Mots-clés : INFORMATION
Au Japon, pour signer contrats et autres documents officiels, on utilise un inkan en lieu et place de la signature.
Voici le mien : Il s'agit de mon pseudo Liloo
Inkan (印鑑, inkan, qui est le terme le plus général) ou hanko (判子, hanko) est le mot japonais désignant le sceau utilisé au Japon (à l'instar de la Chine), que ce soit par les particuliers ou les entreprises, pour signer, valider tout type de document ou estampe, ou correspondance (personnelle ou administrative).
La première apparition du sceau au Japon remonte à l'an 57 : c'est un hanko en or massif, appartenant à l'Empereur. Tout d'abord en effet, seuls l'Empereur et ses vassaux les plus fidèles détenaient des hanko, car ils étaient un symbole de l'autorité de l'Empereur. Les nobles commencèrent à utiliser leur propre hanko après 750, et les samurai reprirent cet usage au cours du Moyen Âge.
De nos jours (2008), au Japon, il est possible de faire authentifier et enregistrer son hanko par des services administratifs, pour s'en servir ensuite de façon officielle pour signer tous types de documents. En règle générale, c'est de l'encre de couleur rouge qui est utilisée pour encrer le hanko.
Le hanko peut être en différents matériaux : bois, pierre, corne de buffle, et à différents prix. Des magasins lui sont spécialement dédiés. Le cadre de la « signature » obtenue peut être ovale, rond, ou carré et de toutes dimensions. Un bon exemple de hanko se trouve sur les billets de banque du Japon. ou sur des estampes japonaises.
De façon plus précise, il existe aujourd'hui au Japon quatre types de sceaux personnels, qui, par ordre décroissant de formalisme : Jitsu in, Ginko in, Mitome in, et Gago in. Le Jitsu in (実印) est un sceau enregistré officiellement. Un tel sceau est nécessaire pour conclure des affaires ou toute autre activité importante ou entrainant un engagement juridique : achat d'une voiture, d'un terrain, mariage...
Un Ginko in (銀行印) est utilisé spécifiquement pour la banque (ginko veut dire « banque »). Le relevé des transactions bancaires d'une personne contient une impression originale du ginko de cette personne, à côté du sceau d'un employé de la banque. Les règles concernant la taille et la forme du ginko peuvent varier d'une banque à l'autre ; en général, le ginko doit comprendre le nom japonais complet de la personne ; un occidental pourra être autorisé à utiliser son nom de famille complet, avec ou sans le prénom, celui-ci pouvant ou non être remplacé par une simple initiale.
Un Mitome in (認印) est un sceau ayant un caractère officiel encore amoindri, utilisé pour retirer des colis postaux par exemple, ou encore signer des notes internes dans une entreprise, ou pour toute autre activité quotidienne n'impliquant pas un réel problème de sécurité des transactions.
Le Gago in est utilisé par les artistes pratiquant un artgraphique pour décorer et signer leurs œuvres. C'est là une tradition qui existe depuis plusieurs siècles. Ces signatures sont fréquemment des noms d'artiste ou des surnoms. Les décorations sont souvent de très courtes phrases ou des slogans choisis par l'artiste. Une très grande liberté existe au niveau de la forme, de la taille, du matériau et du graphisme du gago in.
Voilà maintenant vous savez tout (ou presque) sur le Inkan ou Hanko.
Source : wikipedia
La première apparition du sceau au Japon remonte à l'an 57 : c'est un hanko en or massif, appartenant à l'Empereur. Tout d'abord en effet, seuls l'Empereur et ses vassaux les plus fidèles détenaient des hanko, car ils étaient un symbole de l'autorité de l'Empereur. Les nobles commencèrent à utiliser leur propre hanko après 750, et les samurai reprirent cet usage au cours du Moyen Âge.
De nos jours (2008), au Japon, il est possible de faire authentifier et enregistrer son hanko par des services administratifs, pour s'en servir ensuite de façon officielle pour signer tous types de documents. En règle générale, c'est de l'encre de couleur rouge qui est utilisée pour encrer le hanko.
Le hanko peut être en différents matériaux : bois, pierre, corne de buffle, et à différents prix. Des magasins lui sont spécialement dédiés. Le cadre de la « signature » obtenue peut être ovale, rond, ou carré et de toutes dimensions. Un bon exemple de hanko se trouve sur les billets de banque du Japon. ou sur des estampes japonaises.
De façon plus précise, il existe aujourd'hui au Japon quatre types de sceaux personnels, qui, par ordre décroissant de formalisme : Jitsu in, Ginko in, Mitome in, et Gago in. Le Jitsu in (実印) est un sceau enregistré officiellement. Un tel sceau est nécessaire pour conclure des affaires ou toute autre activité importante ou entrainant un engagement juridique : achat d'une voiture, d'un terrain, mariage...
Un Ginko in (銀行印) est utilisé spécifiquement pour la banque (ginko veut dire « banque »). Le relevé des transactions bancaires d'une personne contient une impression originale du ginko de cette personne, à côté du sceau d'un employé de la banque. Les règles concernant la taille et la forme du ginko peuvent varier d'une banque à l'autre ; en général, le ginko doit comprendre le nom japonais complet de la personne ; un occidental pourra être autorisé à utiliser son nom de famille complet, avec ou sans le prénom, celui-ci pouvant ou non être remplacé par une simple initiale.
Un Mitome in (認印) est un sceau ayant un caractère officiel encore amoindri, utilisé pour retirer des colis postaux par exemple, ou encore signer des notes internes dans une entreprise, ou pour toute autre activité quotidienne n'impliquant pas un réel problème de sécurité des transactions.
Le Gago in est utilisé par les artistes pratiquant un artgraphique pour décorer et signer leurs œuvres. C'est là une tradition qui existe depuis plusieurs siècles. Ces signatures sont fréquemment des noms d'artiste ou des surnoms. Les décorations sont souvent de très courtes phrases ou des slogans choisis par l'artiste. Une très grande liberté existe au niveau de la forme, de la taille, du matériau et du graphisme du gago in.
Voilà maintenant vous savez tout (ou presque) sur le Inkan ou Hanko.
Source : wikipedia