussi une identifiable dont les parties sont organisées selon une combinaison particulière, selon un ensemble de relations indépendamment de la contiguïté spatiale (exemple : la  d'une constellation qui est indépendante d'un quelconque ).

mathématique décrivant des objets dont les formes révèlent, par observations de plus en plus poussées, des motifs et des structures similaires (ramifications d'un cristal de neige par exemple).

 

de murale qui consiste à sur un  frais avec une à l'eau dont les seront ainsi durablement absorbés.
murale exécutée à l'aide de d'origine minérale résistants à la chaux et détrempés à l'eau, appliquée avec des brosses sur un constitué par une couche de mortier frais, composé de sable et de chaux éteinte. 

 

Bande décorative continue et ornementale mais aussi en architecture, partie d'un entablement.
 dessinée, peinte ou sculptée ayant une  allongée. Toutes les compositions dont la longueur excède de beaucoup la hauteur sont des frises. 

de légères rétractations de la picturale caractérisées par des plissements superficiels et fins se formant à la des peintures. 

Couche de dense mais peu épaisse, appliquée irrégulièrement et rapidement avec une  à poils dures et à travers laquelle on perçoit encore le  de la

 

Charbon de bois, obtenu à partie de l'arbre du même nom et servant à dessiner. Le   est un bâtonnet de charbon imprégné d' de lin. 
Désigne à la fois le bâtonnet de charbon de bois plus ou moins dur utilisé pour dessiner et le  obtenu avec cette .

 , essentiellement italien et russe, du début du XX° siècle. Il glorifie les progrès de la vie moderne en créant des œuvres qui en traduisent le : Balla, Boccioni, Larionov, Severini...

 

Appelées aussi lignes de fuite. Lignes à partir desquelles s'élaborent les perspectives (voir ).
 

  



 

Lieu où l'on commercialise les œuvres d'arts. Elles y sont présentées en permanence ou lors d'expositions temporaires.

Se dit des couleurs classés par successives. 

En arts plastiques, il désigne les grandes familles d’œuvres, par exemple, les portraits, les paysages ou les natures mortes.
Selon l'au XVIIe siècle, les genres majeurs sont la d'histoire, la religieuse et l'. Les genres mineurs sont: le , la , le , la de .
Cette classification a eu pour conséquence de contraindre les artistes à être des «spécialistes» de tel ou tel , majeur ou mineur, et de déterminer aussi le  du : très grand pour les genres majeurs, beaucoup plus modeste pour les genres mineurs.
Le XIXe siècle, puis le XXe siècle, mettent un terme à cette hiérarchie des genres, à cette classification rigoureuse. On appelle scène de  ou de  une œuvre qui représente des sujets populaires, ordinaires ou intimes, tel qu'un repas ou une réunion familiale.

Type de craquelure se présentant sous  de dépression de la du , due à une couche posée sur un  trop gras ou pas sec. 

Pierre à servant à charger ou à épaissir une et à améliorer les qualités de résistance de la

Dans certaines œuvres, il est possible d'observer les traces laissées par le geste du créateur.
Ces traces sont de deux ordres et sont interdépendantes. On distingue les traces laissées par les  et celles laissées par les . Les traces des donnent une indication sur la gestuelle de l'artiste. Ces traces peuvent traduire des  amples, précis, rapides, saccadés, nerveux, violents, etc. Ce sont autant de qualificatifs qui vont préciser leur nature. Les traces d' donnent quant à elles des indications sur la manière dont les matériaux ont été utilisés.
dont les sont très dilués et qui donne un  de pour laisser voir ce qu'il y a .

Couche de ou de , légère et transparente. Très fluide, le  intervient en couches minces et uniformes pour modifier la coloration et l’aspect des fonds sur lesquels il est appliqué. C'est un des procédés d'expression par excellence de la à l'

visqueuse et transparente qui s’écoule de certains acacias, à l’origine en Arabie

 

Procédé de à la  dans lequel les couleurs, d'abord broyées à l'eau, sont ensuite mêlées à de la gomme, à la différence de la dite de , pour laquelle on utilise de la . La de la  diffère de celle de l' en ce que les couleurs sont moins transparentes et restent opaques en séchant. On peut donc superposer des couleurs comme dans la de la à l'
de  sous  de pâte contenue dans un tube, de poudre ou de pastille solide, elle se dilue avec de l'eau.

Ensemble de petites aspérités qui rendent la d'un (papier, , panneau) légèrement rugueuse. 

 

En rapport avec la manière d'écrire ou de dessiner

En arts plastiques, le désigne :
1. la manière particulière et propre à chacun d'écrire ou de dessiner. Par exemple, on dira d'un artiste qu'il a un compliqué, simple, , mordant, sensuel ou tout autre adjectif qui permette de le caractériser.
2. la qualité des traces laissées intentionnellement sur un (écritures, lignes, signes, etc.)

Initialement, le  est un  gravé dans la pierre dont la  est remplie de graphite (Cathédrale de Sienne, Italie).
Il désigne aujourd'hui un instinctif et spontané (Evitez d'en faire sur la table et les murs de la classe !)
Le tag réalisé dans les lieux publics à l'aide de bombes de couleurs en est actuellement la  la plus répandue.

Procédé utilisé pour , généralement en plus petit, un   au moyen d'un petit quadrillage.

D'une manière générale, désigne toute reproduction de  ou de mais également l'ensemble des procédés de d'estampes obtenues à partir d'une planche gravée. Il existe plusieurs techniques de gravures.
On appelle une plaque de métal gravée avec une pointe,  une plaque de métal gravée par l'acide, , une plaque de bois gravée avec un  et chalcographie (prononcer kalcographie) la  sur une plaque de métal (, zinc, étain...) La est une d' obtenue grâce à du linoléum gravé.
Le est une plaque peinte à la main qui ne permet de réaliser qu'une seule et unique . La est une  à l' où le apparaît en blanc et gris sur   (). L’ est une  à l' qui imite le .
Enfin, l' est un procédé de  en creux utilisant, comme pour la
, la afin de son . Après encrage, les parties gravées restent blanches sur le . L' obtenue est évidemment inversée (comme vue dans un miroir).
Avant l'invention de la (milieu du XIXe S.) la  a permis la diffusion des reproductions d'œuvres d' qui servirent de modèles ou de références à de nombreux artistes.

en  gris donnant l'illusion du sculpté. 

 

Vue rapprochée, grossie,  très serré. (Voir: ). 


 



Remplissage d'une par une régulière de lignes parallèles ou entrecroisées. Elles permettent de changer les valeurs et les matières des surfaces pour donner l' de , de , ou d'ombrer certaines parties d'undessin ou d'une .

Manifestation  des années 60, héritière des interventions futuristes, constructivistes ou dadaïstes. Ces événements publics organisés, plutôt théâtraux, utilisent toutes sortes de techniques (musique, danse, …), souvent le , et peuvent transformer l'. C'est l'événement qui fait l’œuvre. Cette  a été celle d'Yves Klein, par exemple.

(grec haptein, saisir)

Ce qui concerne le toucher. "Cette n'est pas la optique mais la que nous suggèrent les perceptions du sens du toucher" (in Worringer, "Abstraction et Einfuhlung", Paris, Klincksieck, 1986).

plaquée sur un et présentant un très saillant sans toutefois se détacher du dans toute son épaisseur. C'est l'intermédiaire entre le et la .

Procédé permettant d'obtenir des reproductions d'épreuves photographiques qui s'encrent et s'impriment comme les planches gravées en

Disparate, hétéroclite, constitué de parties ou d'éléments de natures différentes.
L'hétérogénéité des œuvres est l'une des caractéristiques de l' du XX° siècle. La juxtaposition et l’ rompent avec l’unité des œuvres du passé.

photographique donnant l'illusion du obtenue grâce à une appelée holographie et utilisant le laser.

 

C'est le qui entoure le . Le  se trouve en dehors des limites du  ou en dehors de ce qui s'offre à notre regard. Sur une d' (), le  n'apparaît pas alors qu'il existe en dehors des limites du  de la . Le  est , on ne le voit pas mais l'on sait qu'il existe.

 ( à l')

L' par excellence, le qui sert à "véhiculer" les couleurs sur le

   


C'est une représentation religieuse, sacrée, de petites dimensions, que l'on trouve dans les lieux de culte. Par extension, le mot est devenu synonyme d'. C'est aussi un   qui apparaît sur l' d'un ordinateur et qui correspond à l'exécution d'une fonction.

 

Ce qui fait la spécificité et l'unicité d'un être ou d'un  ; ce qui le distingue de tout autre.

 

Qui traduit en , qui propose un équivalent visuel.

Une est une représentation de quelque chose ou de quelqu'un par un procédé manuel (le crayon, la , etc.) ou mécanique (l'appareil photographique).
(Voir aussi )
Ce mot désigne aussi une représentation imprimée ou ce qui est reproduit, imité ou évoqué, (être ou chose).
On distingue deux grandes familles d' : l' fixe (un , une , etc.) et l' animée ou (films cinématographiques, vidéos ou de synthèses).
L’ virtuelle est une qui n'a pas d'existence propre, issue d'une lumineuse ou d'un reflet.
L’ numérique est une scannée, stockée, diffusée ou imprimée par un ordinateur.
L’ de synthèse est une numérique qui est totalement créée par des calculs informatiques.

Personne qui exécute ou enlumine des . On dit aussi imagiste. 

 

Liaison étroite ou état de choses qui se recouvrent en partie comme des tuiles, se trouvent entremêlées, enchevêtrées.

 

de volontairement ou de chercher à une apparence, un geste, un acte ou une personne.

Couche de  ou d' que l'on applique à l'aide d'un pinceau sur un en , en ou en bois pour en le pouvoir absorbant.

Couche de  opaque, de uni, recouvrant uniformément le premier  et destinée à le protéger, ainsi qu'à préparer l' de la proprement dite. 

C'est une de production d' fixes ou animées grâce à l'ordinateur. On l'appelle également D.A.O ( assisté par ordinateur) mais dans ce cas, la destination du travail n'est pas nécessairement .


Expression latine qui indique qu'une œuvre est réalisée uniquement pour le lieu qu'elle occupe.
Les œuvres  sont souvent accompagnées de , textes ou photographies qui témoignent de la  poursuivie et représentent une mémoire des œuvres réalisées.
Actuellement, les œuvres contemporaines  sont essentiellement des installations (voir définition).
Beaucoup d’œuvres d' plus anciennes ont été déplacées pour être exposées dans les musées. Cela peut en modifier la signification si à l'origine elles étaient conçues pour un lieu précis.

 

Désigne une réalisée, spontanément, sans aucune .
Installation
C'est une  d'expression  assez récente. L’installation est généralement un agencement d'objets et d'éléments indépendants les uns des autres, mais constituant un tout.
Pour ne pas se à une simple des éléments qu’elle contient, l’installation est réalisée dans des conditions spécifiques qui prennent en compte les tensions ou les conflits qui peuvent apparaître entre l’œuvre et l’ environnant.
Proche de la ou de l'architecture, l'installation peut être , c'est à dire construite en relation avec un  architectural ou naturel et uniquement celui-ci.
Le mot désigne aussi l’œuvre ainsi obtenue

D'une manière générale, les sont des objets servant dans l'exercice d'une activité ou ayant une fonction particulière.
En arts plastiques, ils sont aussi variés que dans les autres domaines et leur énumération serait longue. Chaque instrument a des propriétés propres, des avantages et parfois des inconvénients. Le choix d'un instrument doit se faire en fonction du résultat que l'on souhaite obtenir.
En , les trois les plus courants sont: le pinceau, la  et le .
Le pinceau possède des poils souples permettant de supprimer toutes traces de l'instrument.
La  possède des poils plus rigides qui peuvent laisser des traces. Elle permet de travailler sur des supports de grandes dimensions. Le  sert essentiellement à travailler par .

 

Opération qui vise à introduire un élément étranger à une entité constituée, modifiant ainsi du même coup l'élément et l'entité initiale.

Pour les artistes et plasticiens, , de communication et de recherche informatique, est à la fois un , un , un et un  spécifique. Il permet d'impliquer totalement le public dans les créations ou de lui faire parcourir un univers où se mettent en place de nouvelles pratiques artistiques.

En arts plastiques, de l'artiste ou du considérée comme déterminante.

Vernis, ou préparation assimilée (enduit) dont une ou plusieurs couche(s) supprime(nt), dans certaines limites, la relation entre le subjectile et des conducteurs électriques, calorifiques, phoniques ou le contact entre deux couches de revêtements différents ou encore entre une couche de revêtement et le subjectile

  


 

En arts plastiques, désigne un liquide servant à ou dessiner.
 

  


 (ou KITCH)

Mot allemand qui désigne un , un décor ou une œuvre d' d'un désuet, « de pacotille» ou de mauvais goût.
Se dit d’un courant  et des œuvres qu’il produit, caractérisés par une hypertrophie du , une outrance volontaire et ironique du "mauvais goût".
Si le mot est originellement péjoratif, il peut aussi caractériser un choix délibéré et donc perdre cette première .
 

  


 

dont les protagonistes interviennent directement sur le comme première en y imprimant des marques souvent éphémères. L'œuvre se développe par étapes projet, préparations, traces de l'Christo, Long, Dennis Oppenheim, Smithson...).

En , on entend généralement par un colorant déposé, par absorption ou précipité, sur un minéral. On obtient ainsi des laques insolubles. Les laques les plus solides sont d'origine minérale, du type de fer fixée à l'alumine. 
de très difficile à réaliser, mariant des poudres de et des Essences volatiles et très nocives comme le Naphte, ou des Ethers Alcooliques. Obligation pour l'artiste de travailler avec un masque à filtres charbon, et dans une plage de température ambiante de 20 à 28°, sinon la fige ou catalyse. 

 

Manière d'exécuter ou de colorier un  avec de l' de Chine ou toute autre  délayée dans de l'eau. Le peut avoir pour de figurer les ombres pour donner la sensation du des . Exécuté en une seule , le est dit "en ". On procède au par teintes plates, que l'on peut juxtaposer, ou par teintes fondues, que l'on obtient en additionnant d'eau la la plus foncée. Une des difficultés du réside dans la rapidité avec laquelle il faut procéder à l'application des teintes pour empêcher que celles-ci ne sèchent trop vite et ne donnent des bavures. 
proche de l'. On utilise une même  plus ou moins diluée avec de l'eau et, par le jeu des valeurs, on obtient un .

Constituant, simple ou mixte (constitué de plusieurs éléments), non volatil, filmogène, des , des peintures et des préparations assimilées. On peut classer les liants ainsi : 

• Liants aqueux ou : colles, cires, silicates 
• Liants oléagineux: huiles naturelles ou artificielles 
• Liants résineux: naturels ou synthétiques. 

Les principales propriétés techniques d'une sont dus aux liants: consistance, viscosité, nuance, siccativité, adhérence ou pénétration, résistance à l'air et aux intempéries, pouvoir couvrant etc. 

 

continu, réel ou , que le regard peut suivre.

La est la qui sépare deux espaces ou deux surfaces. C'est une notion clef en arts plastiques, elle concerne la , le , la , l’. Dans une œuvre bidimensionnelle, elle est souvent imposée par le du ou par le .

droite qui prolonge une du  et abouti sur un . Elle permet de réaliser un  de . (Voir aussi ).

LINO ou

Procédé de  qui utilise le linoléum au lieu du bois. 

Oxyde naturel de plomb servant à préparer l'acétate de plomb et, par conséquent, la céruse. Elle entre dans la  de certains jaunes, comme le jaune de Kassel. 

 

C'est est un procédé, distinct de la , qui permet de réaliser plus aisément des estampes. On dessine directement sur une pierre calcaire avec un crayon gras qui repousse l' aux endroits choisis. La pierre est ensuite pressée fortement sur du papier préalablement humidifié pour qu'il soit imprimé.
Procédé de reproduction, à plat, sur pierre, fondé sur l'antagonisme entre l'eau et les  gras. 

LOGO (ou )

C'est une représentation  simple, d'une , d'une entreprise, d'une , etc.

C'est ce qui éclaire et rend visible. On considère deux sortes de sources lumineuses : la naturelle due au soleil, appelée aussi blanche, et la artificielle due à toutes les sources lumineuses destinées à remplacer ou renforcer la naturelle: l'éclairage électrique, une bougie, un flash d'appareil photographique, etc. C’est aussi la représentation de la dans un , en fonction des matériaux et du choisi ( et ombres) 

  



 OU 


Désigne les productions conçues pour être communiquée ou prolongées par voie postale. Il présente une alternative aux modes de transmission traditionnels des activités artistiques. Initié par les futuristes et les dadaïstes au début du XX° siècle, il est repris par plusieurs courants des années à partir des années 1970 (, Fluxus,  ).
 

 


Propriété physique d'un qui peut prendre facilement la  voulue.
Manifeste Texte, livre, théorie ou œuvre que l'on considère comme à l'origine d'un .


En , nom donné au mezzotinto et parfois à la exécutée au grattoir. 

 


Désigne un qui représente la mer et l'univers marin : bateaux, installations portuaires, etc.


Le consiste à coller un en deux dimensions et généralement fragile ( ou peinte ancienne par exemple) sur un plus solide (carton, neuve, etc.). C'est souvent une mesure conservatoire. On peut également maroufler une peinte sur un mur.
 

 


particulier servant à repérer, indice. ou  laissée sur quelque chose (marquage).


Mot français pour

 


Dissimuler partiellement ou totalement avec un masque ou toute autre chose.

 


Désigne l'ensemble des caractéristiques de la ou des matériaux qui constituent une œuvre, la , la , la  etc.


Désigne toute transformée ou non qui sert à construire et, du des arts plastiques, ce en quoi est fait une œuvre d' (marbre, bronze, de coton ou de lin, etc.).
 


C'est une substance naturelle particulière qui compose une partie ou la totalité d'une œuvre (le bronze, le bois, le marbre, etc.). Lorsque l'on parle de , c'est souvent pour désigner l'aspect de celle-ci, sa . On parle de lisse (le ) ou de matières rugueuses (certaines roches). Les matières peuvent avoir de nombreux aspects, visuels (granuleux, brillant, mat, etc.) ou tactiles (doux, léger, humide, etc.) et dans ce cas, on parle d' de . L’ de peut aussi être le résultat de la manière d'utiliser les matériaux entrant dans la  de l'œuvre. Il a une conséquence directe sur l'aspect de celle-ci. Une très épaisse, appliquée au pinceau, au  ou à la , produira des effets de plus ou moins importants.
L’épaisseur de la réagira différemment en fonction de l'éclairage et en fonction de la position du public. Les effets de ont fait l' de nombreuses recherches et expériences dès la fin du XIXe siècle. Les artistes ont alors augmenté la consistance de leur en ajoutant parfois du sable ou de la sciure de bois, ou en collant ces mêmes substances sur la avant de . La peut aussi être utilisée avec une grande légèreté, auquel cas la fait presque oublier qu'elle existe.
 


Personne (physique ou morale) qui soutient un artiste par un apport financier, ou par des commandes.

(Média au pluriel).

En , et dans le sens premier du terme, le désigne le qui sert à mélanger et étaler les de (l'eau, l’, l', etc.).
Média a pris un sens second dans la communication et désigne un mode de diffusion d' (la télévision, les journaux, les livres, etc.).

 de certaines œuvres, lors de Ventes aux Enchères, ou figurant dans des catalogues…

… : ( de la manière, du d’un artiste).

… : œuvre réalisée (normalement) sous la direction de l’artiste concerné, ou dans son  (obligation d'une indication d'époque dans le cas d'un  familial qui aurait conservé le même nom pendant plusieurs générations.)

… : œuvre non signée, qui peut être de la main de l’artiste, mais dont l’authenticité est parfois sujette à controverse. Certaines œuvres, non signées du vivant de l’artiste, sont authentifiées après la disparition de ce dernier, par ses ayant - droit, au moyen d’un cachet (tampon).

… : œuvre qui est souvent une copie, d’un ancien par exemple.

… : œuvre qui a été réalisée sous l’influence de l’artiste concerné, en considérant un délai maximal de cinquante années après sa disparition.

… : œuvre qui a été réalisée par un contemporain de l’artiste cité, contemporain qui a subi l’influence de ce dernier.

 : signature dont l’authenticité est douteuse.

 : artiste qui peint, ou a peint dans le d’un artiste connu, célèbre.

Pour être réputées authentiques, les œuvres doivent être commercialisées, dans le certificat délivré, avec la mention « exécutée, ou réalisée par X…, ou bien de la main de X…., ou bien encore signature de X… »

Toutes les autres mentions sont à proscrire, car elles sont très souvent source de litige. Comme par exemple la mention "ce est X", qui ne garantit en aucune manière que le a bien été réalisé et par X.

 

C'est un d' et de en de crayon, qui est composé de plomb, d'argent ou d'alliage à base de plomb, de bronze ou d'étain. Il est aussi appelé « de plomb» ou «crayon de plomb».


 très répandu jusqu'au XIXe siècle, la est une de petite taille réalisée sur un rigide tel que le bois ou l'ivoire (qui donne un aspect nacré).
En Europe, les miniatures sont essentiellement des portraits, des scènes de  ou des sujets érotiques.
 


Tendance  née aux Etats-Unis vers 1965 dans laquelle, de façon radicale, des sculpteurs et quelques peintres choisissent de rejeter tout  fondé sur l’illusionnisme de l’ et de la . Avec des supports différents ces artistes (Judd, Morris, Smith…) visent à proposer des objets visuels qui réclament du spectateur une attention concrète à leur présence, à la relation de place et d’ qu'il entretient avec eux. Les œuvres sont souvent construites à partir d’un , d’une conception qui précède la , elle-même reléguée à un tiers. Plus largement est dite minimaliste toute œuvre qui tend vers le dépouillement des formes ("less is more").
 


Se dit, par exemple, lorsque deux miroirs, face à face, se reflètent à l'infini. On parle également de pour désigner une œuvre citée ou visible à l'intérieure d'une autre.
d’une ou d’une œuvre qui contient cette ou cette œuvre elle-même en représentation (exemple connu: "la boîte de fromage dessinée sur la boîte de fromage dessinée sur la boîte de fromage…").


matérielle d'une ou représentation (objets, personnages, décors, mouvements…) dans un  et un temps choisis.
 


Terme inventé par Marcel Duchamp en 1932 pour désigner les sculptures suspendues et animées de l’artiste américain Alexander Calder (1898-1976) qui travaillera beaucoup sur ce type d' en métal léger à mi-chemin entre la et l'installation dont les éléments entrent en sous l'de l'air. Ce mot s’étendra ensuite à toutes sortes d’objets animés d'un .
 

 


C'est l'de former un malléable, facile à mettre en œuvre (la , la , le papier mâché, etc.).


Le est le des formes, des objets, des personnages ou des matières représentées. Une  utilisée en  ne donne aucun contrairement au  qui donne l' de .

 


En arts plastiques, on appelle une personne qui pose pour un photographe, un peintre ou tout autre artiste qui va reprendre les lignes, l' ou l'attitude du  dans son œuvre.
Qui appartient ou convient au temps présent ou à une époque récente.
Dans le domaine  on accorde à Baudelaire d’en avoir défini le mot et le sens vers 1860. C’est l’affirmation d’un  qui doit s’approcher de la vie réelle, envisager de choisir des techniques pour leur efficacité et non par rapport à la tradition, avec l’idée d’un progrès possible pour l’individu.
Procédé  d', sur un , du  des objets à 3 dimensions. Le s'obtient en ou en  au moyen de  ou de dégradés qui traduisent les différentes valeurs de l' et de la se répartissant sur les surfaces de l'. Avec l'Impressionnisme, il est remplacé par le jeu direct de modulations de touches de  suggérant des volumes et une propres à la , désormais détachée du souci d'
 

 
Procédé qui permet de suggérer la , en échelonnant les volumes présentés les uns à la des autres, au moyen d'une de touches de à peu près égales, bien que de  différente. Cézanne a beaucoup utilisé cette , dont il est pratiquement l'innovateur. 
 

(du latin modulus, mesure) 


Unité de base dans un ensemble. Elément qui se répète.

 
Petit cône en , en cristal, en marbre ou en pierre dure dont les peintres se servent pour broyer les couleurs étendues sur la table de marbre. 
 


L’adjectif désigne l'aspect d'un ou d'une œuvre dans laquelle n’intervient qu'une seule . Un désigne une œuvre non figurative qui se réduit à une ou un peint d'une seule . Yves Klein réalisera des monochromes sur différents supports, papier, , éponge, bronze, etc.
 


Signature composée d'un sigle de plusieurs lettres ou initiales d'un peintre: A.M (Andrea Mantegna), A.D (Albrecht Dürer), F.H (Frans Hals), MAUD (Maurice Denis). 

 
Dans l' de l', c'est un procédé d' par lequel l'artiste travaille sur la planche directement avec de l' d'imprimerie ou même avec de la . Degas et Gauguin, entre autres, ont utilisé cette
 

 (DE L')


C'est la configuration et la de l' : lignes de force, centre d'intérêt, principales lignes qui structurent l'œuvre (souvent sous  de figures géométriques), direction et orientation des lignes, répartition des pleins et des vides.
 

Juxtaposition de petites pierres de couleurs naturelles ou artificielles formant un  et recouvrant les murs ou les sols de certains édifices. Les différents morceaux appelés «tesselles» sont assemblés par du ciment.

 


En arts plastiques le désigne le thème d'une œuvre (" sur le ") alors qu'en  il désigne un thème ou qui, le plus souvent, se répète.
ou thème d'un . à partir duquel un est élaboré. Par extension "aller sur le " (Paul Cézanne) signifie en air, devant le


Terme fortement polysémique dont il convient de préciser le sens à chaque utilisation. Il est employé en particulier :
- en histoire de l’ et des styles. Ex. : minimaliste, 
- dans les œuvres qui laissent apparaître le geste de l'artiste
- en référence à la représentation. Ex. : représentation du d’un par des conventions graphiques ou picturales
- en mécanique, en musique ou chorégraphie, en ...
 


Tendance , culturelle, intellectuelle, regroupant un certain nombre d'individus dont les travaux et recherches vont dans la même direction. (Généralement, les mouvements artistiques aspirent à un changement ou une évolution.)
 

 


d' créé à plusieurs exemplaires ou en (, , , moulage, bronze….) Cette notion s'oppose à celle d'œuvre ou d' unique.


C'est le lieu de conservation et de des œuvres d'. Il est le lieu irremplaçable où l'on peut voir et revoir les collections permanentes. Il est aussi le lieu où l'on peut découvrir des expositions temporaires provenant d'autres musées ou de collections privées.
La création des musées publics remonte pour l'essentiel à la fin du XVIIIe siècle.
En France, l'un des plus connus est certainement le du Louvre, à Paris. Son ouverture date de 1793. Le a considérablement évolué depuis son origine jusqu'à nos jours. Il concentre de plus en plus salles de conférences, bibliothèques et autres services destinés à mettre en les œuvres et apporter le maximum d' aux visiteurs. 


  


NARRATIF


Qui raconte, qui relève du récit ou d’une de faits articulés dans le temps.


C'est la faculté de certaines œuvres, le plus souvent des peintures, à raconter une histoire. On peut observer cet  narratif dans la d'histoire (qui relate des faits historiques, mythologiques ou religieux) ou les scènes de , par exemple. Grâce à des indices laissés par l'artiste, c'est le public qui va recomposer l'histoire qui se déroule devant lui.
 


Représentation réaliste de la nature ( Barbizon). Doctrine  et littéraire qui met l’accent sur la représentation réaliste de la nature et des êtres, sans ni idéalisation.
 


 

Se dit d'une œuvre qui représente des objets inanimés, par exemple, une corbeille de fruits, les vestiges d'un repas ou le gibier tué à la chasse.

 


En , c'est un sensibilisé à la et qui permet de fixer les en .
Les couleurs et les luminosités sont inversées sur le . Lors du photographique, elles apparaîtront en positif, telles qu'on les voyait réellement.
 


L’ non- ne représente rien que l'on puisse reconnaître, contrairement aux représentations de la réalité. On emploie également le mot L’ ou l'abstraction) est une d'expression au même que l' (ou la ). Il apparaît au début du XXe siècle, avec l' moderne, et constitue encore un pan important de l' contemporain.

Pour les sciences physiques, le est l'absence de .
En , le est obtenu (en théorie) par le mélange des trois couleurs primaires (jaune, cyan, magenta).
La noire, par les capacités différentes des matières qui la constituent d'absorber ou de renvoyer certaines longueurs d'onde, peut produire des couleurs, voire de la (Soulages).
 

 
Au cours des siècles, une littérature prolixe s'est attaché au . Ce nombre apparaît, au yeux de certains, comme un principe d'harmonie universelle régissant le microcosme et la macrocosme, ou comme la clé d'une conception absolue de la beauté. 
Nombre inventé par les artistes de la Renaissance, proportion considérée comme très  : 1+ Racine de 5 divisé par 2 = 1,618. 
Formule utilisée en architecture, et  : deux dimensions sont entre elles dans la même proportion que la plus grande des deux avec leur somme.
 

 


 Ensemble des courants figuratifs novateurs et souvent contestataires apparus depuis les années 60.

 
des années 60 qui utilise comme des œuvres des objets de la vie quotidienne contemporaine ou des déchets de la société de consommation.
Le groupe d’artistes réuni par le critique Pierre Restany entre 1960 et 1963 est composé de Arman, César, Christo, Niki de St Phalle, Deschamps, Dufrène, Hains, Klein, Raysse, Rotella, Spoerri, Tinguely, Villeglé,…
Les démarches très différentes de chacun d’eux peuvent être regroupées sous l’appellation " fondamentaux d’ du réel" et "nouvelles approches perceptives du réel".
 

 


La nuance désigne chacun des degrés différents d'une même ou chacun des degrés intermédiaires entre deux couleurs. Toute fondamentale se divise, selon son intensité, en tons, subdivisés eux-mêmes en . C'est ainsi que l'on appelle les variations, parfois très légères, d'une même .
 


On appelle nu une œuvre qui représente un personnage dont le est, en partie ou en totalité, dénudé (c'est l'un des genres traditionnels des Beaux-arts). Ce nom reste toujours au masculin, s'il s'agit de la représentation d'une femme on précise simplement «un nu féminin».

  


Produit de l'activité humaine créé et fabriqué dans un certain but fonctionnel ou .
Introduit dans la par les cubistes (Braque, Picasso), détourné par Marcel Duchamp dans ses , mis en scène dans les installations et les environnements, l' occupe une place majeure dans l' du XX° siècle
 

 

 
Chacune des pièces produites par un artiste mais aussi l’ensemble des productions de cet artiste (mot parfois exprimé au masculin dans cette acception).
 


Désigne une œuvre dont l'intérêt premier est de faire référence à une  ou une réflexion de l'esprit. Même s'il n'est pas négligé, l'aspect physique de l'œuvre est secondaire par rapport au , à l'idée.
L’  apparaît en 1965 aux États-Unis alors que quelques artistes européens (Yves Klein par exemple) travaillent déjà en ce sens à la fin des années 50.
 


Œuvre qui fonctionne sur le principe d'un échange avec le public. Celui-ci a la possibilité de modifier à volonté l'aspect de l'œuvre.


Zone sombre due à l'absence de ou au fait que la rencontre un obstacle opaque.
L' portée est l' que projette sur une tout ou toute personne éclairée.
L’ propre est la partie ombrée d'un lorsqu'il est éclairé d'un côté.

 
C'est la manière de structurer, d'agencer, d'assembler, d'organiser les différents éléments d'une œuvre les uns par rapport aux autres. Dans certaines œuvres de Hans Arp, on peut même parler d' aléatoire car l'artiste jette en l'air des morceaux de papier qu'il sur le à l'endroit où ils retombent.

 
1. Nom commun : ouvrage de la main de l'homme point de départ d’une reproduction. Œuvre originale : œuvre unique     (contraire : , reproduction)
 2. Adjectif : Surprenant, inattendu, caractérisé par une rupture ou une transgression des normes habituelles    (contraire: banal, , "").
 

 


Ajout qui agrémente, embellit, décore un ou une .

 


, et manière d'embellir par ajouts, d'agrémenter un , une architecture, un monument…

 


ou instrument qui prolonge l' de la main dans un but particulier.
 

  



La , ou  chromatique, désigne l'ensemble des couleurs utilisées pour réaliser une œuvre. Elle désigne aussi l'instrument de bois ou de sur lequel l'artiste dépose et mélange ses couleurs. Par extension, on désigne aussi par ce terme la  de tous les tons et de coloris employés par un peintre. 
 


Appareil permettant de mécaniquement un quelconque en le réduisant ou en l'agrandissant à volonté.

 
Le papier  est  d' de lin et sert de ou de papier calque. Il a été très employé dès le Moyen Age pour des ou comme .
 


Le papier est  sur un rigide (bois, pierre) ou souple () et servant à transformer la nature du  qui reçoit la . Voir
 

 
Papier recouvert d'une couche de  et de blanc, grainé mécaniquement, qui tend à imiter la d'un calcaire lithographique. Utilisé pour des raisons de commodité, le permet d'exécuter un  qui sera ensuite reproduit selon le procédé de la , en évitant les contraintes liées à celle-ci. L'artiste , au crayon gras ou à l' lithographique, son  sur la couche superficielle de , qui l'isole du papier. Celle-ci étant soluble dans l'eau, il suffit, pour que le gras se dépose sur la pierre lithographique, de poser le (côté ) sur celle-ci, puis d'en humecter le verso. La  se dissout et la graisse de l' adhère au calcaire. Corot utilisa très souvent ce moyen pour travailler "sur le ". 
 

 
opaque ou transparent, lisse, convenant à la reliure, l', le , obtenu par séchage d'une peau, chaulée (additionnée d'un lait de chaux pour neutraliser les traces d'acide), non tannée, de mouton, de porc, de chèvre ou d’âne.
 


Élément ou  qui permet une articulation, une entre plusieurs parties d'une œuvre. Associé à la notion de progression, de continuité, le implique l'évolution dans ses diverses acceptions: déplacement, ... Il peut également être lié à un changement, une rupture. 
Dans un , ménagée entre deux tons ( et ) ou entre deux teintes. Nuance intermédiaire d'un à l'autre. Les passages permettent de relier les motifs d'un qui, autrement, demeureraient juxtaposés. 
 


Le est un bâtonnet de secs ou gras. C'est aussi une œuvre réalisée avec cette . Enfin, une   est une  très claire obtenue en mélangeant du blanc avec très peu de de . Les principales qualités du sont la souplesse, la rapidité de l'exécution, la variété dans la , touches fondues ou complètement estompées. Le permet aussi de superposer plusieurs couches sans avoir à effacer. De plus, la traduction parfaite qu'il donne de la d'un épiderme contribue à en faire une de prédilection pour le rendu des portraits. La faculté de "croquer" rapidement un visage et son expression, la possibilité des "reprises", la maniabilité donnée par le sont autant d'autres avantages qui contribuent à son succès. 
 


Est le type de le plus fragile car le plus friable. Il est composé de , de et de comme . Il possède une chromatique très


Les pastels durs sont des bâtonnets, apparentés aux craies. 


Les crayons sont des pastels conditionnés sous  de crayons en bois avec une mine de dur. A la différence des autres pastels, ils permettent un travail très précis.

(A L')

 
Dans ce type de pastels, la est remplacée par de l', ce qui explique la cireuse des pastels à l'. La des pastels à l' est très différente de celle des pastels tendres. En particulier, le à l' nécessite l'utilisation de l' de térébenthine pour la de certaines techniques d’estompement.
 

 
C'est un qui consiste à s'inspirer d'une œuvre qui existe déjà, pour obtenir une (en littérature comme dans les arts plastiques).
La référence à l’œuvre originale reste évidente, tout comme est parfaitement identifiable l' du pasticheur.
Le sens de l'œuvre originale est ainsi détourné. Le du est souvent celui de l'humour ou de la dérision.

 


Coloration et aspect de certaines surfaces modifiés sous l' du temps. C'est aussi la coloration naturelle ou artificielle de la des sculptures.
Résultat d'une lente évolution naturelle de la picturale se traduisant par un léger assombrissement des tons produit par l'oxydation des liants à base d' et par celle du . Le jaunissement des successifs a tendance à être confondu avec la naturelle. 
 


1-  de qui s'offre à la vue d'un quelqu'un.
2- Représentation d’un site ou d'un  réel ou imaginaire,  ou non , par la , le , la , etc.   majeur à partir du XIXe siècle dans l' occidental, il ne fut que très peu représenté pour lui-même avant cette époque. Il existe plusieurs sortes de paysages, ruraux, urbains, industriels, historiques, etc.
 


Peintre de paysages (Salomon van Ruysdael)


de recouvrir un avec de la .
Par opposition à colorier, c'est faire apparaître un  (quand il y en a un) en même temps que la  est appliquée. Même s'il n'y a pas de  préparatoire (au crayon par exemple) sur le , et ce n'est pas toujours le cas, celui-ci va disparaître, recouvert par la .
 


colorante liquide avec laquelle on peut recouvrir certaines surfaces.
Elle est constituée de (poudre de ) et d'un liquide appelé (l' pour la à l', l'eau pour la ...).
Le temps de séchage de la à l' est long, ce qui permet de retravailler son jusqu'à totale satisfaction.
La ( de synthèse apparus vers 1950 dans le domaine industriel) a la particularité de se diluer dans l'eau, de sécher très rapidement.

L' est une de à l'eau où les , abondamment dilués, sont étalés le plus souvent sur une feuille mouillée. La , légère et transparente, se diffuse en fonction de l'humidité du .
 


Exécutée avec des spatules ou petites truelles.

 
Courant italien du début du siècle dernier, baptisé par Carlo CARRA, et dans lequel s’exprime une transposition onirique de la réalité, au travers d’objets révélant une vie intérieure, le tout composé dans un  architectural très .
 

 
Couche très mince de résultant de la dessiccation d'un mélange de broyés avec un (, ). Celui-ci enrobe et protège les en poudre. La qualité du utilisé détermine certaines particularités de la , notamment sa luminosité, sa et sa dureté. Dans la de la , l'eau de  sert uniquement à véhiculer les fines particules solides de , que le mortier lie et fixe au .
 

 


Nom d'une œuvre, ou installation, dans laquelle le public peut pénétrer.
C'est le cas de certaines œuvres de Soto (né en 1923).


Mode d'expression  contemporain fondé sur les attitudes. L'événement ou l'160;et son déroulement devant le public constituent l’œuvre. De durée variable et souvent éphémères, les performances peuvent faire intervenir le  de l'artiste, le son, la danse, la …Elles sont souvent filmées ou photographiées pour en garder le souvenir et en conserver des traces Matérielles.
 


C'est une qui permet de représenter des objets ou tous autres volumes ayant trois dimensions sur un en deux dimensions (feuille de papier, carton,  entoilé, etc.). On peut ainsi les représenter plus ou moins loin et occupant n'importe quelle position dans l'. Il existe plusieurs types de  :
- La aérienne ou atmosphérique. C'est Léonard de Vinci (1452-1519) qui le premier va définir ce type de . Elle fonctionne sur un principe d' d'optique facile à observer : dans un , les couleurs sont de plus en plus claires et bleutées à mesure que l'on progresse dans les plans.
- La d'observation.  basée sur la découverte que des segments de droite parallèles sont situés sur des droites qui convergent en un même point (lignes de fuite).
Une désigne également l'ensemble des éléments qui s'offrent à notre regard en fonction de l'endroit que l'on occupe.


Avec l’ de la distance,  progressive des formes et des couleurs.


Avec l’éloignement du , réduction des dimensions.


qui permet de fixer (mécaniquement et chimiquement) les de ce qui nous entoure, grâce à un rendu sensible à la (voir le chapitre sur la dans les principales périodes de l'histoire de l').
 


C'est une photographique obtenue sans appareil. Il suffit de placer n'importe quel sur du papier photographique et de l'insoler à l'aide d'un agrandisseur ou d'une que l'on contrôle. Le papier sera ensuite révélé et fixé comme toute . La de l' apparaîtra en blanc sur . Cette sera très utilisée par Man Ray. C'est un de plusieurs photographies qui peuvent être découpées et collées.
 

 


C'est aussi un de plusieurs photographies qui est à nouveau pour ne rien laisser paraître du montage.


C'est un  très simplifié qui fonctionne comme un . Identifiable par tous, il donne des indications diverses comme l'interdiction de fumer, l'emplacement des toilettes hommes ou femmes, la présence d'escaliers mécaniques, le port du casque obligatoire, etc.
 

(XIXe du latin pictura "")


Désigne tout ce qui à rapport ou appartient à la (œuvre picturale, picturale...)

 


plus ou moins haut qui permet de surélever une ou une colonne et en constitue la base.

 ou 

 
La est un schiste argileux à  serré, utilisé à la manière d'un crayon, qui donne un dont la varie du au gris. Deux autres techniques sont venues le supplanter: le  et la
 


Le pigment est un colorant minéral, végétal, animal ou synthétique qui constitue la base de la . Se présentant comme une poudre de , il peut être mélangé à des produits différents qui donneront à la certaines particularités.
 


Récipient en fer blanc contenant de l' de térébenthine qui sert au nettoyage des pinceaux et des brosses.

ou


Mots latins signifiant respectivement a peint ou peignait qui accompagnaient souvent sur un la signature des peintres: Raphaël . On les abrège en pinx et ping. 

 
Pour marquer les contours d'un , on le perce de petits trous destinés à laisser passer la poudre colorante contenue dans une sorte de sachet d'étoffe, dit poncette ou ponce (d'où le nom de donnée à la feuille de papier piquée). Le ainsi obtenue sert de guide pour la reproduction du .
 


Appareil permettant la pulvérisation de ou de par l'intermédiaire d'air comprimé. 


Désigne le caractère d'un . La du de l'artiste est pour lui une préoccupation importante. L’histoire de l' nous montre comme certains artistes sont parvenus à montrer, affirmer ou revendiquer cette , surtout à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, alors qu'ils cherchaient au contraire à la nier auparavant, ou n'avaient simplement aucune considération pour cette notion.
 


1. Représentation dessinée, codifiée et à l', d’un , bâtiment, machine, ville, etc. 
2. En les plans sont des surfaces planes qui contiennent des lignes. Ils peuvent être frontaux (perpendiculaires à l'axe de vision du spectateur) ou fuyants (parallèles ou obliques par rapport à l'axe de vision du spectateur).

(photo & cinéma)


Il correspond aux dimensions du à l'intérieur du .

Un  est un où le principal est vu de très près, comme pour les natures mortes. Un rapproché est un qui présente le et une partie du , c'est souvent le cas pour les portraits.

Un moyen présente le et son entourage immédiat, on retrouve ce type de pour les scènes de  ou les scènes galantes.

Un général présente le principal dans son entourage plus ou moins proche.
Le d'ensemble présente un , une foule importante ou une architecture dans un  très large.

Les plans sont aussi les différentes parties de l' d'un ou d'une représentation bidimensionnelle. Ils permettent de donner l' d'éloignement.

Le premier est celui qui semble le plus près de notre regard.

On parle d' pour désigner un élément qui chevauche le premier et dont la plus grande partie est  (par exemple la cime d'un arbre ou le haut d'une fleur).

Le second est, par définition, celui qui se présente derrière le premier et ainsi de pour le troisième , le quatrième...

Le dernier est appelé l'.

 


désigne l'artiste qui s'exprime par des moyens plastiques (peintre, sculpteur architecte...)

 
1. Qui a le pouvoir de donner 
2. Désigne ce qui est capable de se déformer sous l'160;d'une force extérieure et de conserver cette  lorsque la force a cessé d'agir (contraire = élastique)
3. Désigne les arts dont le but est de donner une   à des matières ou matériaux solides: , , architecture, , arts décoratifs, chorégraphie.
4. Qui a rapport à la ,  d'une œuvre

 
résultat de la cuisson modérée du gypse, suivie de mouture. Le peut être utilisé pour épaissir une . Il entre aussi dans la  de certaines préparations et dans celle des siccatifs en poudre. Enfin, il peut être aussi utilisé comme revêtement mural et sert de à la
 


En , le est une partie de l'œuvre réalisée avec une ou des matériaux. En opposition, le peut être une partie de l'œuvre qui ne contient pas de . Ce rapport entre les pleins et les vides est facile à observer dans les sculptures de Henry Moore, par exemple.
Pratique de la à l’extérieur et non en . Pratique probablement initiée par Alexandre- François Desportes au début du 18ème siècle, mais popularisée par les peintres impressionnistes. 
 


Terme photographique et cinématographique lié à la . C'est l' qui fait que l'on observe un placé plus bas que le niveau normal de nos yeux. Lorsque l'on regarde le sol, notre regard est en .
 

 
de petit  exécutée sommairement de quelques coups de pinceau. Bien qu'elle réunisse toutes les données de l' ou du , la a un caractère définitif et constitue par elle-même un . Le terme est quelquefois synonyme de comique ou de .
 


qui consiste à déposer de la à l'intérieur d'une  prédécoupée dans une feuille de carton ou de métal. L’ ainsi obtenue peut être reproduit à un grand nombre d'exemplaires.
Lame de carton ou de métal employée pour colorer, à l'aide d'une , un  dont le  y est découpé. Les pochoirs servent à des  sur étoffe ou sur papier peints. 
 



C'est un point situé à l'infini et vers lequel convergent les lignes de fuites ou lignes . Dans la réalité, les deux bords parallèles d'une route droite ne se rejoignent jamais. Pourtant, notre perception nous donne l' qu’ils se rejoignent en un point, le . C'est un phénomène optique. Une  réalisée avec un permet de respecter les des différents objets ou personnages, malgré les différences de plans.
 

 
1- Endroit d’où l’on perçoit un , un personnage, un , etc.
2- Notion centrale liée à la représentation de l' dans la   avec un unitaire. Il correspond à la position physique de l'artiste ou de l'observateur devant un travail bidimensionnel.
Dans la modernité, la multiplicité des points de vue, la perte de la frontalité, la production de séries, ont libéré le spectateur de sa position statique en l’invitant à mener sa propre expérience visuelle et corporelle par rapport à l'œuvre d’.
 

 
ou barrette d'argent effilé maintenus sur un manche de bois, utilisés jusqu'à la Renaissance pour dessiner sur un papier ou un obligatoirement recouvert d'un  à bas de poudre d'os mêlée d'eau, de  et de couleurs. D’où le nom de carta-tinta: papier préparé. 
 

 
A ne pas confondre avec la . La est un alliage de plomb et d'étain qui, effilé et emmanché, servait à dessiner. Elle fut employée dès le Moyen Age par les scribes et les peintres pour exécuter des et des , et mais fut éliminée par le crayon au graphite, ou
 


Instrument très pointu avec lequel on grave une plaque destinée à produire une . C'est aussi le nom de l' obtenue grâce à cet instrument.


Par opposition à la monochromie, un polychrome est un peint de plusieurs couleurs.
Certains objets archéologiques portent des traces de , des traces de différentes couleurs.


C'est une ou réalisée par plusieurs panneaux assemblés pour former une .
Un est composé généralement d’une partie centrale importante autour de laquelle s'articulent d'autres panneaux plus petits. On distingue le  qui ne comporte que deux parties, le qui en comporte trois. Un comporte un nombre de parties compris entre deux et plus.
 

 
 ou , en papier ou en carton, destiné à être reproduit sur un autre . On applique sur le vierge (, mur) le , percé de piqûres faites sur le du . Celles-ci sont destinées à laisser passer la poudre,  ou de fumée, déposée par la ponce ou poncette, si bien que le du  est reproduit schématiquement, en pointillé, sur le . Par extension, se dit de ce qui est banal, sans imagination. 
 


C'est l' d'une personne réalisée en deux ou trois dimensions. Il est souvent en buste (le haut du  à partir des aisselles) et parfois en pied (de la tête aux pieds).
On peut parler de de groupe ou de de famille lorsque plusieurs personnes sont représentées.
Lorsque l'on réalise soi-même son propre , on parle d'autoportrait ( une photo ou en se regardant dans un miroir).
 


  essentiellement britannique et américain des années 60 et 70, qui puise ses sources d'inspiration dans le quotidien et la culture de masse (Dine, Lichtenstein, Oldenburg, Warhol, Wesselman).
 


La désigne à la position du de l'artiste face à son travail et à l' qui l'entoure.
  1. Elle a une conséquence directe sur la de l'œuvre.
 Jusqu’au XIXe siècle, les artistes peignaient sur des toiles posées sur des chevalets. Depuis, avec l'évolution du statut de l'œuvre, de son aspect et de sa destination, le de création utilisé s'est transformé. Certains peintres accrochent leurs toiles vierges sur des murs pour les recouper ensuite, d'autres les posent directement sur le sol. Dans ce cas, il leur est possible de tourner autour, de ou d'intervenir sur plusieurs côtés. Il y a un grand nombre postures qui ont chacune leurs raisons d'être, et génèrent des particularités plastiques."Ensemble circonstanciel de dispositions du , de la sensibilité et de la pensée que mobilise et oriente une activité de production envisagée au cas par cas.
La conduit à des actes (Exemple :  d'un pour faire un )
  1. C'est aussi devenu un terme qui désigne une attitude, une prise de position mentale, affective, sociale ou philosophique vis à vis du monde en général et parfois du monde tout particulièrement.


Partie inférieur d'un ou d'un d'autel, auquel elle sert de soubassement. Comme le , la est peinte ou sculptée. 


1. Ensemble d'opérations effectuées ou d'attitudes mentales adoptées en vue d'une 160;à venir ( d'un ou d'un ou bien mise en condition du peintre avant l'exécution d'une ).

2. Elaboration d'un , description des modalités d'un projet, pour une d'actions à mettre en œuvre ( d'une ).
Dans une œuvre, lorsque l'on  un élément utilisé pour ce qu'il est réellement (un morceau de journal, un morceau de bois, etc.), il n'est pas représenté mais présenté (voir ).
 


La concerne également l' d'une œuvre. Elle est presque devenue un complément du travail de l'artiste. Il paraît difficile pour ce dernier de ne pas se demander comment va se passer la rencontre entre l'œuvre et le public, sachant que cette rencontre se déroulera dans un lieu précis. La fait intervenir la notion de scénographie, c'est à dire la en fonction d'un  particulier. Les relations spatiales, visuelles, entre l'œuvre et le public peuvent être étudiées par l'artiste au point de faire partie intégrante de sa  . Si certaines œuvres entretiennent des relations parfaitement admises et identifiées avec le public (c'est le cas pour la majorité des œuvres bidimensionnelles, qui sont présentées à hauteur du regard), d'autres posent le problème du déplacement. Le parcours visuel ne se fait plus seulement avec les yeux mais également avec le . C'est le cas d'un certain nombre d’œuvres tridimensionnelles, telles que les installations, certaines sculptures ou dispositifs vidéos, devant lesquels nous sommes obligés de nous déplacer pour pouvoir tout découvrir.
Ce déplacement peut être induit, plus ou moins orienté ou laissé à la libre appréciation du public. Il faut avoir conscience qu'il joue un rôle très important dans la compréhension même du travail de l'artiste. Le déplacement peut être de plusieurs natures : tourner autour, pénétrer l'œuvre lorsqu'elle le permet, voire la faire réagir de manière interactive, lorsqu'elle fonctionne sur ce principe. De la même manière, la distance entre l'observateur et l'œuvre joue un rôle dans la compréhension (appréhension visuelle). Avoir du recul permet d'avoir une vue d'ensemble, être très près de l'œuvre permet de la détailler.
 

 


Donner à voir, désigner, porter à la connaissance, mettre en .

 (couleurs)

 
On appelle ainsi les trois couleurs fondamentales, ou génératrices, du spectre solaire: bleu rouge jaune. Ces trois couleurs, mélangées entre elles, donnent des couleurs dites binaires, secondaires ou mixtes: le vert, le violet et l'orangé. 
 


Désigne la d'une photographique ou cinématographique et l'ensemble des paramètres qui interviennent à ce moment : éclairage, , de , etc.
 


1. Dans un , la troisième dimension représentée à l’aide de codes perspectifs.
2. Sur un (à deux dimensions) la est virtuellement représentée, c’est ce que l’on appelle une  en 3D
 

 
1- Terme essentiellement photographique ou cinématographique. La de  est déterminée par la distance hypothétique entre les plans perceptibles. Plus on a l' que la distance entre le premier et l' est grande, plus le  est profond. Lorsque le  est peu profond, on dit qu'il y a peu de de  ou que la de  est faible.

2- C'est également un terme qui désigne l'importance de la zone de netteté, volontairement définie par le photographe, située à l'avant et l'arrière du point de l' où est faite la mise au point.
Lorsque tous les sujets d'une même sont nets, malgré les différences de c'est que la de  est grande. Lorsque certaines parties sont floues parce qu'elles sont trop près ou trop éloignées, on dit que la dechamp est faible. La modification simultanée des paramètres de vitesse d’obturateur et d’ouverture de diaphragme permet de modifier à volonté la de , sans changer de position.
 


d'actions que l'on se propose d'accomplir pour arriver à un résultat.
En architecture c’est l’énoncé des caractéristiques fonctionnelles auxquelles devra répondre un projet (cahier des charges).


1. de montrer à l' ou sur un , au moyen d'un appareil optique ou non, des ombres, des fixes (diapositives…) ou animées (cinéma).
 2. de lancer de la (par exemple de la ) ou un dans l’ ou résultat de cette
 

 


Ce sont les dimensions de différents éléments comparés les uns aux autres selon une  identique.


Représentation peinte ou sculptée d'enfant nu: ange, amour ou petit génie  

  



Procédé par lequel on rend l'aspect des objets dont certaines dimensions sont réduites par l' produit par la linéaire. 

 Terme inventé par Marcel Duchamp. Il désigne à la fois l’ d’un de l’ quotidien détourné par l’artiste de sa fonction et de sa d'usage dans la réalité, et l’œuvre d' créée par un  d'objets ou de morceaux d'objets de récupération.

Au sens commun, caractère de ce qui tend à ressembler à la réalité.
Ne pas confondre avec le en histoire de l'. Ce dernier correspond à un   né vers 1830 et qui se prolonge jusqu'à la fin du XIXe siècle. Les réalistes refusent d'idéaliser la réalité perceptible.
 

 Parlant d'une boiserie, détacher sur une peinte du , soit en marquant les contours, soit en employant une ou plusieurs couleurs différentes de celle du  
L'arrêt d'une ne rive d'une autre ou d'une moulure s'exécute avec le talon d'une  dite à , l'extrémité des soies ne servant qu'à lisser la
 

 

de poser quelque chose sur la totalité ou sur une partie d'un ou d'une de manière à la voiler ou à la cacher (voir ).

 

en plus petit avec les mêmes .(copie avec mise au  ou photocopie)

 

Choses, ou être, réel ou imaginaire, auquel renvoie un ou une représentation.

 

Consiste à retoucher une œuvre à l'aide d'une  claire (rehauts) pour faire ressortir certaines parties.

On appelle ce qui dépasse légèrement d'une par opposition à la . (voir aussi , et )

Boîte, coffre ou creux destiné à contenir des reliques, c'est à dire les restes d'un saint ou d'un martyr, ou un relatif à sa vie. Le et son contenu sont le plus souvent associés à un culte et vénérés.

à faible décapante, utilisée pour le ravivage des vieux films de peintures, de et de préparations analogues. 

 

Partie d'une œuvre modifiée durant son exécution à la d'un changement d'aspiration ou de motivation de l'artiste.

 

Réitération d'une même reproduction d’une même chose.
Changement de  au cours de l'exécution picturale. Ne pas confondre avec le repeint, qui est du à une main différente de celle du peintre. 
 


Dans un , masses d'ombres, de  ou de couleurs atténuées, disposées à dessein pour reposer la vue et tempérer la violence des lumières.

 
Terme désignant le procédé qui permet de faire avancer ou reculer une zone colorée en utilisant l' du  entre couleurs chaudes et couleurs froides. Il concerne d'autre part la lente réapparition à la de la des fonds teintés et primitivement dissimulés. Interviennent dans cette révélation, qui détruit les , le pouvoir colorant du pigment à l', son indice de réfraction et la  du . Le résultat est un assombrissement notable de la et la perte de son harmonie initiale. 
 

 
On désigne ainsi la manière de faire apparaître certaines choses qui existent dans la réalité ou appartiennent au domaine de l'imaginaire, de les , de faire figurer, de donner à voir par le , la , la ou un autre moyen d'expression.
Cette représentation peut être bidimensionnelle, ( ou ).
Elle peut aussi être tridimensionnelle (, installation).
L’ obtenue lors de la représentation d’un  dans un  bidimensionnel est toujours conventionnelle. Les divers procédés perspectifs sont des outils de représentation de l’.
Une n’est que le représentation codifiée de la réalité.
 


Copie à l'identique ou ressemblante d'un "" (, , …)
Quel que soit le (diapositive, , photocopie, etc.), une reproduction d’œuvre ne rend pas compte de tous les aspects du travail de l'artiste. Le  est souvent beaucoup plus petit. On distingue difficilement les effets de , de  ou d'. La  n'est pas toujours très fidèle.
Ainsi, lorsque l'on regarde une reproduction d’œuvre, on ne doit pas oublier qu’il ne s'agit pas de l'œuvre originale.

 


Répéter, imiter,  un par un procédé particulier : photographier, imprimer, photocopier, sérigraphier, lithographier, polycopier...

 


On appelle une partie de qui, dans une œuvre finie, n'est volontairement pas peinte ou qui ne comporte pas de traces d' de la part de l'artiste.
Dans les  au ou à l', on appelle les plages non colorées, non recouverte d' ou de et qui laissent ainsi apparaître le papier brut. Ces blancs ainsi réservés correspondent aux parties claires de la ; ils sont plus intenses que le blanc obtenu par un pigment. On dit les lumières. Ce procédé est également pratiqué dans la à l', les peintres laissant alors apparaître la ou les couches d'; on dit alors les . Il arrive aussi que le lui-même soit ; le peintre, tirant parti de l'aspect et de la du du , les fait ainsi entrer dans la 
 


Consiste à préserver, à protéger une partie du pour qu’il reste vierge de toute . Il peut y avoir plusieurs raisons pour une ou plusieurs parties d'une œuvre, soit pour utiliser la  naturelle du , soit pour donner un aspect inachevé, soit pour dévoiler une partie du processus de création, etc.
 

 
Substances organiques solides ou semi fluides, transparentes ou translucides, insolubles dans l'eau, malléables à température élevée et solubles partiellement ou totalement dans les liquides organiques, tels que l'alcool, l'éther, l'essencede térébenthine, l'acétone. Elles entrent dans la  des , du  à l'
 


Ce qui rapproche et associe un , un personnage, un , etc., et sa représentation, son ; ou encore ce qui associe deux éléments, objets, personnages, paysages, éléments plastiques, en ce qu'ils ont de très nombreux points communs. Selon le sémiologue Peirce, dans une , il existe un rapport de entre le signifiant et le signifié.
 

 


Élément peint ou sculpté surmontant verticalement un autel à l'intérieur d'une église.

 
Correction d'un , effectuée après coup, par le peintre ou lui-même ou par le restaurateur, en vue d'apporter une amélioration au (ou dit alors plutôt repeint). Application des dernières couches de en vue de parfaire certains détails. 
 

 (Prix de)

 
Pension attribuée par voies de concours à de jeunes artistes pour leur permettre de parfaire leurs études dans l'établissement de l'160;de France à . Ce terme désigne le lauréat de chacune des sections du concours et les œuvres primées. Ce concours n'a plus lieu depuis 1968, mais un décret de 1970 attribue aux jeunes artistes et chercheurs des bourses de séjour à l'160;de France à , décernées par le Ministère des Affaires culturelles. 
 

 


La est une totalement réalisée, en trois dimensions, observable sous n’importe quel angle. voir aussi : )


Désigne ce qui, par l'alternance de temps ou éléments forts et de temps ou éléments faibles, fait naître un particulier dans une œuvre  (musicale, picturale, sculpturale, cinématographique…). En arts plastiques, il désigne certains éléments d'une  qui semblent marquer une , une succession ou un enchaînement. Cela peut être des éléments figuratifs comme des arbres, des cheminées, des formes géométriques ou des éléments plus abstraits, comme des taches, des traces, des effets de , etc. 

  



 

 ou crayon de  rouge de constitution minérale (hématite rouge) mais aussi  obtenu grâce à cette substance.

 
Terme qui désigne le degré d’intensité chromatique d’une . La est indépendante de la (clair/foncé).

 


C'est un   donnant une représentation simplifiée de l'aspect fonctionnel.

 


Consiste à représenter au moyen d'un , à simplifier.


C'est une œuvre tridimensionnelle (, ).
Elle peut être créée par retraits dans un bloc de brute ( du marbre, bois, pierre…) par (, pâte à modeler), par moulage (bronze, matériaux synthétiques) ou par .
Lorsqu'elle est créée par , tous les matériaux imaginables peuvent être utilisés pour sa .
La contemporaine intègre des formes nouvelles comme des performances (sculptures vivantes Gilbert et Georges), des installations…
 

 
murale exécutée sur un  à base de chaux complètement sec. Les Anciens et les Romains se sont souvent servis du procédé a : ils peignaient soit avec une  à la caséine, soit avec une  à l'œuf. 
 

 
 utilisée pour le et obtenue originellement avec un liquide sécrété par la seiche. De nos jours, elle a une base chimique.
colorante, plus foncé que le , extraite de la vessie de seiche et dont on se sert pour le dessein au . Ce de a remplacé au XIX° siècle le de 
 


1. d’éléments hiérarchisés et ordonnés chronologiquement (alors que l'ordre des éléments d'une peut être parfois modifiable).
2. Succession des plans d'un film constituant un ensemble signifiant.
3. Ce que vous êtes en train de préparer ; ce qui conduira à un apprentissage ( d'enseignement).
 


Ensemble ou d'éléments ou d’œuvres de même nature ou possédant des points communs (portraits, , objets…). C'est une hiérarchisée ou non, par opposition à la ordonnée qui constitue une .

 


Procédé mécanique de reproduction d', dérivé du . Certains artistes comme Andy Warhol (1928-1987) ont largement utilisé cette .
Procédé de l' utilisant des écrans de soie inégalement imperméabilisés et interposés entre le papier et l'. C'est, en quelque sorte, une extension du . La en couleurs est tirée au repérage à l'aide de plusieurs écrans. 
 

 


particulière de la à l' qui consiste à adoucir formes et contours, le plus souvent dans la aérienne. (Initiée par Léonard de Vinci)
vaporeux,  atténué. Selon Diderot: "Manière de noyer les contours dans une vapeur légère." Le est souvent confondu, à tort, avec le ; c'est avant tout une conception de la considérée comme un phénomène optique qui modifie la , le  des objets et l' qui les environne, selon la distance qui sépare le spectateur de ce qui est représenté. C'est une façon de suggérer le et les différentes profondeurs des plans successifs de la  dans l'atmosphère, en tenant compte des principes de la aérienne. 
 

 
Décoration murale en  ou polychrome dont la est proche de celle de la . La du consiste à appliquer sur un  de mortier imprégné de couleurs résistant à la chaux une couche d' ou de mortier à  fin d'environ 2 cm et à l'inciser, la gratter selon un  précis de façon à remettre au jour le mortier coloré initial. Le polychrome comprend plusieurs couches d'enduits de couleurs différentes. Comme dans la de la , le travail doit s'exécuter lorsque le mortier est humide, en une seule séance. Actuellement, on peut mettre au jour des surfaces entières. 
 

 
" découpé", toiles aux contours inhabituels. Les premiers exemples sont présentés par Franck Stella en 1960, rompant ainsi avec une tradition de formats aux formes géométriques simples carrés, rectangles, tondos ( circulaire), ovales.
 

 
Employé adjectivement, ce terme désigne ce qui est apte à se polymériser par oxydation. Employé comme substantif, il désigne une à base de composés métalliques, douée de propriétés catalytiques, ajoutée à des huiles, , enduits gras afin d'accroître leur siccativité propre. Les siccatifs activent l'oxydation des huiles siccatives. 
 


Désigne ce qui permet de repérer, de deviner, de prévoir, d'indiquer, de communiquer : indice, , , geste…
Le possède généralement une signification propre que l'on distingue de son aspect.
Le sémiologue Peirce distingue trois types de signes selon le rapport établi entre le signifiant et le signifié:
- indice (rapport de contiguïté spatio-temporelle),
- (rapport de )
- (rapport arbitraire et conventionnel).
 


C'est le  ou les lignes générales d'un . C'est aussi une  schématique qui se détache sur un .


Consiste à éliminer des détails, à styliser des formes qui sont représentées.
C'est en partie par la que la représentation peut s'éloigner du .
C'est essentiellement à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que les artistes vont simplifier et épurer les formes, que ce soit dans la représentation bidimensionnelle ou tridimensionnelle.
 

 
Le nom de cette  rouge, obtenue par une espèce particulière d'oxyde de fer et provenant sans doute de la région de Sinope, sur la mer Noire, était déjà employé dans l'Antiquité et, Pline, la était le seul rouge connu des Anciens. Par extension, désigne spécialement l'œuvre exécutée à la , c'est-à-dire les  préparatoires tracés sur l' avant l'application de la couche d' frais définitif, aux couleurs. 
 

 


Base d'une ou d'une qui sert à la stabilité et à la de l'ensemble. (Voir )


 liquide, mixte ou simple, volatile, non filmogène, employé pour disperser le des et des peintures. Les produits sont aujourd'hui très nombreux et d'emploi délicat. 

 
Le de la  est dû à une altération de cette couche caractérisée par un manque partiel d'adhérence au ou à la . C'est généralement l'humidité qui provoque le gauchissement des panneaux en bois et la séparation des éléments constitutifs du , entraînant différentes altérations, comme écaillements, , plissements et clivages. Les causes particulières de inhérentes à la picturale sont les craquelures en cuvette, un appauvrissement général de la , l'emploi des bitumes, qui entraînent la formation de gerçures et de boursouflures. 
 


 dont les peintres décorateurs se servent pour lisser les peintures ou pour faire les faux bois ou les faux marbres. 


Instrument de métal que les peintres utilisent comme racloir ou pour lisser la 

 
En opposition à , désigne une inanimée dans l'œuvre d'Alexander Calder, en particulier.


Mélange de , de ciment, de glycérine et de dextrine. Le constitue un  absorbant neutre pour les peintures. 


On appelle une représentation grandeur nature d'un homme ou d'une femme, ou une représentation au moins égale ou supérieure à la moitié des dimensions réelles du .

 
C'est la destination de celle-ci, c'est à dire ce pourquoi l' a été créée.
Une publicitaire n'a pas la même destination qu'un panneau de signalisation ou qu’une œuvre d'. Non seulement les objectifs de leurs créations sont différents mais la manière de les concevoir et de les réaliser l'est également.

Pour simplifier, on peut classer les en trois familles :
- les informatives (photographies de reportage, etc.),
- les liées à la communication visuelle (logo, , panneaux de signalisation)
- les artistiques.

Attention cependant, à partir du début du XXe siècle, les artistes vont utiliser des des deux premières familles dans leurs propres créations artistiques. Une de reportage ou une de mode extraite de son et intégrée dans une œuvre n'a alors plus la même signification qu'à l'origine.
 

 


Superposition de plusieurs couches.


La d'une œuvre bidimensionnelle correspond aux grandes lignes de la  et à la manière dont elles sont organisées, articulées entre elles. La d'une œuvre tridimensionnelle correspond à l'armature mais aussi à la manière dont les différents éléments sont assemblés les uns aux autres.
 


1- Manière propre à chacun de s'exprimer et de crée.
2- Ensemble des caractéristiques communes d'un type  ou  d'un pays, d'une région ou d'une époque. (Exemple : meuble de   Déco)
 


Petite lame mince et pointue utilisée par les peintres pour travailler la  ou l' frais dans la de la . Dans la du , le terme désigne un petit manche de bois dans lequel est assujettie une mince tige d'argent, plus rarement d'or ou de 

 


160;d'épurer, de rendre moins compliqué, de débarrasser du pour mettre en évidence l'essentiel (synthèse et simplification).

 
externe d'un que le peintre revêt d', de , de ou de similaire. Les subjectiles peuvent être classés en deux groupes: 
• Les subjectiles poreux: plâtres, mortiers de chaux ou de ciment, bétons, bois, cartons, textiles, etc. 
• Les subjectiles non poreux: métaux et alliages principalement. 

Tous nécessitent une mise en état très soignée avant usage. 
 

 (du latin: secutus, ayant suivi)


Ensemble d'éléments ordonnés, parfois de manière chronologique, en relation cohérente et logique. Exemple : de Fibonacci.

 


Il s'agit de ce qui est représenté dans une œuvre. Pourtant, comme le dit Jean-Pierre Raynaud (né en 1939) : «Le est un prétexte. Je crois que le n'a jamais été une œuvre».


Désigne ce qui est en trop, en plus de l'indispensable, du nécessaire ou de l'utile.


C'est ce sur quoi est réalisée l’œuvre.
Le peut être le papier, le carton, la de lin sur , etc.
C'est plus généralement le moyen matériel utilisé pour  une œuvre (, cinéma, , etc.).
Les supports peuvent être classés en supports rigides, semi-rigides et souples ; ou encore en supports passifs (qui se font oublier), actifs (qui modifient la de l' ou le ) ou productifs (qui produisent par eux-mêmes la , par froissage par exemple).
 


  français des années 70 qui axe l'essentiel sur la du , de la , du , sur "ce qu'est ", au détriment du message (Buraglio, Hantaï, Viallat…).


Terme du langage photographique qui désigne un excès de luminosité dans une : temps d' trop long à la , diaphragme trop ouvert, pellicule trop sensible.
La peut être volontaire pour obtenir un  particulier.
 


C'est la partie extérieure d'un (une feuille de papier, une de lin, un bloc de marbre).
Le peintre dépose sa sur la de la tout comme le sculpteur sculpte la de la pierre.
Il ne faut pas confondre la et l', le  ou le .
 

 
Ce terme de restauration désigne la couche de que l'on applique sur les zones usées ou les lacunes assez étendues d'un , pour les restaurer. Le peut être séparé de la  originale par une couche de , qui permet de différencier la originale des additions ultérieures. 
 


  issu de Dada, dont André Breton fut le chef de file, et dont les artistes (Max Ernst, René Magritte…) s’attachèrent à lutter contre tout acte de création raisonnée, pour mettre au jour une réalité autre par des procédés tels que:  automatique, , frottage,  d’objets usuels...
Ils cultivèrent ainsi l'irrationnel, l’étrange, le merveilleux, l’onirique, l'ésotérique, le bizarre et accordèrent une large part à l’inconscient dans leurs créations : peintures, sculptures, films, photographies, poèmes...
 



C'est l' inverse de la . Un manque de au moment de la ou une pellicule pas assez sensible pour les conditions de produisent une trop sombre. La sous- peut être une intention  ( de nuit dans une photo prise de jour).
 


Il s'agit d'un personnage ou d'un qui représente une idée, un  ou une abstraite.
Cette idée ou cette notion est plus importante que l'aspect du personnage ou de l'. Exemples: la balance symbolise la justice, la colombe symbolise la paix, le cœur l'amour.


c'est représenter quelque chose par un conventionnel.
Pour le sémiologue Peirce, dans un le rapport entre le signifiant et le signifié est arbitraire. Ainsi les mots qui désignent les objets varient-ils d'une langue à l'autre.
 

(grec sun et metron, avec mesure).

 
La est une formelle dans laquelle les parties se correspondent par rapport à un point, un axe ou un . Il en découle une d' (contraire : la dissymétrie). 


  


Voir .

 
Un est une œuvre peinte sur un (que l'on peut déplacer).
A l'origine, le est peint sur une plaque de bois.
Par extension, il désigne les autres supports : le carton, le métal, la tendue, etc.
Le apparaît en même temps que la , au XVe siècle.
 

 
Petite plaquette sur laquelle on écrivait à l'aide d'un poinçon, dans l'Antiquité et au Moyen Age. Au Moyen Age, les tablettes de buis, de cuir, de bois de figuier, voire d', mais surtout d'ivoire, étaient parfois enrichies de peintures exécutées sur le lui-même ou sur un   et préparé de poudre d'os et de . Deux tablettes reliées par des charnières formaient un "livret", maintenu par un fermoir. 
 

 
Une des tendances de la abstraite de années 1950, caractérisée par la de taches et de coulures (Degottex, Mathieu, Wols...).

 


Qui concerne le sens du toucher.

 
Nom donné à la en creux. Ce terme s'applique en général à la fois à l' et au . Néanmoins, on trouve le mot employé pour désigner la au par opposition à l'. D'où la définition de Littré : " exécutée avec le seul, sans le secours de l'". 
 

 Mot italien. En français :


Cet   est proche de la , mais on utilise des éléments minces (lames, feuillets, plaques) de plus grands formats, découpés selon un  établi, tandis que la se compose de tesselles régulières. La combinaison de ces éléments de couleurs diverses, fixés ensuite sur un , constitue un marqueté. 
 


En arts plastiques, c'est le procédé qu'utilise l'artiste ou le pour (, , , , , etc.).


Se dit d'une œuvre réalisée à l'aide de plusieurs techniques.


 obtenue par le mélange de plusieurs autres couleurs.
Elle désigne également le pouvoir colorant d'une , qui est dite saturée lorsqu'elle est au maximum de son intensité et rabattue ou désaturée lors qu'elle est atténuée (par sa complémentaire).
Terme utilisé jusqu'à la fin du XVIII° siècle pour désigner l' résultant du mélange de plusieurs couleurs.  considérée sous le rapport de sa qualité (par exemple, toute la  des bleus : , outremer, Prusse). Diversité des d'une même . Une rompue est une qui a été additionnée de ou de bleu. Une plate est une occupant une certaine et ayant partout la même nuance et la même intensité. La demi- est un intermédiaire entre l' et la
 


de  mélangés à une naturelle ou chimique, du blanc d’œuf, du lait, du latex, de la , de la , etc. La a des propriétés assez proches de l' mais l'aspect est moins terne. Aujourd'hui, le de la est le plus souvent un produit de synthèse.
 Procédé de à la dans lequel le , ou véhicule, est une contenant des substances aqueuses et huileuses telles que l'œuf et le lait de figue. La a est appliquée sur une de ou de . Elle sèche vite (par évaporation), durcit par oxydation, puis devient insoluble et se conserve parfaitement dans une atmosphère sèche. D'un pouvoir couvrant remarquable, la a permet de pratiquer des . Cependant, elle est fragile à l'humidité et d'une pratique peu aisée. Supplantée par la de l' dès le XV° siècle, elle ne fut pourtant pas totalement abandonnée des peintres qui l'utilisaient conjointement à l', notamment pour l'exécution des
 

 


Etat lié à une opposition, ou son résultat. La peut être marquée plastiquement par les lignes, les formes, les couleurs, les lumières... (intérieur/extérieur, /...).

 
C'est le dessus du d'une ou d'une .

 
Famille de minéraux, naturels, obtenus par simples traitements physiques de roches de tons généralement moins vifs que ceux des artificiels et constitués d'habitude par des oxydes de fer, fixés sur des minéraux voisins des argiles. On distingue les terres de Cassel (brun-), d' (brun foncé), de Sienne (jaune brun relativement ) et la verte ( généralement peu intense allant du gris-vert au vert). 
 


C'est l'aspect visuel et de toute . Les textures naturelles ou artificielles sont innombrables. Il existe par exemple des textures lisses comme le marbre ou le polis, des textures rugueuses comme l'écorce d'arbre ou le béton armé, etc.
 

 


Désigne l'd'imprimer, de réaliser une ou même de fondre une .
Le est associé à la notion . Il peut se faire en un nombre plus ou moins .

 
Nom donné à une œuvre et qui précise souvent ce qu'elle représente ou ce à quoi elle fait référence.
Le n'est pas toujours donné par l'artiste, il arrive parfois que certaines œuvres célèbres portent un nom donné par les critiques d', les journalistes ou encore le public.
 

 


Désigne une réalisée sur une généralement tendue sur un .

 

 considérée pour son éclat. On parle de vif, froid, chaud, clair, etc.
Degré de ou de luminosité, d'intensité lumineuse, présenté par une , allant du plus foncé au plus clair. d'une  : tons clairs, tons obscurs.  dominant des couleurs : une froide de . Degré d'intensité du coloris. Les tons chauds se rapprochent du rouge et de l'orangé. Les tons froids se rapprochent du bleu. Les tons rompus sont obtenus par des mélanges pigmentaires et en particulier avec du gris. Le local est le d'une  colorée imitant la  des objets naturels que le peintre cherche à représenter, conformément aux règles de la
 

Il désigne la  propre de l'.
Dans une , on parle également de local, voire de locale, pour désigner une  qui ne tient pas compte de l'influence de la (ou de l') ainsi que des couleurs voisines.
 

 

Désigne l' générale qui se dégage des couleurs d'un .
La est la dominante colorée d'une  picturale. Chaque présente une  colorée spécifique qui détermine une
 


de  circulaire, particulièrement en vogue en Italie à la Renaissance et notamment à Florence. 

Caractérise la manière de déposer la sur un . Tantôt les touches sont subtiles, délicates, pleines de finesse ou inversement, en pâte épaisse, suivant des  amples, nerveux, agressifs, expressifs. La fait partie du du peintre.
Manière de poser et de travailler la pâte sur le , au moyen du pinceau, de la  ou du . Quantité de appliquée en une fois. Façon de tenir le pinceau et de la manier. Ce terme s'emploie également, mais plus rarement, pour le . La se caractérise par la charge de , la grosseur du pinceau et l' qui en résulte. On dit d'une qu'elle est hachée ou morcelée, grenue ou lisse, mince ou large. On reconnaît la d'un peintre à sa direction, régulière ou contrariée, à son ou son degré d', à sa superficie. 
Il faut attendre le début du XVI° siècle en Europe pour voir les premières tentatives de touches laissées apparentes. Pourtant, la fut longtemps condamnée : Vinci reprochait aux peintres de ne pas "effacer les traces du pinceau"; les néo-classiques lui préféraient une  lisse "de porcelaine"; Ingres, à l'inverse de Delacroix, n'y voyait que la qualité des "faux talents" et conseillait de l'éliminer en lissant par dessus avec du . En revanche, pour d'autres, la constitue un véritable parti et devient un élément essentiel de l', notamment chez Velázquez, Rembrandt, Hals, Delacroix, Greco, les impressionnistes, Cézanne, Van Gogh (pour lesquels elle est le véhicule par excellence de l'émotion), les fauves... 
 

 
, indice, , vestiges qui témoignent du de quelqu’un ou de quelque chose.

 
Ensemble de lignes constituant un .

Le est une tracée. Il permet de faire apparaître des formes ou des signes, sur une feuille de papier ou sur un autre .
Les traits sont également ce qui caractérise un visage; on parle de traits fins, de traits tirés, de traits grossiers, etc.

 (du latin trama, chaine d'un tissu)


1. Maillage ou quadrillage d'un d'urbanisme ou d'architecture.
2. En ou  : optique crée par la juxtaposition plus ou moins serrée de signes graphiques de grosseurs variées (lignes, points, etc.).


Dans une œuvre, c'est un élément ou qui permet au regard de l'observateur de passer d'une partie à une autre.

 


Propriété physique de certains matériaux comme le dépoli. La traverse la mais l'on ne peut pas voir à travers.

 


Propriété physique de certains matériaux comme le ou le plexiglas. Ils se laissent traverser par la et permettent de voir ce qui se trouve derrière.


Replacer en intervertissant l'ordre. Faire changer de  ou de contenu en faisant passer dans un autre domaine ou .

 


Qui possède trois dimensions : longueur, largeur, hauteur ou ().


Œuvre qui comporte trois parties pouvant parfois se replier l'une sur l'autre. Les retables sont souvent des triptyques. Ensemble peint ou sculpté en trois parties

 
qui consiste à pousser le d'une le plus loin possible pour que le public puisse la confondre avec la réalité.
Les trompe-l’œil sont de véritables prouesses techniques qui utilisent souvent des effets de , d' et de pour donner l'illusion d'objets en

  



 
Désigne le degré de clarté d'une .
On assombrit une  en lui ajoutant du et on l'éclaircit avec du blanc.
La d'un désigne son degré d'intensité par rapport à la ou à l'. En , on peut obtenir une même à partir de tous les tons. Pour chaque , il existe une  de valeurs que l'on utilise dans les dégradés, allant du sobre au clair. Les valeurs ont été réparties sur la des tableaux soit pour suggérer le  des objets (voir ), soit pour donner l'illusion de la de l'. Dans le premier cas, les lumières ont été exprimées par l'éclaircissement de la , et les ombres par son assombrissement. Dans le second cas, pour rendre compte de la , les peintres ont eu recours, à partir du XV° siècle, à une certaine dégradation de la et de la  résultant de la position des objets vus dans l' : à mesure que les objets représentés sont plus éloignés, leur clarté diminue et leur  se  dans le bleu. Cette diminution en et en intensité colorée, qui varie selon les distances, la couche d'air interposée et la position de la source lumineuse, relève de la aérienne. Selon les époques, la distribution des valeurs est différente. Techniquement, les procédés ont également changé. 
 

 


Procédé qui consiste à utiliser un même en le transformant de diverses manières, de façon qu'il demeure toutefois identifiable.

 
Nom donné aux différentes versions d'un même ; elles sont exécutées par un même artiste. La se distingue de la version en ce qu'elle n'est, d'une œuvre à l'autre, qu'une modification de  tant de la  que de la représentation. Le terme s'applique également à des œuvres exécutées par un même artiste.
 


Terme italien couramment employé pour désigner un .

 
Ce terme désigne, à l'origine, un mélange de de Sienne brûlée, d'ocre, de , de charbon, de  et de d' verdâtre, utilisé par les fresquistes et les peintres de . Par extension, il désigne aussi le  définitif exécuté en  ou en  qui détermine ombres et contours avant que le peintre ne pose les couleurs. 
 

 
Pigment minéral artificiel très opaque et très couvrant dans l', d'un rouge éclatant et constitué essentiellement par du sulfure rouge de mercure. Il possède un haut indice de réfraction, mais il n'est pas très stable s'il n'est pas protégé par un , de la  ou un . Dans de mauvaises conditions, il a tendance à noircir, ce qui explique que, depuis 1920, les artistes lui ont préféré le rouge de cadmium.
 

 
Le est obtenu par la dissolution d'une naturelle ou synthétique dans un volatil. C'est un transparent, mixte, incolore, stable à différents degrés, brillant ou mat. En , on l'emploie suivant l'usage comme à (ses composantes entrent dans la du ), comme à retoucher, pour isoler deux couches de entre elles, comme définitif, pour protéger la picturale du milieu ambiant. Dans ce cas, il renforce l'intensité et la cohésion des couleurs en accentuant leur
Il existe deux catégories de  : à base de naturelle ou synthétique. 
 

 
Opération consistant à étendre un protecteur sur la . Par extension, le désigne la réception qui a lieu en général à la veille d'une  et qui réunit artistes, critiques et autorités. Le jour du permettait jadis aux artistes exposant aux Salons annuels de mettre la dernière couche de .
 

 
Le est utilisé par les artistes principalement comme coloré pour le vitrail. Il sert également de plaque d' pour les monotypes, de pour des miniatures ou d' protecteur pour certaines peintures. Mais, en fait, ce présente une trop lisse pour retenir des , à moins qu'ils ne soient cuits. 

 (du latin: verticis = sommet)


Désigne ce qui est parallèle au fil à plomb.


En opposition au , terme qui désigne un , un , dans une ou dans une architecture.


Le terme désigne tout ce qui le domaine de l' enregistrée en analogique ou numérique sur une bande magnétique,  mémoire ou disque optique, qu'elle soit destinée à un usage télévisé, domestique ou .


Désigne un qui fait totalement face au .

Qui n'a pas de réalité matérielle. Une virtuelle est une qui n'a pas d'existence physique (par exemple : infographique vue sur un ).

 

Désigne un  en trois dimensions ou un  , celui d'une pièce d'un appartement ou d'une maison par exemple.
  

  

 ou 

En Occident, la  sur bois (à ne pas confondre avec le ) est la par excellence de l' du livre au XIX° siècle. On se sert du cœur du bois qui, débité en travers, est très dur. Celui-ci se taille non pas au canif, comme le , mais au , à l'échoppe et au -échoppe (dit "langue-de-"). Cette , un temps si populaire, a presque disparu à la fin du XIX° siècle. 

Dont la  est celle d'un animal, même stylisée. 

A consulter également...

Esquisses de Vie


Traducteur


Tribune

  • Suzanne : Je me rends compte que je ne vois pas toujours où trouver tes nouvelles publications.
  • Christine : Je place la Tribune en haut de colonne pour que tu n'aies plus à chercher Suzanne. A très bientôt
  • Suzanne : Superbe présentation !Et j'aime la citation :-)
  • Christine : Merci Suzanne ! La bannière c'est le travail de ma graphiste préférée : Alice&Cetera
  • Sylviane : Coucou!Je t'invite à peut être découvrir une artiste que j'ai rencontré à Sanary dans le var. Il s'agit de Sylvie ADAOUST.es tu sensible comme moi à son style?
  • Christine : Merci Sylviane de me faire découvrir cette artiste dont j'ai visité la galerie avec beaucoup de plaisir. Qui plus est, je constate qu'elle utilise de splendides rouges, couleur que j'affectionne particulièrement . A bientôt Sylviane
  • Suzanne : Encore une superbe mise en page :-)
  • Christine : Je viens d'en changer le fond qui ne me convenait pas. C'est l'avantage de Mimbo, modulable à souhait. Merci de ton passage Suzanne
  • suzanne : Re-changement :-)
    Très réussi aussi :-)
  • Sylviane : Bonjour Christine,
    Tu n'as jamais songé à créer des cartes "mini tableau" (paysages, fleurs) pour envoyer des messages de sympathie à l'occasion d'anniversaires ou autres évènements?
    Bisous, Sylviane.

Réagir :
Nom
Adresse web

ACCES AU SITE

Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Articles récents

Aucun article


 
 

Les articles les plus consultés en 2014


Des images et des Mots


A portée d'Arts